CEDEAO : Une Task force installée pour accélérer la mise en œuvre du Schéma de libéralisation des échangesComposée de sept personnalités, la Task force sur le schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO a été installée le 20 mai 2016 à Ouagadougou. La cérémonie officielle était présidée par le président burkinabè, Roch March Christian Kaboré. Cette structure devrait travailler pour l’effectivité d’une véritable intégration sous-régionale. Créée le 25 novembre 2015, la Task force aura pour mission de faciliter la mise en œuvre du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO. Il s’agit là de la concrétisation d’un souhait des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale. Présidée par l’ancien chef d’Etat nigérien, le Général Djibo SALOU, la Task force est composée de sept éminentes personnalités de la sous-région chargées d’accélérer la mise en œuvre du Schéma de libéralisation des échanges (SLE) de la CEDEAO. Organe ad hoc consultatif placé sous l’autorité du président de la Commission de la CEDEAO, la Task force devrait s’employer à l’arbitrage et au règlement à l’amiable des litiges entre les Etats à l’occasion de la mise en œuvre de la SLE/CEDEAO ; elle fera également du plaidoyer et de la médiation auprès des hautes autorités politiques des Etats pour une bonne et pleine application des textes communautaires. Les membres ont un mandat unique de quatre ans. « Au cours de votre mandat, je voudrais vous exhorter à avoir pour souci constant le renforcement du processus d’intégration régionale de l’Afrique de l’Ouest, en général, et en particulier l’application effective et uniforme des textes communautaires de la CEDEAO relatifs au SLE par tous les Etats membres. Je reste disposé à vous apporter tout le soutien dont vous aurez besoin », a souligné Marcel A. de Souza, président de la commission de la CEDEAO. Il a, par ailleurs, assuré les membres de la Commission de la CEDEAO ne ménagera aucun effort pour tirer le meilleur profit de ce mandat, en mobilisant des moyens appropriés permettant d’assurer le succès de cette mission. Car, rappelle-t-il, « la libre circulation des personnes et des marchandises est la clé de voute de l’intégration régionale. Son effectivité est indispensable pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations qui ignorent souvent ces frontières héritées de la colonisation ». « La libéralisation des échanges est une heureuse opportunité pour les Etats de promouvoir davantage le commerce intracommunautaire et, pour les populations, de disposer effectivement d’un espace de six millions de km2 et d’un marché estimé à 205 millions d’habitants », a confié Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso. Ainsi, les membres ce nouvel organe ad hoc la auront la lourde tâche de faire le plaidoyer pour une mise en œuvre effective du SLE et, le cas échéant, d’arbitrer les cas de litiges pouvant naître de sa mise en œuvre entre les Etats. En tous les cas, ils peuvent être du soutien du pays des hommes intègres. Car, le président du Faso n’a pas manqué de « réitérer la volonté du Burkina Faso à soutenir toute initiative de la Commission et des autres institutions de la CEDEAO allant dans le sens du renforcement du processus d’intégration dans la sous-région ouest-africaine ». Moussa Diallo Les membres de la Task force Djibo SALOU, ancien chef d’Etat du Niger, et général de corps d’armée. Il est le président en raison de son expérience au plus haut niveau dans la gestion des affaires publiques et surtout au regard de sa connaissance des questions sécuritaires en relation avec la libre circulation des marchandises et des personnes
M.D. |