L’APER/CEDEAO pour la promotion et la vulgarisation des énergies renouvelablesL’association des professionnels des énergies renouvelables de la CEDEAO à animé une conférence de presse le 30 avril 2016 à Ouagadougou. Il s’agissait pour les animateurs du point de presse, de faire le plaidoyer pour la promotion et la vulgarisation des énergies renouvelables en Afrique. Quoi de plus normal que cette sortie médiatique de l’Association des professionnels des énergies renouvelables de la CEDEAO (APER/CEDEAO), à quelques jours de la tenue de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) ? Les conférenciers du jour (De gauche à droite : Azoumah Yao, consultant en énergies renouvelables ; Abdou Fall, président du conseil patronal des énergies renouvelables du Sénégal et Emmanuel Kaboré, président de l’association des professionnels des énergies renouvelables de la CEDEAO) ; ont donc saisi cette occasion pour faire le plaidoyer de la promotion et la vulgarisation des énergies renouvelables. Dans son intervention, Abdou Fall président d’honneur de l’APER/CEDEAO,a félicité le président de l’association sous régionale, pour sa désignation à cet important poste de responsabilité, par les professionnels du domaine des énergies renouvelables, des13 pays qui composent l’entité CEDEAO. Il a donné les raisons qui font que ce sommet peut être considéré comme un nouveau point de départ. Ce sommet a vu d’abord la participation de tous les grands pays de la planète, et les accords signés engagent tous les pays signataires dont 54 Etats africains. En plus, chaque pays est venu à cette conférence avec son propre programme et des engagements à lutter contre les changements climatiques, même sans ressources additionnelles dégagées par la communauté internationale. L’Afrique doit jouer pleinement sa partition « L’Afrique n’a pas le droit de rester à la traîne avec le potentiel d’énergies renouvelables qu’elle a ».Telle est la conviction du président d’honneur de l’APER/ CEDEAO qui a appelé le secteur privé à jouer aussi sa partition. Il a décliné les objectifs de l’association qui a débuté ses activités en début 2013 et qui a été reconnu officiellement le 15 janvier 2016 à Bamako.
À moyen terme, l’association travaillera à avoir une autonomie sérieuse, afin de créer des unités de production et d’équipement en batteries, plaques solaires dans les pays membres. Le rôle de l’État et du secteur privé Les Etats doivent offrir des facilités pour la promotion et la vulgarisation des énergies renouvelables. Cela passe entre autres, pour ce qui concerne l’État par : la création d’un environnement juridique et réglementaire favorable au développement des énergies renouvelables ; la facilitation à l’accès aux financements et les subventions. Il a révélé l’immense potentiel énergétique (solaire, hydraulique, éolienne...) qu’a le continent africain de même que son potentiel humain. Potentiel humain en termes de maîtrise technologique mais aussi de vaste marché de consommation de l’ordre de 300 millions, en considérant seulement les populations de la sous-région CEDEAO. Sa conviction est faite que l’Afrique ne peut plus continuer dans le sens de la production centralisée de l’énergie, avec des énergies qu’elle ne maîtrise pas et qui sont importées. L’énergie fossile renvoie au pétrole tandis que la biomasse, elle renvoie au bois de chauffe. En langage facile, on peut définir les énergies renouvelables comme étant celles dont le taux d’utilisation ne dépasse pas le taux de régénération. En d’autres termes, leur exploitation va plus vite que le temps qu’elles vont prendre pour se régénérer. C’est le cas du pétrole qui est une énergie fossile contrairement au soleil qui est une énergie renouvelable pour 5 milliards d’années. Angelin DABIRE |