Climat des affaires en 2015 : Le Burkina Faso 1er de l’UEMOAAprès une période (2007-2010) marquée par des réformes « de première génération » qui ont valu à notre pays des performances dans le classement des meilleurs pays réformateurs au monde, le Burkina Faso a connu une période de traversée de désert entre 2011-2014. Fort heureusement, grâce à des réformes courageuses, il engrange de nouveau des points et se classe en 2015, 1er pays de l’UEMOA en matière de climat des affaires. Un regain de vitalité qui rassure les potentiels investisseurs nationaux et internationaux dans un contexte de renouveau démocratique. Favoriser l’émergence d’un secteur privé dynamique, créateur d’emplois et de richesses « Environnement ou climat des affaires » est un concept qui prend en compte plusieurs paramètres comme la stabilité politique, la sécurité, la stabilité macroéconomique, les réalités géophysiques, la qualité des institutions financières, la facilité de faire des affaires, etc. Les investisseurs ont besoin d’informations sur l’environnement des affaires afin de choisir le meilleur site d’implantation. L’environnement des affaires est également un facteur clé dans l’octroi des appuis budgétaires des partenaires au développement. Pour favoriser l’émergence d’un secteur privé dynamique, créateur d’emplois et de richesses, le Gouvernement a mis en place un environnement institutionnel, législatif et réglementaire propice à l’investissement privé. Cet engagement s’est renforcé par l’adhésion en 2005, au mécanisme « Doing Business » de la Banque Mondiale. Un mécanisme d’évaluation des pays en matière de facilité des affaires à travers les dix (10) indicateurs suivants : Ainsi, le Programme Doing Business Better in Burkina Faso de la Société Financière Internationale (SFI) de la Banque mondiale, a été lancé officiellement en juillet 2006 et a pris fin en juin 2010. Faire du Burkina Faso une destination privilégiée des investisseurs Depuis 2004, notre pays a entrepris plus de 200 réformes pour améliorer son climat des affaires. Parmi ces réformes, vingt-deux ont eu un impact sur les indicateurs « Doing Business ». Ces dernières réformes entreprises sur la période 2007-2015 ont touché huit des indicateurs actuellement évalués par le programme « Doing Business » sur un total de dix. Le nombre de réformes par indicateur se présente comme suit : En dépit des efforts consentis, notre pays connait une baisse de performance de 2011 à 2014. Plusieurs facteurs expliquent cette baisse de performance. Ce sont entre autres :
Face à cette contreperformance, le Gouvernement a mis en place un dispositif de suivi en créant un Secrétariat Permanant chargé du Suivi et des réformes des licences d’affaires et un comité de pilotage du suivi des indicateurs Doing Business. Une dynamique que le ministère en charge du commerce compte renforcer, pour faire du Burkina Faso une destination privilégiée des investisseurs. Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat |
Vos commentaires
1. Le 15 mars 2016 à 20:12, par babiiga En réponse à : Climat des affaires en 2015 : Le Burkina Faso 1er de l’UEMOA
Il faut bien noter qu’il s’agit des effets des réformes menées avant 2015, donc avant la transition. Il faudra attendre le rapport qui sera publié en 2017 pour apprécier la situation actuelle.
2. Le 16 mars 2016 à 08:49, par oued En réponse à : Climat des affaires en 2015 : Le Burkina Faso 1er de l’UEMOA
Quand on se compare aux médiocres !!!!!!!!!!!!
3. Le 16 mars 2016 à 09:09, par Made En réponse à : Climat des affaires en 2015 : Le Burkina Faso 1er de l’UEMOA
Il fallait effectivement retirer " obtention de l’électricité" sinon le BF sera le dernier. Cela fait 13 ans que mon quartier à Ouagadougou, secteur 37 a été lotie et j’y habite. Il ya même pas d’avant-projet d’électrification du secteur, après 13 ans.
4. Le 16 mars 2016 à 12:02, par Jeunedame seret En réponse à : Climat des affaires en 2015 : Le Burkina Faso 1er de l’UEMOA
Classement acquis. Les points, ça ne se publie pas ; ça se constate.