La vie du citoyen Antoine RandoIph est en danger !Antoine Randolph, citoyen Franco-Togolais, exilé en France depuis une vingtaine d’années, a été arrêté le 22 février 2016 à la frontière entre le Togo et le Bénin par les services de renseignement togolais, sans mandat d’amener. Sa famille, basée à Colmar dans l’Est de la France, a dû attendre plusieurs jours avant d’apprendre par voie de presse, de la bouche de Yark Damenhane, le tout-puissant sécurocrate du régime togolais, qu’Antoine Randolph est « détenu à la Direction centrale du renseignement intérieur pour nécessité d’enquête ». Rompu dans l’art de victimiser pour ensuite liquider sans sourciller les personnes jugées hostiles, le pouvoir de Lomé vient de renouer, par cette arrestation et détention arbitraire, avec les vieilles ficelles et méthodes surannées de la dictature gnassingbéenne. Il faut bien se rendre à une évidence qui saute aux yeux : Le seul péché de notre camarade, frère et ami Antoine RANDOLPH est d’avoir pensé qu’être Franco-Togolais pouvait lui garantir le respect d’un des droits les plus élémentaires : la liberté d’aller et de venir, la liberté de circulation entre son pays de naissance (le Togo) et son pays d’exil (la France). Il faut bien se rendre à l’évidence que ni les autorités françaises, et encore moins les autorités togolaises ne considèrent sa situation d’embastillement (et de vraisemblable traitement inhumain et dégradant) comme étant une question essentielle de droit à régler, ici et maintenant ! Il faut bien se rendre à l’évidence que la citoyenneté togolaise du prisonnier Antoine Randolph (prisonnier sans mandat d’amener, ni chef d’inculpation) ne lui sera d’aucune protection dans la République dynastique de la Famille régnante des Gnassingbé et consorts. Cette République, avec la complicité (tantôt active et parfois passive) de la "Communauté Internationale", en a vu d’autres, en a privé des centaines voire des milliers d’autres de la liberté d’aller et venir, ou pire encore, du droit de vivre ! Il faut bien se rendre à l’évidence que la citoyenneté française du prisonnier Antoine Randolph, elle non plus, ne le protège de rien. On a connu les autorités françaises plus fermes et plus investies pour aller ramener à l’autre bout du monde, avec grand battage médiatique, une citoyenne ou un citoyen français inquiété et/ou privé de sa liberté. Oui... mais, il s’agissait de "vrais Français", de "Français de souche". L’éloignement provisoire ou définitif d’un certain Antoine Randolph de son pays d’adoption, Médecin Vétérinaire de son Etat, très apprécié de ses pairs et de ceux qui partagent sa vie (familiale, sociale, politique), ce citoyen- là, que dis- je, cet individu- là, sa perte ne va même pas faire la Une d’un journal de banlieue. Et éventuellement, d’une brève dépêche de l’AFP, si l’actualité socio-politique n’est pas trop chargée ! Antoine RANDOLPH n’a pas de chance. Il a eu la mauvaise idée de naître au Togo, et pour sauver sa tête, de trouver refuge en France. Antoine Randolph a vite oublié qu’une lune de miel parfaite continue à unir intimement les élites dirigeantes de ce qu’est devenue la Patrie des Droits de l’Homme et ce qui reste encore du lambeau de terre qui a enfanté Sylvanus Olympio. Ardiouma SIRIMA, |
Vos commentaires
1. Le 9 mars 2016 à 21:20, par Anka En réponse à : La vie du citoyen Antoine RandoIph est en danger !
Merci frère pour le soutien au combattant de la liberté ,le panafricaniste Antoine Randolph .il faut que tous ,nous nous mobilisions pour obtenir la libération de monsieur Randolph .
La patrie ou la mort, nous vaincrons !!!
Anka
2. Le 10 mars 2016 à 08:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : La vie du citoyen Antoine RandoIph est en danger !
Si Faure GNASSINGBÉ croit que le Togo est une jungle où il peut faire ce qu’il, alors qu’il déchante car la France elle, n’est pas une jungle ! Si jamais il arrive quelque chose à un seul cheveu de ce monsieur, il saura que même étant mi-togolais, il sera défendu par la France et Faure GNASSINGBÉ devra payer son forfait et boire le calice jusqu’à la lie.
A bon entendeur, salut ! Il faut que certains chefs d’Etats africains arrêtent leurs bêtises !
Par Kôrô Yamyélé
3. Le 10 mars 2016 à 08:28, par Le Justicier En réponse à : La vie du citoyen Antoine RandoIph est en danger !
Vite que le droit soit dit. Vive le Togo vive l’Afrique !
4. Le 13 mars 2016 à 11:01, par BONTEMS En réponse à : La vie du citoyen Antoine RandoIph est en danger !
s’il n’est rien pour vous, il compte pour nous ! libérez Antoine,il en va de votre évolution et de celle de l’humanité !