Cinéma : L’association des critiques de cinéma veut accompagner chaque film burkinabè d’une critiqueL’Association des critiques de cinéma du Burkina Faso (ASCRIC-B) a tenu sa première assemblée générale de l’année 2016, le 26 février dernier. Avec comme ordre du jour : le bilan des activités réalisées en 2015, l’amendement du programme d’activités 2016, et les préparatifs de la participation des critiques burkinabè aux journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) 2016. L’Association des critiques de cinéma du Burkina Faso (ASCRIC-B) est une association travaillant dans le domaine de la critique cinématographique à travers la critique ou l’analyse des films. Elle compte une cinquantaine de membres, essentiellement des journalistes et des universitaires. Elle tient une Assemblée générale trois fois par an. Pour sa première de 2016, figurait en bonne place les informations relatives au renouvellement du bureau de la Fédération africaine des critiques cinématographiques (FACC) au cours de l’assemblée générale tenue en décembre 2015 au Maroc. Une participation remarquée au FESPACO 2015 Le second point de l’ordre du jour a consisté au bilan de 2015, mais aussi et surtout à l’amendement du programme d’activités 2016. 2015 étant une année FESPACO, les critiques de cinéma ont pu mener plusieurs activités. « L’activité phare en 2015 était de voir comment nous pouvions avoir une présence remarquable au niveau du FESPACO. Et à ce niveau, le bilan est satisfaisant parce que notre présence au FESPACO a été remarquable et remarquée. On a pu couvrir l’ensemble des films. Nous avons régulièrement publié des articles de nos membres dans la presse pour faire des critiques de films pendant le FESPACO », s’est réjoui le président de l’ASCRIC-B. L’association a également été régulièrement sollicitée par Goethe institut dans le cadre de ses activités. La participation à l’Assemblée générale de la FACC au Maroc est également une activité non moins importante à mettre au crédit de l’association en 2015. Pour 2016 qui vient de démarrer, l’ASCRIC-B se donne pour objectif, de rendre la critique plus présente. Mieux, « l’une de nos priorités pour cette année, c’est de faire en sorte que chaque film burkinabè soit accompagné d’une critique qui va dans le sens de l’amélioration, dans le sens d’une meilleure compréhension, dans le sens de l’accompagnement des cinéastes qui font déjà un travail formidable », a annoncé Justin Ouoro. Et ce travail demandera certainement plus d’engagement et de disponibilité des membres. S’organiser pour accompagner les JCFA 2016 Mais, d’ores et déjà, le président Ouoro a invité les membres à se mobiliser pour jouer pleinement leur rôle lors des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) qui débute le 03 mars 2016. « Il est important que nous puissions mieux nous organiser pour jouer notre rôle de critique à ce niveau-là », a-t-il insisté. Moussa Diallo |