Présidence du Faso : Pierre Buyoya apporte son soutien à Rock Marc Christian Kaboré
L’ancien président burundais et actuellement haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, a été reçu en audience ce mercredi 24 février 2016 par le président du Faso. Avec Roch Marc Christian Kaboré, il a été question des attaques du 15 janvier 2016 et du soutien de l’Union africaine au Burkina.
La chaine de compassion à l’issue des attaques terroristes du 15 janvier 2016 se prolonge. Après les diplomates, ministres et présidents de pays amis du Burkina, c’est au tour de Pierre Buyoya, haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel de présenter au Président du Faso ses condoléances suite aux attaques de Cappuccino et de Splendid Hôtel. « A la suite des événements malheureux de janvier dernier, il était indiqué que je vienne présenter au nom de ma structure, mes condoléances au peuple burkinabè et leur dire que nous sommes avec le Burkina », a indiqué le diplomate à sa sortie d’audience.
Pierre Buyoya a également fait le point du travail que fait la représentation de l’Union africaine au Mali tant sur le plan politique, social que militaire. Ainsi que la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. « Nous avons dit au président que les pays doivent conjuguer leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région », a-t-il ajouté.
Rassuré d’avoir eu une oreille attentive de la part du chef de l’Etat, le haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel s’est dit satisfait de l’entretien avec le chef de l’Etat. « Nous nous sommes rendus compte au cours des échanges que le président du Faso était au courant de toutes ces questions. Il nous a rassuré que le Burkina était prêt à s’engager dans cette lutte », a conclu Pierre Buyoya.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 25 février 2016 à 19:23, par dibi En réponse à : Présidence du Faso : Pierre Buyoya apporte son soutien à Rock Marc Christian Kaboré
Merci pour tous ces pleureurs de l’UA et autres CEDEAO dont on se demande à quoi ils servent - (hautes éminences et toutes ces vaches-à-lait que sont toutes ces institutions dont l’inaptitude à tout et à sortir l’Afrique Noire de la dépendance criminelle occidentale est bien connue)-.
Merci pour les condoléances. Mais notre peuple s’en serait bien passé si l’UA et autres CEDEAO n’étaient pas tenues par des voyous, des irresponsables corrompus et sans courage de vérité.
Les crimes subis à Ouaga, mais aussi en Libye, en Egypte, au Soudan, au Congo ou même au Burundi par nos populations sont liés aux politiques de démission, d’imprévoyance, d’inaptitude à la vérité, au courage, à l’anticipation et à la responsabilité des dirigeants africains. Au point de départ de toute cette merde, où étaient tous ces gens quand la France et l’OTAN saccageaient la Libye ?
Pleurer après la mort ne sauve pas la vie ; et sans politique de vigilance, aucune indépendance n’est à l’abri de la recolonisation ou de sa caporalisation par des bandes locales mafieuses.