Etalons : Paulo Duarte pour la qualification à la CAN 2017 et au Mondial 2018Le nouvel entraineur des Etalons, Paulo Duarte, a été officiellement présenté à la presse ce mardi 5 janvier 2016 par la Fédération burkinabè de football (FBF). Celui qui signe son retour sur le banc des Etalons a paraphé avec la FBF un contrat de deux ans et a pour mission de qualifier l’équipe à la CAN Gabon 2017 et au Mondial 2018 en Russie. C’est maintenant officiel. Paulo Duarte est de retour à la tête de l’équipe nationale du Burkina. Après un premier passage de 2008 à 2012, le Portugais revient pour plusieurs raisons. Selon le président de la FBF, Sita Sangaré, trois raisons essentielles ont milité en sa faveur. Il s’agit de sa connaissance du groupe, de sa rigueur dans le travail et de sa capacité à relever les défis. « Il ne s’agit donc pas d’un choix irréfléchi ou sans bases objectives, et encore moins, d’un choix basé sur une quelconque affinité ou de copinage », a renchéri le colonel Sita Sangaré. En effet, lors de son premier passage, le technicien portugais avait réussi à hisser le football burkinabè à une meilleur place au classement FIFA. Objectifs : qualifications Paulo Duarte hérite du banc des Etalons à un moment où l’équipe est à la croisée des chemins. Un vestiaire miné par des mésententes, un effectif vieillissant et une mauvaise position dans les éliminatoires de la CAN 2017. Pour le Portugais, l’objectif premier sera de qualifier l’équipe à la prochaine compétition continentale et au Mondial Russie 2018. « A défaut de la qualification, il devra faire flotter le plus longtemps possible les couleurs du Burkina dans les éliminatoires du Mondial », a ajouté Sita Sangaré. Gestion du vestiaire Lors de son précédent passage, Paulo Duarte avait eu maille à partir avec certains joueurs, dont Aristide Bancé, qui sont aujourd’hui des cadres de l’équipe. Mais selon l’entraineur, qui a rappelé les motifs de ces mésententes avec l’attaquant des Etalons, tout est rentré dans l’ordre. « J’avais été contacté par l’agent de Bancé qui m’avait dit que son joueur allait être recruté dans un club en Angleterre s’il était appelé à l’équipe nationale. Il m’avait même proposé 5 000 euros si je convoquais Aristide Bancé en sélection. Et au même moment, j’avais Moumouni Dagano comme attaquant et Issouf Koné qui souffrait d’une blessure au genou. Fallait-il aller à la CAN avec un attaquant et demi ou fallait-il appeler Bancé pour qu’on dise après que j’ai pris les 5 000 euros ? Face à cette situation, j’ai eu une discussion avec Mahamoudou Kéré qui était le capitaine à l’époque. Et il m’a rassuré que le groupe me faisait confiance et que je pouvais appeler Bancé. C’est ainsi qu’il a été appelé même s’il avait déjà parlé de moi en mal dans la presse », s’est expliqué Paulo Duarte qui a en outre rassuré qu’il est « maintenant l’un des meilleurs amis de Bancé ». Recoller les morceaux La tâche est donc ardue pour Paulo Duarte pour qui le baptême de feu aura lieu en mars prochain au Stade du 4 août de Ouagadougou face à l’Ouganda. Le temps est contre lui mais le technicien affirme déjà avoir une idée de ce qui doit être fait. « Nous avons urgemment besoin d’un latéral gauche et d’un latéral droit. Le reste nous allons le corriger progressivement », s’est ainsi voulu rassurant le Portugais. Jacques Théodore Balima Vos réactions (15) |