Déclaration du Tocsin sur les entraves aux droits humains subies par des Burkinabè en GuinéeDepuis le 06 décembre 2015, nous avons appris avec émotion par voie de presse que plus d’une centaine de nos compatriotes partis en République de Guinée à la recherche d’un mieux-être ont été victimes de graves violations de leurs droits élémentaires. Selon les autorités policières guinéennes, les personnes arrêtées ne sont pas en règle vis-à-vis de la loi. Cela est-il un motif suffisant pour infliger de tels traitements dégradants et inhumains à des êtres humains alors que la libre circulation des personnes et des biens de même que le droit d’établissement sont évoqués à tout moment par chaque Etat de la CEDEAO ? Face à de telles graves situations le Tocsin aimerait d’ailleurs avoir une idée de la position de la CEDEAO. L’unité africaine prônée de tout temps a encore du chemin à faire. Certes, les autorités burkinabè ont joué tant bien que mal leur partition afin que certains de nos compatriotes puissent revenir au pays mais nous espérons que la mission de son Excellence le Président Michel KAFANDO en Guinée les 13 et 14 décembre à l’occasion de l’investiture du Président Alpha CONDE aura permis de trouver une solution heureuse pour nos compatriotes qui croupissent encore dans les geôles guinéennes. Tous pour le Combat de la Solidarité et de l’Intégration Arouna SAVADOGO |
Vos commentaires
1. Le 18 décembre 2015 à 11:53, par Pagomziri En réponse à : Déclaration du Tocsin sur les entraves aux droits humains subies par des Burkinabè en Guinée
Avocats de la CEDEAO, vous dites quoi pour ces Burkinabè sans défense en Guinée ?
2. Le 18 décembre 2015 à 14:13 En réponse à : Déclaration du Tocsin sur les entraves aux droits humains subies par des Burkinabè en Guinée
Je suis dans la province du soum et plus précisement à Inata dans le département de Tongomayel. A peine un an on ne pouvait pas compter le nombre de guinéens qui sillonnaient tous les coins et recoins du village d’Inata avec leurs appareils à la recherche d’or. Ils en ont ramassés beaoucoup sans aucun soucis et regagnés leur pays. D’autres y sont toujours présents dans quelques sites d’orpaillages ! Combien de burkinabès sont mal traités et chassés des pays voisins alors que les ressortissants de ces memes pays font la loi dans nos sites d’orpaillage et mines classiques.
C’est notre culture/ façon de vivre qui est comme cela disent les gens. On aime l’étranger plus que son propre fils ou frère ! C’est comme cela au Burkina !!!!
Mais rien ne sera comme avant !!! C’est une question de temps !! Les burkinabès qu’on chassent deviendront nombreux petit à petit et c’est eux qui seront devant une nouvelle revolution face aux étrangers qui viennent profiter/abuser de notre hospitalité legendaire !!!