Elections du 29 novembre 2015 : La mission d’observation de l’Union africaine salue la maturité du peuple burkinabèAu cours d’une conférence de presse animée le 1er décembre 2015, la Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA) a présenté ses constats sur le déroulement des opérations de vote et de dépouillement des bulletins. Des constats, il se dégage un bilan largement positif. Mieux, les observateurs de l’UA estiment que le processus électoral burkinabè est une réussite qui doit inspirer l’ensemble du continent. Dans le cadre des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 au Burkina, la Commission de l’Union africaine (UA) a déployé une Mission d’observation électorale (MOEUA) de 55 observateurs. Conduite par Jean-Omer Beriziky, ancien Premier ministre de Madagascar, l’équipe est composée de représentants permanents d’Etats membres auprès de l’UA à Addis Abeba, de parlementaires, panafricains, de responsables d’organes de gestion des élections et des membres d’organisations de la société civile africaine. Les observateurs viennent de 26 pays du continent. Quelques insuffisances Malgré l’enjeu important de ces élections, la MOEUA a néanmoins observé un faible engouement d’électeurs dans les lieux qu’elle a couverts. Même si le matériel électoral était en quantité suffisante dans 95.6% des cas, les observateurs de la MOEUA ont noté du matériel manquant, notamment : des procès-verbaux, l’encre indélébile, les isoloirs, les scellés, le cachet de vote, la lampe et l’encre pour les électeurs analphabètes dans certains bureaux de vote. Aussi, dans 95.4% des cas le secret de vote était garanti. Mais, dans quelques cas, l’isoloir mal positionné pouvait compromettre le secret du vote. 1. Le Burkina, désormais un exemple en Afrique
Qu’à cela ne tienne, « les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso du 29 novembre se sont déroulées dans des conditions de transparence et de régularité conformes aux normes africaines et internationales, en dépit de petites difficultés notées ça et là et dont la résolution progressive contribuera à l’approfondissement du processus démocratique », souligne Jean-Omer Beriziky, le chef de la MOEUA. Moussa Diallo |