Présidentielle 2015 : Françoise Toé promet des investisseurs à Bobo-DioulassoC’est après deux heures d’attente que la candidate à la présidentielle 2015, Françoise Toé accompagnée de son époux et de bien d’autres collaborateurs est arrivée au plateau de Yéguéré où une poignée de personnes, essentiellement des femmes l’attendaient. Elle leur a promis d’attirer des investisseurs à Bobo-Dioulasso si elle est élue Présidente du Faso. C’était le lundi 23 novembre 2015. Bobo est selon Françoise Toé, une ville affective. C’est aussi la ville où repose son défunt père. Une ville qui se meurt malheureusement, parce que les autorités d’antan n’ont jamais eu de priorité pour elle. Si elle est donc élue Présidente du Burkina au soir du 29 novembre, la cité de Sya redeviendra comme elle était : la véritable capitale économique. « Un sorcier reste un sorcier même s’il cesse de manger les âmes » Ces propos sont du directeur provincial de la campagne à l’adresse des militants. Faisant allusion aux anciens collaborateurs du régime Compaoré, il a fait savoir aux femmes qu’un sorcier reste un sorcier même s’il ne mange plus les âmes. C’est dire que le changement qualitatif que prône leur candidate Françoise Toé est aussi de punir toutes ces personnes qui ont travaillé avec Blaise Compaoré pendant ces 27 ans, en ne les votant pas. « J’ai mal au cœur » François Toé, après un tour dans la ville de Bobo-Dioulasso, a confié qu’elle a mal au cœur. Mal de voir qu’elle n’avance aucunement malgré ses multiples richesses. A l’en croire cependant, tout cela ne sera qu’un vieux souvenir si elle est installée à Kosyam. Elle a promis d’user de tous les moyens pour attirer les investisseurs afin de redynamiser la ville, avec également comme retombées, la création d’emplois au profit des jeunes. Avec Françoise à Kosyam, ce serait zéro chômage L’une des priorités de la candidate est aussi d’arriver à faire du zéro chômage au Burkina Faso. Ça semble, reconnait-elle, utopique mais elle pense qu’elle peut y arriver. Cela, à son avis, passera, également, par la réforme du système universitaire. « Le système universitaire me fait mal au cœur. Tout le monde sait que rien ne fonctionne. Les réformes sont bien, mais il ne faut pas réformer pour réformer », fait-elle remarquer. Françoise Toé, une fois à Kosyam, va s’inspirer de l’expérience des autres pays qui ont réussi le système LMD avant de faire appel à tous les acteurs de l’éducation, notamment les professionnels, les enseignants, les parents d’élèves pour réfléchir sur les solutions qui correspondent au Burkina. Bassératou KINDO |