AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiréLe monde de l’entreprise a été durement touché pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a abouti à la chute du pouvoir de Blaise Compaoré. Un an après ces événements, la situation des sociétés victimes des violences reste dans l’ensemble préoccupante. A ce jour, rares sont en effet les entreprises qui ont pu relancer un tant soit peu leurs activités, tant les dégâts ont été dévastateurs, aussi bien pour les employeurs que pour les employés. Au Burkina Faso, le monde de l’entreprise a payé le plus lourd tribut pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a mis fin au régime du président Blaise Compaoré. En effet, plus d’une centaine d’entreprises à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso ont fait l’objet de toutes sortes de violences : pillages, saccages, incendies. Ces violences ont été essentiellement dirigées contre les entreprises dont les responsables étaient proches du pouvoir déchu ou contre des entreprises qui étaient soupçonnées à tort ou à raison d’être liées au régime Compaoré. Ainsi, à Ouagadougou, TAN-ALIZ, société alors dirigée par Alizèta Ouédraogo, belle-mère de François Compaoré, frère cadet du président Compaoré, a été saccagée. Azalai Hôtel, dont les gérants ont eu la mauvaise idée d’accepter de loger les députés en vue du vote très contesté du projet de loi sur la révision de la Constitution, subira aussi dès les premières heures de la chute du pouvoir Compaoré avec la prise de l’Assemblée nationale, de plein fouet la colère des insurgés. A l’autre bout de la ville, à Ouaga 2000, Joly Hôtel qu’on disait appartenir à la Première Dame Chantal Compaoré, sera également vandalisé, pillé et saccagé. A la zone industrielle de Kossodo, la société Watam Kaizer verra également une de ses usines incendiée.
Bref, il sera fastidieux d’énumérer toutes les sociétés qui ont été touchées dans la capitale : Groupe OBOUF, Coris Bank, Faso Plast, UBA. Des difficultés de reprise des activités Un an après l’insurrection, la situation s’est empirée pour le monde de l’entreprise au Faso. En effet, rares sont aujourd’hui les entreprises touchées à Ouaga qui ont pu relancer leurs activités. Certaines comme Watam Kaizer ont mis en branle un plan B qui a permis de maintenir en activités les travailleurs en attendant de remettre en état de marche l’outil de production détruit. A Joly Hôtel, une remise en état de marche du bâtiment avait été entamée avec des réfections mais l’exercice a fait long feu. Le chantier est arrêté depuis quelques mois et les travailleurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer, ont donné de la voix ce vendredi 30 octobre 2015. A Azalai Hôtel, pas grand-chose n’a bougé sur le terrain depuis les événements, hormis la clôture de l’établissement. Le cas emblématique de TAN-ALIZ Le cas de TAN-ALIZ est emblématique du désarroi dans lequel se retrouvent les travailleurs des sociétés victimes des violences collatérales de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.
Devant la situation, le patronat et les syndicats se sont très tôt tournés vers les nouvelles autorités. Ainsi dès le 4 novembre 2014, le Lieutenant-Colonel Yacouba Zida, alors chef de l’Etat, recevait dans son ancien quartier général du Conseil économique et social (CES), les représentants du patronat qui sont venus lui soumettre leurs préoccupations. « Vos préoccupations seront prises en compte en vue de permettre une relance de l’économie », leur avait assuré Zida ce jour. De Zida et à son successeur Michel Kafando, l’un et l’autre ont promis le soutien du gouvernement aux travailleurs. Les entreprises ne sont pas aussi bien loties en matière de l’aide promise par le gouvernement, ce qui explique la léthargie dans laquelle se trouvent un bon nombre de sociétés depuis les événements. Grégoire B. Bazié |
Vos commentaires
1. Le 4 novembre 2015 à 07:58, par zwwa En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
Ca va aller il y a des gens qui sont décédés jusqu’à la ils n’ont pas eu justice, le mode de lutte qui a été choisi incombe "des dégât collatéraux" comme l’a si bien dit le journaliste donc ce n’est pas que les autres qui doivent payer la je pense que c’est votre part de contribution a l’édifice construit.... Du courage a vous ça va aller...
2. Le 4 novembre 2015 à 09:30 En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
Félicitations Bazié ; un bon papier sur un sujet dont personne n’en parle
3. Le 4 novembre 2015 à 13:17, par BOUDAF En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
Il faut avoir une attitude mentale positive,je pense que le gouvernement n’a pas eu la main libre pour travailler ce qui a fait beaucoup de mesure était resté en suspens ;ils n’ont plus trop de temps mais ils prendront des mesures dans le sens de remployer tous ceux qui souffrent actuellement
4. Le 4 novembre 2015 à 16:06, par mr En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
Quand vs detruiser des entreprises vs etes tj les perdents.
L’argent qui devrais aller a la construction d’ecol ou d’hopitaux servira a renbourser vs penser que les proprietaires vont souffrir ?
5. Le 5 novembre 2015 à 00:15, par assi En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
quand le pauvre ignore qu il est pauvre il pose ce genre d acte.je souffrait teriblement quand pour un oui ou non ont cassait les feux trycolor les bus voitures ect. sans penser a la situation du pays.ok l enfant croit faire mal a sa mere en chiant sur son dos mais helas...... a vos claviers.
6. Le 9 novembre 2015 à 13:43, par jan jan En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
On ne peut pas faire omelette sans casser des oeufs, au moins vous avez la vie, deux bras et deux jambes valides, c’est l’essentiel.
7. Le 22 novembre 2015 à 19:46 En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
Si la situation des entreprises qui ont ete saccage ont empire, c’est qu’ on a pas ateint notre objectif. Est-ce qu’ on avait saccage pour que meme vous vous relever ? Vopus savez pirkoi on a saccsage- la. Mwerde. pas de pitie.
Mais plus serieusement, votre situation a empire parce qu’ on vous demande de faire maintenant des affaires. En propre. Blaise ets parti et le Burkina des affaires devra s’ occuper de ses propres affaires maintenanty. Les Koukouskous, c’ est fini, djo ! Et d’ aileurs, en quopi c’est une information ? Au temps de Blaise, vous savez le nombre d’ entreprises serieuse qui ont ete noyees simplement parce qu’ elles voulaient garder leur ame ? Faut prendre gouter voir un peu solment !
8. Le 22 novembre 2015 à 19:49 En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
J’ avais dit que le haram que Tan- Aliz beneficiait de la part de sa belle famille chez qui ele a vendu sa file allait la sortir par les narines. Mais ca peut ssortir par pire. Elle a trop fait du mal aux gens et c’ est bon qu’ elle paie ca avant de quitter cette terre pour savoir que le vrai Dieu, c’est pas le dieu des vaudoumen buveurs de sang.
9. Le 27 novembre 2015 à 10:41, par Cami En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
Toi n08 qui parle de buveur de sang, depuis quand un vaudoumen a bu ton sang de pauvre -Là ? Qui veut ton sale sang là même ? Arrêter d mettre l’ huile sur le feu, vous pyromanes. En tout cas, sachez – le bien. On va se venger. Vous ne pouvez pas brûler nos maisons et on va se taire. On verra, bande de criminelles pouilleux de peuple.
Cami
10. Le 8 décembre 2015 à 22:11, par sidbala En réponse à : AN I de l’insurrection : La situation des entreprises saccagées a empiré
Les jaloux vont maigrir