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Martin Sawadogo, DTN du cyclisme : « Cette première victoire est bien pour le moral des coureurs »

lundi 2 novembre 2015.

 

Le Burkina a enfin sa première victoire d’étape du Tour du Faso 2015. L’étape courue entre Ouagadougou et Koudougou était longue de 97,5 kilomètres. A l’arrivée c’est Salifou Yerbanga qui s’est imposé. Dans cet entretien, le directeur technique national, Martin Sawadogo se réjouit de cette victoire et prévoit que celle-ci sonne le réveil des Etalons sur le Tour.

Lefaso.net : Le Burkina vient d’avoir sa première victoire d’étape sur le Tour du Faso 2015. Est-ce qu’on peut dire que la mayonnaise commence à prendre ?

Martin Sawadogo : La mayonnaise commence effectivement à prendre. Cette première victoire d’étape pour le Burkina à ce Tour faisait partie de nos objectifs. Nous avions déjà le maillot des sprints intermédiaires et il fallait tout faire ce matin pour le préserver. Nous avons donc travaillé à annuler les actions de tous ceux qui étaient proches du maillot des sprints intermédiaires.
Le troisième objectif était que si l’opportunité se présentait d’aller chercher la victoire d’étape et c’est ce que nous avons fait.

Est-ce qu’on peut espérer que cette victoire sonne le réveil des Etalons ?

Toute victoire est une motivation pour l’équipe. Je pense que cette victoire va remonter d’avantage tous les coureurs qui vont aller chercher les victoires.

Vous aviez annoncé au départ des ténors comme Rasmané Ouédraogo qui sont à la peine depuis le début du tour…

Je constate effectivement que les choses ne sont pas faciles au niveau du peloton. Par contre, Rasmané Ouédraogo a très bien travaillé aujourd’hui. Si on a sauvé le maillot des sprints intermédiaires, c’est parce qu’il est sorti très tôt pour aller enrayer l’attaque de l’Algérien Mansouri Abderrhamane qui était resté avec Aziz Nikiema au cas où il voudrait inquiéter le porteur du maillot jaune. Après ce travail physique, il est difficile pour le coureur d’exploser à l’arrivée. Chacun fait un travail au sein du groupe. Il est vrai qu’ils ne sont pas en forme comme lors des éditions précédentes mais ils réussissent un travail formidable à l’interne pour les autres.

Salif Bikienga a abandonné hier lors de l’étape Kombissiri-Kaya. Un mot…

Il a effectivement abandonné à la troisième étape. J’ai constaté que c’est par manque de forme. Il a d’abord eu un choc lors du championnat national. Cela ne l’a pas empêché de participer au stage de Diébougou pour préparer ce tour. Au sein du groupe, l’esprit de camaraderie régnait. Puisque, comme vous le savez, il y a eu la réconciliation entre lui et Rasmané Ouédraogo. Il n’y a vraiment pas eu d’accroc qui l’ait poussé à abandonner. C’est seulement l’expression d’une méforme.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net



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