Tour du Faso : Les Etalons à la peine après trois étapesLa troisième étape du Tour du Faso s’est courue ce dimanche 1er novembre 2015 entre Kombissiri et Kaya. Longue de 142 km, elle a été remportée par l’Erythréen Michael Habtom, qui a réussi à l’arrivée à occuper les trois premières places. Le Burkina récupère le maillot des points chauds avec Abdoul Aziz Nikiema. Trois étapes et toujours aucune victoire pour le Burkina. Le Tour du Faso 2015 semble bien être au-dessus des capacités des Etalons. Au cours de cette troisième étape longue de 142 km, les Etalons cyclistes n’ont pas réussi à s’imposer parmi les 63 coureurs qui ont pris le départ à Kombissiri. Les Burkinabè tentent de s’imposer
A la sortie de Ouagadougou en direction de Ziniaré, les Etalons tentent une échappée. Mais ils sont très vite repris à Kossodo. Les Algériens essaient aussi de prendre de la distance mais leur sort n’a guère été meilleur à celui des Burkinabè. A Loumbila, alors que le peloton dans lequel se trouvait le maillot jaune faisait du 40 km/h, deux Burkinabè et un Algérien accélèrent et se détachent du lot. L’écart va se creuser jusqu’à dépasser la minute. Parmi eux, le N°1, Aziz Nikiema. Soutenu dans ses efforts par Yacouba Yaméogo, il décroche le deuxième sprint intermédiaire à Ziniaré. Les Etalons en souffrance A la sortie de Korsimoro, les Erythréens qui étaient restés jusque-là timorés prennent les fuyards en chasse. Ils annulent très rapidement l’échappée et prennent la tête de la course. Mekseb Debesay et Michael Habtom prennent les choses en mains et choisissent de remporter l’étape. Ils s’éloignent sous le regard impuissant des Burkinabè qui étaient non seulement épuisés physiquement, mais connaissaient aussi des pannes techniques. C’est le cas de Rasmané Ouédraogo qui était obligé de changer de vélo à quelques kilomètres de Kaya. Une minute 20 secondes séparent désormais les deux hommes du peloton. A la ligne d’arrivée, on annonce l’arrivée de deux coureurs. Les populations ne tiennent plus sur place. « Est-ce qu’il y a un Burkinabè parmi les deux-là ? », nous a demandé un supporteur. Difficile d’y répondre car la réalité était autre : deux Erythréens mènent la course. Michael Habtom, franchit la ligne d’arrivée sans pression, suivi de Mekseb Debesay. Ils sont suivis par leur coéquipier, Yonatan Hailu. L’Erythrée rafle les trois premières places et s’impose pour la deuxième fois, après Ouahigouya, sur ce tour. Le Maillot jaune reste sur les épaules de Lahsaini Mouhssine du Maroc. Les Etalons ont récupéré le Maillot des sprints intermédiaires. Jacques Théodore Balima |
Vos commentaires
1. Le 2 novembre 2015 à 12:30, par Elmagnifico En réponse à : Tour du Faso : Les Etalons à la peine après trois étapes
Pourquoi les Etalons ne gagnent pas une étape ? C’est simple, ils font un mauvais body building lors de leur préparation en développant les muscles des bras et en oubliant ceux des pieds. Comment ? Remarquez que l’Erythrée vient de participer au tour de France du Cyclisme. Le Maroc et l’Algérie sont des pays hautement montagneux. Si nous voulons nous mesurer à ces nations il vaut mieux préparer nos Etalons cyclistes conséquemment. L’Ouest du Burkina notamment le trajet Bobo-Dioulasso/Banfora et le Sud-Ouest par Diebougou/Gaoua ou Gaoua/Galgouly via Kampti sont des trajets ou les Etalons peuvent bien se préparer. Vous me direz que les Etalons y étaient. Et même plus, au Cameroun si montagneux. Oui ! Mais pour combien de jours ? Et ils étaient au nombre de combien ? Quand on fait un regroupement c’est pour un objectif dans lequel on jette tout son dévolu et toute son ambition. Maintenant si après le regroupement souvent très court vous permettez que les cyclistes rejoignent leur famille, alors la tentation qu’ils fassent un Tour dans les draps avant le Tour du Faso est grande. Et ne soyez donc pas surpris de voir des garçons aux muscles de catcheurs mais vides d’énergie (cette dernière a été vidée au lit) et incapables d’avaler une colline comme Nabmatenga qui est de 3% de rampe contrairement aux concurrents Erythréens, Algériens et Marocains qui vient de contrées ou facilement les rampes varient de 3 à 8%. Vous conviendrez que pour ces derniers le Tour du Faso qui se roule dans une zone quasi plate est juste pour eux un jeu d’enfants.
Je ne connais pas les règles du cyclisme mais avouons qu’aligner trois équipes dans une compétition à domicile de surcroît et y sortir bredouille est tout de même honteux ! Il faut que nos sportifs toutes catégories confondues, y compris l’encadrement, aient du cœur dans ce qu’ils font et qu’ils sachent que le nom Etalon rime avec noblesse, force de caractère, endurance, élégance, succès, honneur et respect à la patrie et non étalage de platitude et d’incapacité !
Les mossi disent que les maux d’abdomen ne sont pas propres aux hommes, juste pour dire qu’en matière de cyclisme il faut savoir choisir les forces en présence : un cycliste, outre les qualificatifs propres à un sportif est par nature grand, athlétique et élégant (ma mémoire me dirige vers un Sayouba Zongo lelion, Karim Yameogo, longman Fancais…). Maintenant si vous présentez une équipe de rabougris ne soyez pas étonnés que tout soit court-court !