PAN AFRICAN TAMBAO : les travailleurs demandent au gouvernement de sauver leur emploiLe collectif des travailleurs victimes de la suspension des activités de la société Pan African Tambao a animé une conférence de presse le mercredi 16 septembre 2015 au Centre d’éducation ouvrière. L’objectif de cette rencontre était d’attirer l’attention de l’Etat sur la nécessité de la reprise des activités de la société minière avant le 14 octobre 2015, date à laquelle, la période de chômage technique prend fin. Des négociations étaient prévues entre le gouvernement et la société minière le 21 septembre 2015. Cependant, elles n’ont pas pu se tenir à la date prévue à cause de crise politique qu’a connue le pays suite au putsch du 16 septembre 2015. A la date du 16 septembre 2015, le compte à rebours a commencé pour les travailleurs de la société Pan African Tambao, « nos préoccupations restent et demeurent en l’Etat. En effet, si dans les trois semaines à venir, les suspensions ne sont pas levées malgré l’annonce de l’ouverture des négociations, le licenciement massif que nous craignons tant,risque d’arriver au détriment de nos familles en cette période de rentrée des classes » a laissé entendre Salifou Kassia, représentant du personnel de la société Pan African Tambao. En rappel, le collectif a tenu une rencontre le 27 août 2015. Le but était d’exiger du gouvernement la reprise des activités de la mine. Depuis lors, des démarches ont été entreprises, des échanges ont été faits avec le ministre des mines et de l’énergie, et le 21 septembre 2015, la société était conviée à la table des négociations avec le gouvernement. Bonus de signature Selon Salifou Kassia, des preuves qu’il détient de la société minière, le payement du bonus s’est fait entre août et décembre 2012. En effet, à la date du 28 août 2012, Pan African Tambao a envoyé une correspondance à l’Etat Burkinabè lui demandant de communiquer un numéro de compte sur lequel la société pourra virer le bonus de 5 milliards annoncé lors de la signature de l’accord de partenariat. A la suite de cette lettre, le gouvernement, par le biais du ministre de l’énergie, a répondu par une lettre du 5 septembre 2012 à travers laquelle il mentionne le numéro de compte sur lequel les fonds seront virés. Alors, le 11 septembre 2012, L’Etat Burkinabè reçoit un avis de la BCEAO l’informant que les 5 milliards ont été virés sur le compte. Ensuite, le 5 décembre 2012, la société a adressé une correspondance à l’Etat lui demandant un accusé de réception de la dite somme. C’est ainsi que le 10 décembre, il y eut un accusé de réception de la direction générale du budget qui accuse réception de la somme et cet accusé de réception est transmis à la société par une lettre du ministre des mines qui date du 19 décembre 2012. Les travailleurs restent donc convaincus de la bonne foi de leur employeur et espèrent qu’un accord à l’amiable sera trouvé entre l’Etat burkinabè et Pan African Tambao afin de sauver leur emploi. Nicole Ouédraogo (Stagiaire) |
Vos commentaires
1. Le 29 septembre 2015 à 06:30, par Un Passant En réponse à : PAN AFRICAN TAMBAO : les travailleurs demandent au gouvernement de sauver leur emploi
Chers travailleurs, c’est possible mais on examinera après tout ce brouhaha que Diendere et l’ex-RSP nous impose
2. Le 29 septembre 2015 à 12:52, par Le Bourgeois En réponse à : PAN AFRICAN TAMBAO : les travailleurs demandent au gouvernement de sauver leur emploi
Vous valez mieux, vous avez déjà des emplois que vous voulez sauver ! La priorité c’est ceux qui n’en ont pas encore !
3. Le 15 octobre 2015 à 22:07, par pabegba En réponse à : PAN AFRICAN TAMBAO : les travailleurs demandent au gouvernement de sauver leur emploi
Nous prions que Dieu vous préserve du chômage. Même à mon pire ennemie je ne souhaite pas cela. Prions que le Seigneur pourvoie au besoin de ceux qui sont à la recherche.