Conférence de Paris sur les changements climatiques : Le Burkina se prépare à prendre part activementEn prélude à la conférence des parties de la convention- cadre des nations unies sur les changements climatiques (COP21/CMP21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, le ministère de l’environnement et des ressources halieutiques a organisé un atelier de présentation de la contribution du Burkina en vue, d’une part de la réduction des gaz à effets de serre et, d’autre de s’adapter aux changements climatiques. C’était ce mardi, 25 août 2015 à Ouagadougou. Ouvert par le discours de la représentante de l’ambassadeur de France, véronique Dan, l’atelier a été sanctionné par la présentation du document de contribution du Burkina Faso. Selon Hany Shalaby, chef d’équipe INDC, « ce document est une contribution aux efforts mondiaux et globaux aux changements climatiques. C’est une feuille de route jusqu’en 2030 pour montrer la participation active du pays à ces efforts internationaux. Il comporte les techniques d’adaptation, d’atténuation afin de maintenir les températures au-dessous de 2 degrés ». La contribution nationale déterminée (INDC) a été élaborée par le ministère de l’environnement et des ressources halieutiques, de concert avec le Conseil national de l’environnement et du développement durable(CONEDD). Selon la représentante de l’ambassadeur, le projet a été financé par la France afin de rendre effective la conférence de Paris sur l’environnement. Il s’agit, explique-t-elle, de faire de cet événement un succès et d’aboutir à un accord universel et ambitieux sur le climat. A l‘en croire, le Président français, François Hollande et le ministre des affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius, ont souhaité accompagner des pays amis pour qu’ils puissent participer à la limitation de l’augmentation de la température qui touche la planète. Elle a, de ce fait, félicité le Burkina Faso, qui s’est fixé pour objectif la réduction de la production des gaz à effet de serre (GES) entre 6% à 29%. Ainsi, le Burkina Faso va grossir le lot des six pays africains qui ont déjà rendu leur copie. Ce sont le Gabon, l’Ethiopie, le Kenya, le Benin, le Maroc, et dernièrement la République démocratique du Congo. Il est aussi ressorti qu’à la date d’aujourd’hui, près de 40 pays ont présenté leurs contributions, parmi lesquels, de grands émetteurs de dioxyde de carbone notamment les Etats-Unis et la Chine. Ce qui constitue « un signe d’espoir pour la réussite de cette conférence de la dernière chance ». Diane Kagambèga (stagiaire) |