Coupe de l’ambassadeur du Japon en Karaté Do : Une de plus pour Kikai Epervier Club de OuagadougouCette année encore, les « Eperviers » ont volé plus haut que les « pigeons ». Ils ont dicté leur loi en karaté-Do lors de la coupe de l’Ambassadeur du Japon, Futaishi Masato, qui a connu son épilogue dimanche 23 août 2015 au gymnase de l’institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et des sports (INJEPS). Cinq médailles d’or dont quatre en kumité et une autre en kata ont été raflées par les coéquipiers de Théophile Silga. En 2014, ils avaient émerveillé le jury et le public. L’aventure continue pour eux. Menés par le charismatique, Théophile Silga, ils viennent de confirmer leur suprématie sur le tatami. Devant un parterre de personnalités diplomatiques, politiques et militaires, les karatékas issus des 17 équipes en compétition ont livré des combats et des katas de belle facture. La coupe qui a débuté la veille, le samedi 22 aout, a mobilisé vingt arbitres professionnels venus sanctionner les mouvements des disciples.
« Le Karaté-Do n’est pas un simple sport. C’est un art de vivre. Il tend vers la maitrise du corps et de l’esprit », soutient l’ambassadeur Futaishi Masato. Il demeure convaincu que la pratique de cet art martial est « fort utile pour l’épanouissement de la personne, pour la construction d’une société disciplinée et pour le renforcement des liens d’amitié entre les deux peuples ». Et parlant d’amitié, la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Japon se porte bien et elle est « très rapprochée » à en croire Francis Nacoulma. En route pour les jeux africains
« Ne revenez pas bredouilles », a lancé Francis Nacoulma.Lors des prochains jeux africains qui se dérouleront en septembre prochain à Brazzaville, le Burkina Faso sera représenté en karaté-do en plus de neuf autres disciplines. Les rênes de l’équipe des sept karatékas (cinq garçons et deux filles) seront confiées à Théophile Silga, le champion en titre des plus de 84 Kg. Les karatékas semblent déterminés à aller jusqu’au bout mais les conditions ne sont pas toujours bonnes. Et pour Silga, les difficultés se résument à l’absence de dentiers lors des combats, aux entrainements sur bétons et au manque de moyens financiers. Herman Frédéric BASSOLE |