Saison agricole inquiétante : Les mesures palliatives du gouvernementLa situation agricole au Burkina Faso n’est pas « reluisante », a reconnu le ministre François Lompo. C’était le mardi 14 juillet 2015, à l’occasion d’une séance du cadre d’échanges gouvernement- média, ‘’Face à la presse’’. Toutefois, des mesures pour mettre les populations à l’abri du pire, sont prévues. Des mesures qui vont des conseils techniques en direction des producteurs à l’irrigation de complément pour la campagne sèche, en passant par la mise en branle de l’opération saaga, et par le renforcement des stocks de la SONAGESS (Société nationale de gestion du stock de sécurité). Les formations nuageuses constatées ces derniers temps laissent espérer… Déjà, l’après-saison hivernale 2015-2016 fait l’objet de mesures gouvernementales. En effet, annonce le ministre, une « irrigation de complément pour la campagne sèche » est envisagée pour compléter la production. Elle devra « coûter autour de 5 milliards », selon M. Lompo. Et ce sont 3 200 ha de nouveaux bas-fonds qui vont être aménagés, et 1427 périmètres d’irrigation réhabilités. Encore faut-il qu’il y ait des barrages viables. Or, à ce jour, il n’y a que trois barrages dont le niveau de remplissage a atteint 100%. En attendant, « la situation de la campagne n’est pas du tout reluisante », a relevé le ministre de l’Agriculture. En effet, l’ensemble du pays connaît une « installation difficile et tardive » de la pluviométrie comparativement à l’année dernière. « Cependant, dira le ministre Lompo, les formations nuageuses constatées ces derniers temps laissent espérer que le régime de la mousson va s’améliorer afin de permettre une installation effective et une poursuite de la campagne ». 5 millions de tonnes de céréales attendus Une campagne de saison humide officiellement lancée le 4 juin dernier à Yako, et de laquelle le gouvernement dit attendre 5 millions de tonnes de céréales soit une augmentation de 13% par rapport à la campagne agricole 2014-2015 ; 1,6 millions de tonnes de cultures de rentes, environ une hausse de 3% par rapport à la campagne passée ; 1 million de tonnes d’autres cultures vivrières, soit une hausse de 50%. Les intérêts des enfants victimes de pédophilie seront défendus et protégés
Quant à son collègue en charge de la Coopération régionale, Moussa Nébié, il a laissé entendre que les 186 compatriotes expatriés du Gabon doivent tous, avoir regagné à ce jour, leurs villages. En effet, précise-t-il, ils n’avaient pas à passer plus de 48h dans les locaux où ils ont été accueillis à leur arrivée. Et c’est le ministère de l’action qui avait la charge de veiller sur eux et de les aider à retrouver leur bercail. Fulbert Paré |