Ramadan : Rupture collective du jeûne avec l’ambassadeur de France au BurkinaLe bureau exécutif national du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a convié des acteurs politiques et de la société civile, mais aussi l’ambassadeur de France au Burkina pour prendre part à son Iftar ou la rupture collective du jeûne. C’était le 10 juillet 2015 au siège de l’association à Ouagadougou. Bien que catholique pratiquant, le diplomate français a répondu à l’invitation. Il en a profité pour insister sur la nécessité d’aider les plus vulnérables afin qu’ils ne se fassent pas embrigader par des pseudo-djihadistes, se réclamant à tort de la religion du prophète Mahomet. « La rupture du jeûne de ce soir avec nos invités perpétue la pure tradition du prophète (SAW) et traduit l’essence même de ramadan », a rappelé d’entrée Moussa Nombo, le président du CERFI. Ainsi, étaient invités à cet Iftar (rupture collective du jeûne), des institutions et ministères, des ambassades, des partis politiques et des organisations de la société civile. Le président Nombo n’a pas manqué de leur traduire la gratitude et la reconnaissance du CERFI, de ses sympathisants et de tous les musulmans du Burkina. Pour les efforts consentis au quotidien pour préserver la paix et permettre au peuple burkinabè d’espérer des lendemains meilleurs. Nécessité d’un traitement équitable entre confessions religieuses
Comme il fallait s’y attendre, la situation politique nationale s’est invitée dans échanges. Le président du CERFI a saisi l’occasion de la présence des acteurs politiques pour rappeler ce qui avait déjà fait l’objet de préoccupations aussi bien pour les musulmans que les autres citoyens épris des valeurs d’équité, de justice, de démocratie et de paix. Ces préoccupations avaient fait l’objet d’une recommandation lors de la rencontre des cadres musulmans tenue en juin dernier à Ouagadougou. Elle s’intitulait ainsi qu’il suit : « Les populations ont réaffirmé leur attachement à un traitement équitable entre confessions religieuses dans la représentativité au sein des instances décisionnelles et de gouvernance publique dans notre pays ». D’ailleurs, les principes de la démocratie ne prônent- ils pas l’égale participation de tous dans la gestion de la chose publique ? Moussa Diallo |
Vos commentaires
1. Le 13 juillet 2015 à 09:10, par T.O En réponse à : Ramadan : Rupture collective du jeûne avec l’ambassadeur de France au Burkina
Très très belle initiative de la part du CERFI, je ne suis pas musulman mais je reste convaincu qu’en ces temps difficile que traverse cette religion à la base de paix, surtout auprès des occidentaux, il est salutaire d’inviter l’ambassadeur d’un pays touché par les fous de la religion. Montré aux gens que le vrai islam, est celui ou tout le monde vie en harmonie, en paix et surtout dans la tolérance.