Mouvements citoyens africains : Vers la mise en place d’une plate-forme panafricaineC’est par une conférence de presse que les mouvements citoyens africains ont clos ce 30 juin 2015 à Ouagadougou leur rencontre de deux jours tenue en marge de la onzième édition du festival Ciné droit libre. Lecture de la synthèse des travaux, lecture de la déclaration de Ouagadougou, échanges avec les journalistes. Ce sont là les grands moments de la conférence de presse tenue ce mardi 30 juin 2015 à Ouagadougou par les mouvements citoyens africains, en marge de la 11e édition du festival Ciné droit libre. Les animateurs ont été entre autres, Didier Awadi, Abdoulaye Diallo de Semfilms, Fadel Barro du mouvement Y’en a marre du Sénégal, Ollo Mathias Kambou du Balai citoyen. ‘’Déclaration de Ouagadougou’’
Une déclaration dite de Ouagadougou a sanctionné la présente rencontre. Dans cette déclaration, les participants ont affirmé leur volonté d’aller vers la mise en place en place d’une plate- forme panafricaine, probablement dans le premier trimestre de 2016 au Sénégal. Question du financement des mouvements La question du financement des mouvements citoyens, objet souvent de critiques, a polarisé une bonne partie des échanges avec les journalistes. Les conférenciers n’en ont pas fait un tabou. La question, assurent-ils, a été longuement débattue dans la transparence lors des travaux de la rencontre. « Si d’autres sources de financement ont été exclues, les financements des organismes occidentaux partageant les idéaux des mouvements citoyens sont les bienvenus ». « Nous n’avons pas de problème avec le financement des organisations occidentales », laisse entendre Abdoulaye Diallo. Pour Fadel Barro, militer dans un mouvement comme Y en a marre ne signifie nullement épouser le misérabilisme, assurant que son mouvement est en mesure de gérer des milliards pour le bien-être des populations. Grégoire B. Bazié |
Vos commentaires
1. Le 1er juillet 2015 à 09:45, par FasoLibre En réponse à : Mouvements citoyens africains : Vers la mise en place d’une plate-forme panafricaine
Courage mes frères !
C’est par ce moyen que l’on peut unifier l’Afrique, la développer. Nous ne pouvons plus compter sur les hommes politiques et les politiciens.
VIVA AFRICA !