Clôture SICABAT 2015 : Pari réussi pour les organisateursLa 10e édition du Salon international du bâtiment et des travaux publics a fermé ses portes dans la soirée du 21 juin 2015. Après quatre jours d’expositions, de rencontres et d’échanges, le promoteur Yvon Bassolé reste globalement satisfait de l’événement. Même si à la descente des rideaux le monde se faisait très rare, près de 3000 visiteurs ont afflué au salon du 18 au 21 juin. Exposants et organisateurs s’estiment heureux de cette performance quand bien même le nombre aurait pu être plus grand. L’une des entreprises très en vogue à ce 10e SICABAT demeure sans conteste le sponsor et parrain de l’événement, l’entreprise CIMFASO. Moins d’un an après son ouverture, elle a tenu à être aux premières loges en s’inscrivant en droite ligne du thème « Agir ensemble pour un développement urbain durable ». La Tunisie, invitée d’honneur, était également fort représentée durant ce salon. La cérémonie de clôture était certes sobre en parole mais riche en animation. « Si le SICABAT n’existait pas, il aurait fallu le créer », dixit Daouda Ouédraogo, président du comité scientifique du salon dont l’objectif est d’évaluer les avancées technologiques. Pour lui, « quand le bâtiment va, tout va ». De ce fait, il a félicité le promoteur Yvon Bassolé d’avoir organisé ce grand rendez-vous malgré le contexte de crise. De la conviction et du courage, il en a fallu à l’homme pour tenir dix éditions car « au début ce n’était pas évident », précise Ignace Sawadogo, directeur du CICAD. Et même si le salon a gagné en maturité et en qualité en termes d’organisation et de participants, il a rassuré M. Bassolé que sa structure s’investira davantage pour que les entreprises burkinabè s’approprient le salon car celui-ci permet d’avoir « de nouvelles idées et de découvrir de nouveau matériaux et procédés de construction » Herman Frédéric BASSOLE
Rodrigue Ilboudo, responsable des ventes à CIMFASO En plus de cela, il y a le début du carême. Tout cela ne motive pas les populations à sortir surtout que le Salon ferme à 19 heures, au moment où les musulmans sont entrain de rompre le jeûne. Nous comprenons cela et ce n’est que partie remise. Nous encourageons les organisateurs à continuer de promouvoir le SICABAT car cette 10e édition est une édition de la maturité. Si j’ai bien écouté le mot du commissaire général à l’ouverture, il y aura une ouverture avec les autres pays tels que l’Afrique du Sud à la prochaine édition. Cela va contribuer à renforcer le partenariat Sud-Sud. Nous les encourageons également à mener plus d’actions de communication pour qu’il y ait un plus grand engouement. Eva Francine BAYALA, chargée de développement commercial de « Ecodufaso » Issiaka SIDIBE, visiteur C’est ma toute première fois de venir ici. J’ai été édifié par les expositions des camions poids-lourd qu’il y a dehors. Quand on parle de SICABAT, on voit tout de suite le bâtiment, alors qu’il y a aussi de gros engins de chantier. C’est bien mais le prix d’entrée reste un problème. Pour moi, on aurait pu par exemple fixer un prix de 1000 F pour toute la durée du salon. C’est agaçant de devoir payer 500F pour chaque fois qu’on doit revenir ici. Propos recueillis par H.F.B. |