Consulat du Burkina Faso à Abidjan : Daouda Diallo a reçu ses compatriotes résidant à AboboA leur demande expresse, les Burkinabè résidant dans la commune populaire d’Abobo (Abidjan) ont été reçus le jeudi 18 Juin 2015 par le Consul général Daouda Diallo. Ils ont indiqué avoir accompagné les deux imams El hadj Sawadogo Souleymane et Traoré Ibrahim récemment investis par le Conseil supérieur des Imams (COSIM) de Côte d’Ivoire, à l’effet d’exprimer leur gratitude au diplomate Diallo, du fait que celui-ci les avait honorés en prenant part à la cérémonie d’investiture le 2 mai 2015 à Abobo. Soutenus par le Chef central d’Abobo, Derra, et les délégués consulaires et du délégué CSBE Kouanda Assane, les hommes de Dieu parmi lesquels l’on notait l’imam Lamine Sarba, représentant son cadet le Cheik Sarba, ont fait des prières et des intercessions au profit du Consul et de ses collaborateurs. En même temps qu’ils lui ont traduit leur engagement à œuvrer sous son autorité au bien de la communauté burkinabè au sein de laquelle leur commune veut être un modèle. Après quoi, ils ont offert à l’autorité un carton de sucre tout en lui souhaitant de passer un bon mois de ramadan. En réponse, Daouda Diallo entouré de ses plus proches collaborateurs leur a exprimé sa reconnaissance estimant que cette rencontre intervenant dès le premier jour du saint mois du Ramadan était de bon augure. ‘’Cela nous donne encore plus de force pour aller de l’avant. Quand on honore l’autorité, ce n’est pas une personne qu’on honore, mais c’est le pays qu’il représente’’, a expliqué Daouda Diallo, qui a rassuré les uns et les autres que toutes les difficultés souvent ressassées notamment la question de la carte de séjour sont traitées sans bruit. ‘’Nous sommes en contact permanent avec l’Administration centrale à Ouagadougou par courrier et par le biais du téléphone’’, a-t-il révélé. Il a par ailleurs saisi cette opportunité pour faire passer des messages forts en direction de la diaspora, notamment une exhortation à ceux qui habitent les quartiers précaires à savoir anticiper et trouver des solutions palliatives, car l’Etat ivoirien a dénombré 52 sites qui seront très bientôt détruits. Emile Scipion ILBOUDO, Journaliste, correspondance particulière |