Dossier Norbert ZONGO : Le gouvernement du Burkina Faso en phase avec la CADHPLa Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a ordonné le vendredi 5 juin 2015 à l’Etat burkinabè de "reprendre" l’enquête sur les meurtres en 1998 du journaliste Norbert Zongo et des trois personnes qui l’accompagnaient. Dans leurs décisions, les juges de cette Cour ordonnent à l’Etat burkinabè de verser 25 millions de francs FCFA à chacun des conjoints, 15 millions à chacun des enfants et 10 millions à chacun des mères et pères de Zongo et ses compagnons. La Cour a demandé en outre aux autorités du Burkina Faso de "lui soumettre, dans un délai de six mois un rapport sur l’état d’exécution de l’ensemble des décisions prises dans le présent arrêt". En attendant une notification officielle de cet arrêt, le gouvernement burkinabè prend acte des décisions de la CADHP. Il salue le travail de la CADHP qui lutte sans relâche contre l’impunité et pour l’avènement d’une justice équitable pour tous les Africains. Dans cette logique, le ministre en charge de la justice a instruit, par lettre n°2014-079/MJDHPC/CAB DU 23 décembre 2014, le Procureur général près la cour d’appel de Ouagadougou de procéder à la réouverture du dossier. Par ailleurs, le Conseil des ministres du 04 mars 2015, a instruit le ministre en charge de la justice de prendre les mesures idoines afin qu’une suite diligente soit donnée aux affaires Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, Boukary DABO, Flavien NEBIE, Salif NEBIE, les découvertes macabres chez François COMPAORE ainsi que les crimes et délits commis contre les personnes et les biens commis lors de l’insurrection populaire de fin octobre 2014. Le Service d’information du gouvernement |