Violences au Burundi : Le C.A.R condamne les actes de barbarie et réaffirme son soutien au peuple en lutteL’arrêt du 4 mai 2015 de la Cour constitutionnelle burundaise dont la substance, citée par le journaliste du Groupe de presse IWACU (les voix du Burundi) révèle l’ignominie la plus absurde des gardiens du respect de la Constitution burundaise du 18 mars 2005. La cour Constitutionnelle saisie par 14 sénateurs du parti au pouvoir le 28 avril 2015 au sujet de l’interprétation des articles 96 et 302 de la constitution suscitée, a déclaré la saisine régulière et s’est également estimée compétente en la matière, en stipulant en conclusion que : « la Cour constitutionnelle déclare la saisine régulière, se déclare compétente pour statuer sur la requête en interprétation des articles 96 et 302 de la Constitution et déclare la requête recevable. Dit que l’article 96 veut dire que le nombre de mandats au suffrage universel direct est limité à deux seulement et l’article 302 crée un mandat spécial au suffrage universel indirect et qui n’a rien à voir avec les mandats prévus à l’article 96. Dit pour droit que le renouvellement une seule et dernière fois de l’actuel mandat présidentiel au suffrage direct pour cinq ans, n’est pas contraire à la Constitution de la République du Burundi du 18 mars 2005 ». Quant à l’article 302, il dispose « qu’à titre exceptionnel, le premier Président de la République de la période post-transition est élu par l’Assemblée Nationale et le Sénat élus réunis en Congrès, à la majorité des deux tiers des membres. Si cette majorité n’est pas obtenue aux deux premiers tours, il est procédé immédiatement à d’autres tours jusqu’à ce qu’un candidat obtienne le suffrage égal aux deux tiers des membres du Parlement. En cas de vacance du premier Président de la République de la période post-transition, son successeur est élu selon les mêmes modalités prévues à l’alinéa précédent. La lecture de l’article 96 ne saurait souffrir d’aucune interprétation que celle de la clarté et de la précision. A moins d’être de l’école des gardiens de la constitution Burundaise, cette disposition est aussi claire et limpide que « l’eau de roche ». La lecture aveugle faite par les valets du régime Nkurunziza dépositaire de la loi fondamentale Burundaise, rattache les conséquences de l’article 96 aux dispositions de l’article 302 dont l’interprétation qu’ils en déduisent demeure tout aussi stupide que leur vision étriquée à vouloir perpétrer le règne d’un clan au pouvoir. Et pour parfaire leur dessein servile, les membres de la cour constitutionnelle Burundaise se sont prononcés sur la candidature de Pierre Nkurunziza en ces termes : « La Cour constitutionnelle dit pour droit que le renouvellement une et dernière fois de l’actuel mandat présidentiel au suffrage universel direct pour cinq ans n’est pas contraire à la constitution du Burundi du 18 mars 2005 ». Sacrée cour constitutionnelle !!!!!!!!!!!! L’acte le plus bas, honteux et le plus ahurissant en Afrique sous ce 21ème siècle naissant. Seulement si le ridicule pouvait encore tuer en Afrique !!!!!!!!!!!!!!! Le Citoyen Africain pour la Renaissance (CAR) pour sa part, prenant acte des attitudes les plus abominables des gardiens de la constitution burundaise, fidèle à ses objectifs de respect de l’Etat de droit, de respect des institutions et des valeurs républicaines, de la bonne gouvernance et du principe de l’alternance au pouvoir, s’érige énergiquement contre la répression farouche et aveugle que subit le peuple Burundais épris de paix, de justice et de démocratie et par conséquent,
Le Service communication |