Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contributionLe ‘’National democratic institute’’ (NDI) a organisé un atelier de restitution des résultats d’une étude sur les priorités des citoyens burkinabè pendant et après la Transition. C’était le vendredi 8 mai 2015, à Ouagadougou, en présence d’acteurs politiques, d’acteurs de la société civile, et de bien d’autres acteurs dont le rôle dans la conduite de la vie politique est non-négligeable. Réalisée par le Centre de suivi et d’analyse citoyens des politiques publiques (CDCAP), la dite étude a été commanditée par le NDI. Une étude qui intervient, précise la Représentante résidente du NDI, Aminata Faye Kassé, dans le cadre d’un « programme qui vise à renforcer la participation efficace des acteurs électoraux dans le processus de l’élection présidentielle ». Une approche qualitative, et de multiples questions abordées
Elle a été conduite suivant une « approche purement qualitative de recherche ». Une approche qui a été assise sur la réalisation de « focus groups » dans sept régions du pays. Au centre de ces « focus groups », ont été mises des questions relatives entre autres, à la perception du gouvernement de transition et de son action, à l’attitude des citoyens par rapport à l’avenir du pays, aux attentes et aspirations des citoyens vis-à-vis des dirigeants actuels et à venir après les élections, aux préoccupations sectorielles entrant dans le cadre du développement socio-économique (économie, éducation, corruption, justice, santé). Un outil d’aide à l’élaboration de propositions
Les résultats rappellent, foi de l’Ambassadeur du Royaume de Danemark dans notre pays, aux leaders politiques, que les populations attendent beaucoup d’eux. Relevant au passage que son pays a accordé au ‘’Burkina Faso de Transition’’ un appui financier de l’ordre d’un milliard de FCFA, le diplomate danois a exprimé son invite à l’endroit de « tous les acteurs » de la Transition, à s’inscrire dans le respect des « standards internationaux » de sorte à organiser des élections « inclusives », « libres », « transparentes » et « justes ». L’étude, le début d’un travail intense
A en croire la Représentante résidente de NDI, la présente étude « n’est que le début d’un travail intense ». Déjà, a-t-elle annoncé, « Dans les prochains jours, nous accompagnerons, dans la mesure de nos possibilités, des partis et coalitions dans la formulation de leurs propositions de base ». Fulbert Paré |
Vos commentaires
1. Le 9 mai 2015 à 10:39, par Vérité En réponse à : Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution
C’est quoi comme article ça ? Sur des rapports du genre, l’article doit donner au moins les 2 ou 3 premières préoccupations prioritaires (haut de l’échelle) et les 2 ou 3 dernières (bas de l’échelle). Si les organisateurs n’ont pas mis à votre disposition le rapport, alors vous refusez d’écrire là-dessus.
Quand l’ambassadeur parle de standards internationaux, il faut qu’il sache que le Burkina n’est pas l’International. Si ces standards ne collent pas à nos réalités, mentalités et niveau d’instruction, on les mettra de côté. Ils nous ont flatté depuis lgtps avec leurs standards, sachant que les populations, les peuples ne sont pas les mêmes. Sachant que même dans leur pays, il fallu de la rigueur (ce qu’ils appellent souvent à tort dans nos pays dictature), pour discipliner les gens avant de lâcher progressivement.
J’en fais cas pour que les dirigeants et surtout les populations elles-même en prennent conscience. Nous nous sommes tus et avons laisser assassiner Sankara, qui était sur la bonne voie de RIGUEUR et de TRAVAIL. Les médias occidentaux ont lavage de cerveau aux populations, racontant du n’importe quoi... Aujourd’hui beaucoup se sont rendu compte ce que Sankara était la vrai et bonne chose. Les locaux qui font ses études avec les financiers, ne doivent pas se laisser berner. Il est temps que nous prenions conscience de qui nous sommes (d’une manière sincère) et honnêtement choisir la voie à suivre.
2. Le 9 mai 2015 à 11:29, par Unpatriote En réponse à : Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution
Bonjour,
Tout d’abord, je tiens à remercier NDI pour l’initiative. Il faut cependant que nous soyons attentifs sur ce que le peuple a réellement besoin. De fois, certaines études ne sont pas necessaires. Pas besoin d’interroger un vilage (ou une communauté) qui ne dispose pas de centre de santé, d’école ou d’eau potable sur ce qu’il attend du gouvernement. Leur réponse ne surprendra pas. Le peuple a besoin d’actions concrètes.
3. Le 10 mai 2015 à 08:00, par souroukounibalokoh En réponse à : Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution
Du ridicule, il n’y a t’-il pas d’intellectuels dans les partis politiques à mesure de proposer des projets de sociétés au peuple burkinabé ? Ces soit disants experts connaissent- ils mieux les préoccupations des populations que les dirigeants politiques ? Si les responsables politiques veulent bien le bien être de leurs compatriotes, ils le savent . Ce n’est pas des maux de ventre mais des maux d’yeux. Les responsables politiques et les dirigeants de la transition, savent tous ce qui a fait fuir Blaise et ce que les populations attendent d’eux. L’argent pour cette étude aurait pu servir à autre chose dans l’aide au développement. Que ces soit disants experts venus d’où je ne sais, arrêtent de manipuler les esprits faibles .