Valorisation des résultats de la recherche : Journalistes et chercheurs vers un partenariatDes chercheurs qui cherchent et qui trouvent au Burkina, il y en a. Malheureusement les résultats restent souvent méconnus. Le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation à travers l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et des innovations a organisé un atelier à l’attention d’une vingtaine d’hommes de medias de l’Association des journalistes et communicateurs scientifiques du Burkina. Les 4 et 5 mai, chercheurs et hommes de médias ont discuté d’une convention de partenariat et pour une communication efficiente autour du projet maïs de l’UEMOA expérimenté au Burkina. « Le chercheur est un mauvais communicateur », confession du Pr. Chantal Zoungrana, directeur général de l’Agence nationale de biosécurité à l’atelier de Koudougou. Pourtant les chercheurs burkinabè cherchent et trouvent. Des résultats, qui pour contribuer au développement du pays, doivent être connus des populations pour appropriation. Les hommes de media sont dans ce fait, des acteurs incontournables pour ventiler les résultats des chercheurs, innovateurs et inventeurs.
Pendant 48 donc, une vingtaine d’hommes et femmes de medias issus de différentes régions du pays ont été outillés pour mieux connaitre le monde de la recherche afin de jouer conséquemment le rôle de relais des savoirs. De l’inaccessibilité des chercheurs
Les journalistes et communicateurs ont surtout relevé le problème de l’inaccessibilité des chercheurs qui travaillent souvent en vase clos, certains même étant réticents à rendre public les résultats de leurs recherches. Les journalistes mis à contribution dans le projet maïs L’atelier visait également à impliquer l’AJCS/BF et des journalistes des radios locales des zones d’interventions du projet maïs pour une large médiatisation des activités du projet. Financé par l’Union économique et monétaire ouest africaine(UEMOA), c’est le Burkina qui met en œuvre la phase pilote dudit projet. Avec des variétés à haut rendement comme le Bondoga, le Komsaya, le SR 21, Espoir, wari et Banka, toutes mises au point au Burkina et qui s’adaptent aux différents climats des pays l’espace communautaire, la réussite du projet dépendra sa reconduite dans les autres pays de l’UEMOA. Les journalistes de l’association et des radios locales des zones d’interventions du projet maïs seront désormais impliqués pour une large couverture médiatique des activités du projet. Pour le directeur général ANVAR, Issa Benjamin Baguian, la contribution des journalistes membres de l’AJCS/BF et des journalistes dans les zones d’intervention du projet est capitale pour la réussite du projet. Une série d’activités est ainsi prévue avec les journalistes et communicateurs pour faire du projet une réussite et globalement pour une meilleure connaissance des résultats de la recherche au Burkina Faso. Tiga Cheick Sawadogo |
Vos commentaires
1. Le 7 mai 2015 à 15:01, par Aline Asogba En réponse à : Valorisation des résultats de la recherche : Journalistes et chercheurs vers un partenariat
Toutes mes félicitations au MRSI pour ces actions de communication et d’information pour une visibilité des résultats de la recherche. Les innovateurs, inventeurs ont trouvé un cadre de promotion pour vivre des fruits de leur génie. Les instituts tels que l’irsat s’ils collaborent et travaillent en synergie verront leurs efforts récompensés par une utilisation de leurs produits
2. Le 7 mai 2015 à 17:18, par SANOU En réponse à : Valorisation des résultats de la recherche : Journalistes et chercheurs vers un partenariat
COURAGE Monsieur le Directeur Général votre vision pour l’implication des résultats de la recherche dans les stratégies de développement est noble. A vous de ne pas baisser les bras. Vous avez aussi une Directrice du FRSIT dynamique et engagée.