Recherche scientifique : L’IRD et le CIRAD mutualisent leurs efforts au BurkinaL’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) mutualisent leurs forces pour intervenir de façon plus efficace au Burkina. Les deux institutions disposent désormais d’un campus commun situé sur le site de la représentation de l’IRD à Ouagadougou. L’inauguration des locaux a eu lieu le 20 avril 2015. L’IRD et le CIRAD partagent désormais des centres de documentation communs, des bureaux, des salles de cours et des salles de réunions, « dans le respect de l’identité de chacun ». Et, les bénéficiaires ne sont autres que les étudiants et chercheurs. L’inauguration de ce campus commun matérialise ainsi le rapprochement de ces deux organismes de recherche. La cérémonie a connu la présence effective du directeur général de l’IRD, Jean Marc Chataigner et du Directeur général délégué à la recherche et à la stratégie du CIRAD, Patrick Caron. Mais aussi des autorités burkinabè, des diplomates occidentaux et un parterre de chercheurs et d’enseignants-chercheurs. Un partenariat scientifique innovant « En facilitant l’accueil du CIRAD sur le site de l’IRD, vous leur offrez ensemble un dispositif de partenariat scientifique resserré. Donc, je ne doute pas des résultats à venir en termes de synergie d’action et de visibilité des outils et de diplomatie scientifique pour les partenaires que nous sommes. La mise en place de ce campus commun, regroupant nos partenaires de longues dates, s’inscrit comme un modèle innovant rendant ainsi plus productif un espace de recherche scientifique », s’est réjoui le ministre burkinabè de la recherche scientifique et de l’innovation, Jean Noël Poda. Renouvellement des accords-cadres avec les universités publiques
Aussi, sont-ils revenus sur le renouvellement de l’accord-cadre entre ces structures et les universités de Ouagadougou (UO) et de Bobo-Dioulasso (UPB). L’objectif de cette mise à jour est de relancer la coopération scientifique entre le Burkina et la France. Cette relance d’activités devrait, soutient-on, permettre aux jeunes chercheurs burkinabè d’intégrer la communauté scientifique mondiale, avec plus d’efficience. Moussa Diallo |