Valorisation des compétences : L’approche « DBVAC » enseignée aux responsables de fonds nationaux et directions techniquesDepuis le 23 mars dernier, des responsables de fonds nationaux et de directions techniques de ministères sont en formation à Kongoussi dans la province du Bam. Pendant Cinq jours, il sera question de Démarche Bilan Valorisation de Compétence, une approche de développement que notre pays tient de la Confédération helvétique. L’atelier de Kongoussi vise une meilleure information pour une meilleure implication des structures de financement dans le processus. La démarche Bilan Valorisation des Compétences (DBVAC) vous connaissez ? En bien, c’est la démarche qui, selon les termes de Dominique Crivelli, Directrice adjointe du Bureau de la Coopération Suisse au Burkina Faso « met la personne humaine au centre de l’apprentissage afin de l’amener à prendre en main les processus qui affectent sa propre vie et celle de sa communauté. C’est un processus de renforcement des capacités qui contribue à l’autonomisation et à l’habilitation des individus et organisations ». Introduite au Burkina Faso en 2004, cette invention suisse affiche déjà un bilan fort appréciable : une centaine d’ateliers pour huit formateurs certifiés reconnus par la confédération helvétique et plus de 2000 personnes formées. Pour la Directrice adjointe de la Coopération Suisse au Burkina Faso, pourvoyeur de fonds du programme, « Elle a permis entre autres d’améliorer les rendements et revenus des producteurs et d’améliorer les relations hommes- femmes. » La phase 1 ainsi réalisée avec succès, la phase 2 de ce programme de valorisation des compétences met désormais le cap sur la vulgarisation. Avec les promoteurs que sont l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF), l’Association des personnes ressources pour le renforcement des capacités de développement à l’Est du Burkina Faso (APRCD), l’Association pour la promotion des petites et moyennes entreprises agricoles et artisanales (APM2A), l’Agence conseil recherche action développement d’expertises (CORADE) et Helvetas Swiss (HSI). Mais comment permettre un meilleur accompagnement de promoteurs dont le potentiel est peu ou pas du tout connu ? Une mission d’information s’imposait de facto et l’atelier de cinq jours à Kongoussi devra y trouver la solution. « Pour une prise en compte dans l’évaluation des projets soumis à financement » Samuel Somda |
Vos commentaires
1. Le 25 mars 2015 à 15:12, par Gbè En réponse à : Valorisation des compétences : L’approche « DBVAC » enseignée aux responsables de fonds nationaux et directions techniques
Très bien, il faudra continuer à former et penser aussi aux jeunes promoteurs de projet qui déposent leurs dossiers de financement au niveau de ces fonds ! J’encourage l’Etat à initier un programme pour les start-up, car souvent les jeunes ont des idées mais rien pour commencer...
2. Le 30 mars 2015 à 15:02, par le lion En réponse à : Valorisation des compétences : L’approche « DBVAC » enseignée aux responsables de fonds nationaux et directions techniques
Très belle initiative. Cela va sans doute faciliter le dossier de financement que j’ai déposé au niveau du FAFPA...