Master en sécurité alimentaire et biotechnologie : Un conclave à Ouaga pour réfléchir sur les modules de formationL’université de Ouagadougou abrite depuis ce lundi 9 février 2015 un atelier sur la mise en œuvre des modules de formation de niveau Master sur la sécurité alimentaire et la biotechnologie en Afrique. Sous l’initiative de plusieurs universités dont l’Université de Groningen (Pays- bas), l’Université d’Eldoret (Kenya), l’Université de Nsukka (Nigeria) et en collaboration avec le Réseau Africain d’expertise en Biosécurité (ABNE) ; il s’est ouvert, ce lundi 9 février 2015 à l’université de Ouagadougou, un atelier de plusieurs jours-du 9 au 14 février- dans le cadre du projet EDULINK-FSBA. Une vingtaine d’enseignants-chercheurs de quatre pays (Kenya, Nigéria, Pays- Bas et Burkina Faso) prennent part à l’atelier. Il s’agit entre autres du Docteur Peter Weesie de l’université de Groningen en Hollande, du Professeur Jerry Ugwuanyi de l’université de Nsukka au Nigeria ; du Professeur Miriam Kinyua du Kenya ; du Professeur Diran Makinde de l’ABNE-NEPAD. Après le mot de bienvenue du Professeur Mamoudou H. Dicko, coordonnateur national du projet Master en Sécurité Alimentaire et Biotechnologie en Afrique ; la parole est revenue au directeur de l’Unité de formation et de recherche Science de la vie et de la terre (UFR/SVT), Pr Joseph Boussim. « Le présent atelier à mi-parcours a pour objectif principal de réfléchir sur la mise en œuvre des modules de formation de niveau Master sur la sécurité alimentaire et la biotechnologie et vise donc à recueillir les contributions des différents acteurs afin d’enrichir le contenu des modules », a indiqué Joseph Boussim. Et de relever les enjeux du projet pour le Faso et la région : « à l’instar de beaucoup de pays sahéliens, le Burkina Faso a été confronté en 2012 à une crise alimentaire qui a mis à rude épreuve les capacités de résilience de nos braves populations des villes et campagnes. Pour faire face à cette situation, la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA a mis en place un Comité de Haut Niveau sur la Sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA. Ce Haut Comité a identifié quelques axes d’intervention prioritaire pour la relance de la production et de la productivité agricole dont on peut citer en exemple : la recherche agricole et le transfert de technologies ; l’accroissement des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques ; le développement d’instruments régionaux de gestion de la sécurité alimentaire ; l’amélioration de l’état nutritionnel ; le renforcement des capacités, etc. Le rôle stratégique de la biotechnologie pour assurer la sécurité alimentaire, demeure l’une des préoccupations les plus importantes dans ces domaines. C’est dans cette quête de l’efficacité que les chercheurs des universités ci-dessus citées ont choisi la sécurité alimentaire et la biotechnologie comme domaine d’intérêt ». Résultats attendus De cet atelier dont une partie se déroulera dans des champs de coton BT dans la région de Bobo-Dioulasso, sont attendus des ébauches de contenu « in put » des modules suivants :
Grégoire B. Bazié |
Vos commentaires
1. Le 11 février 2015 à 08:46 En réponse à : Master en sécurité alimentaire et biotechnologie : Un conclave à Ouaga pour réfléchir sur les modules de formation
TORODI
Bon courage professeur DICKO, c’est du propre et c’est plus nickel que la politique......
2. Le 11 février 2015 à 21:17, par karembiri En réponse à : Master en sécurité alimentaire et biotechnologie : Un conclave à Ouaga pour réfléchir sur les modules de formation
Vivement que cette formation voit le jour dans les plus brefs delais car nous sommes nombreux a travailler dans des aspects de la securite alimentaire sans etre reellement qualifies