Burkinabè de France : Solidarité avec les blessés des 30 et 31 octobre 2014Communiqué de presse
jeudi 27 novembre 2014.Le Dimanche 23 Novembre 2014 à 15h30 s’est tenue à l’Ambassade du Burkina Faso à Paris une réunion de concertation entre des représentants de structures associatives et de partis politiques burkinabé de France, des personnes ressources, des burkinabé de divers bords politiques. Les échanges ont essentiellement porté sur les blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014. Une minute de silence a été observée au début de la rencontre en mémoire des personnes décédées lors de ces évènements. A l’issue de la rencontre, tous les participants ont décidé d’accorder une attention particulière aux blessés et ont tenu à lancer un appel solennel à : Consulat Général du Burkina Faso à Paris : 112, rue de Vaugirard 75006 Paris Dimanche 7 Décembre 2014 à 14heures à l’Ambassade du Burkina Faso 159 Boulevard Haussmann 75008 Paris Métro : Saint Philippe du Roule. Pourront prendre part à cette Assemblée générale, toute structure associative, tout parti politique, toute personne organisée ou pas. C’est également au cours de cette Assemblée Générale que sera retenue l’institution étatique au Burkina Faso à qui seront envoyées les contributions à mettre à la disposition des bénéficiaires. Le Comité de Coordination Désigné Didier OUEDRAOGO : 06 63 97 46 90 |
Vos commentaires
1. Le 28 novembre 2014 à 12:04, par Culture de bilans En réponse à : Burkinabè de France : Solidarité avec les blessés des 30 et 31 octobre 2014
Les responsables de services qui ont la charge de gérer des biens publics ont un devoir de rendre compte aux citoyens de l’usage qu’ils font du patrimoine public. Il y va de la transparence et de la bonne gouvernance. On a constaté que plusieurs opérations de souscriptions pour des dons en espèces et en nature ont été menées par le passé au Burkina sans qu’il s’en suive des bilans précis. En prenant l’initiative le 25 novembre 2014 de dresser le bilan des dons reçus pour la prise en charge des blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre dernier, la direction générale de l’hôpital Yalgado a ainsi donné un bel exemple d’une culture de bilans dans la gestion des biens publics. Un exemple à encourager et à suivre par d’autres. Cependant, dès qu’il est ressorti que l’hôpital a reçu environ 64 millions de FCFA de dons en espèces dont 21 millions ont déjà été utilisés pour la prise en charge gratuite des frais médicaux des blessés et qu’il reste un reliquat de 42 millions, des gens ont commencé à s’agiter pour demander la distribution gratuite de ces fonds aux blessés comme s’il s’agissait de petits gâteaux à partager. Paradoxalement, personne ne dit de partager les dons en natures comprenant des médicaments et autres dont la valeur est évaluée à 6 millions de FCFA. Le choix du CHU Yalgado de rembourser les frais d’ordonnances et d’examens médicaux de tous les 196 blessés enregistrés sur sa liste et qui avaient supporté ces frais en dehors des soins gratuits administrés à l’hôpital, constitue déjà un acte de solidarité à saluer. Par ailleurs, l’hôpital a assisté des familles de blessés défunts pour des frais mortuaires. Après les derniers soins des blessés, il est tout à fait normal que l’hôpital utilise le reliquat de l’argent pour l’achat de produits médicaux d’urgence au profit d’autres malades. Ce n’est pas aux citoyens de dicter leurs lois de façon anarchique aux responsables administratifs et au gouvernement avec des esprits de règlements de comptes. Ces mentalités, si on y prend garde risquent d’entrainer le Burkina dans les dérives de la révolution du 4 Août où de simples dénonciations non fondées ont provoqué des licenciements abusifs et d’autres exactions.
Félicitations et remerciements à tous les donateurs pour les aides aux blessés. Encouragements à la direction générale de l’hôpital Yalgado et au personnel médical qui se sont mobilisés de jour comme de nuit pour assister les blessés.
2. Le 29 novembre 2014 à 22:11 En réponse à : Burkinabè de France : Solidarité avec les blessés des 30 et 31 octobre 2014
Merci Didier Ouédraogo pour cette réflexion. Mais sache que les délégués CSBE sont encore en vigueur à travers le monde entier, y compris en France.