Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane KonatéPoint de vue
jeudi 13 novembre 2014.Sur invitation du Conseil économique et social (C.E.S) au mois de février 2014, le Docteur Dramane Konaté de la S.A.G.E.S et d’autres éminences grises de la société civile avaient diagnostiqué les maux qui risquaient de faire exploser le front socio-politique au Burkina Faso. Voici une synthèse des propositions faites dont la pertinence est toujours d’actualité, au moment où notre pays est à la recherche de repères pour amorcer une vie politique et sociale apaisée. Lorsque l’Etat de droit est mis à rude épreuve, la démocratie, la paix et la cohésion sociale deviennent problématiques. En l’espèce, les populations exercent diverses pressions sur l’Etat à travers des effervescences de masses, des tensions plus ou moins vives, ce qui pourrait déboucher sur une défiance vis-à-vis de l’autorité publique, sinon une insurrection généralisée. Quelles sont les causes profondes de la situation et quelles en sont les conséquences ? Surtout quelles solutions faut-il préconiser pour la restauration de l’autorité de l’Etat ainsi que pour la promotion d’une vie politique inclusive et apaisée ? 1-Des causes indirectes ou externes Les causes externes sont inhérentes au contexte international. Partant, il s’agit d’un problème complexe d’autant que les fondements des sociétés reposent certes sur les principes d’égalité et de solidarité, mais malheureusement, celles-ci subissent des avatars qu’il convient de mettre sur le compte du « mal de civilisation ». En somme, toute société engendre les atouts de son épanouissement ainsi que, paradoxalement, les ferments de sa propre destruction. Les influences extérieures se rapportent à des facteurs non négligeables dans la défiance de l’autorité publique. Il s’agit de la gouvernance politique mondiale, du contexte de la mondialisation, de l’influence des réseaux sociaux et du syndrome de la diversité culturelle. La gouvernance politique mondiale Les relations internationales se font à l’aune de la paix et de la sécurité mondiales. La communauté internationale a édicté des clauses universelles en la matière, et s’emploie à mettre en œuvre les instruments devant faciliter l’émergence de l’Etat de droit et l’ancrage de la démocratie dans les pays qui connaissent fréquemment des troubles. L’on a souvenance que le vent de démocratisation a soufflé dans les années 90 en Afrique francophone, suite au discours de la Baule. Le contexte de l’époque était favorable à toutes sortes de revendications de la part des acteurs politiques, mais surtout de la société civile qui réclame plus de droits et de liberté d’expression. Démocratie rime avec Etat de droit. L’inscription des droits fondamentaux comme principes inaliénables dans la Constitution n’en garantit pas l’effectivité. Le front social est prêt à se mettre en ébullition face aux exigences du moment, avec son cortège de manifestations violentes, de saccages, de pillages, de destruction de biens publics, etc. Le contexte de la mondialisation Le contexte de la mondialisation impose aux sociétés d’être en phase avec le développement urbain ainsi que l’évolution technologique et industrielle. Avec le commerce globalisé et la libéralisation des économies, de nouveaux besoins se créent, la consommation connaît un accroissement tandis que les conditions de vie de la grande masse se dégrade. L’accélération de la croissance dans tous les secteurs d’activités, les déséquilibres dans le domaine du commerce mondial, la marchandisation à outrance, la propension à l’accumulation de la richesse sont autant de facteurs qui conduisent au délitement du tissu social, à l’émergence des inégalités, à la paupérisation généralisée. Les agglomérations se retrouvent avec des banlieues peuplées et des ghettos où la précarité et la promiscuité engendrent des vices de la pire espèce. Naturellement, la jeunesse issue de ces milieux, fait partie de la grande masse des laissés-pour-compte (…). En Afrique, et précisément au Burkina Faso, le développement urbain sera une attraction pour les populations rurales qui vivent dans l’extrême pauvreté, espérant trouver en ville du travail plus valorisant, du moins, plus rentable que celui de la terre dont les changements climatiques rendent de plus en plus difficile l’exploitation. Cette masse informe qui croupit dans la misère a beaucoup d’attentes en termes de scolarisation des enfants, d’accès aux soins sanitaires, à l’eau potable, à l’électricité, bref, à un mieux-être. Dans tous les esprits, ces attentes ne peuvent être comblées que par l’Etat. Au cas contraire, les populations connaissent des frustrations parce que se sentant abandonnées, les pouvoirs publics ne réussissant pas à améliorer leurs conditions de vie. L’influence des réseaux sociaux Une autre dimension du contexte international à prendre en compte dans le « mal nécessaire de la civilisation » est le développement des technologies de l’information et de la communication. Les réseaux sociaux sont un maillage planétaire de l’information, ce qui fait que les événements dans toutes les contrées du monde sont connus de tous en temps réel, à l’instar du « printemps arabe ». Le syndrome de la diversité culturelle Il est établi que l’ouverture aux apports extérieurs crée de la diversité sur le plan socioculturel. La diversité culturelle est nécessaire, tant pour l’hétérogénéité des sensibilités que pour la pluralité des formes d’expression. Cependant, la jeunesse en perte de repères, est plutôt en quête de snobisme. Une telle situation peut influer négativement sur les comportements et les habitudes, car l’on a coutume de prendre l’exemple chez les autres, oubliant parfois que les contextes politiques, les cultures et les pratiques ne sont pas forcément les mêmes. Si la jeunesse burkinabè, par exemple, se met à détruire le peu de biens (routes, édifices) dont dispose le Burkina Faso, il serait difficile d’amorcer une émergence avec les maigres ressources du pays. 2-Des causes internes ou directes Le contexte national se caractérise par des réformes politiques dont certains points non consensuels suscitent la méfiance vis-à-vis des pouvoirs publics qui sont l’émanation de l’Etat (…) Les causes internes sont également à rechercher dans l’impunité et l’injustice qui sont les deux faces d’une même médaille. L’impunité semble traduire l’impuissance de l’Etat à sévir contre la corruption, la délinquance fiscale, les scandales financiers et toutes formes de détournements de deniers publics. Pourtant, des structures de contrôle et d’éthique font régulièrement leurs rapports, malheureusement non suivis d’effets. Juridiquement, s’ils ne se reprochent rien, les présumés coupables de crimes économiques doivent exiger d’être entendus à travers un procès équitable. Contre toute attente, les faits et les cas connus de tous restent sans suite judiciaires. Cette impuissance à sévir est la source même de la défiance vis-à-vis de l’Etat. Car, faut-il encore rappeler ce principe sacré selon lequel « en démocratie, l’état de la justice est un marqueur extrêmement fiable de l’état des libertés, de l’égalité réelle et de la séparation des pouvoirs ». C’est donc dépité et exaspéré par une justice qui ne semble pas se soucier de leur sort, que le peuple ne croit plus aux vertus de l’Etat de droit (…). L’instabilité institutionnelle est à l’origine des dysfonctionnements constatés dans les structures de l’Etat. S’il est vrai que l’administration est une continuité, les changements récurrents et inopportuns ne permettent pas une exploitation judicieuse des compétences et une valorisation du capital expérience. Les dossiers et autres projets sont à chaque fois retardés ou non exécutés par manque de suivi. En chômage technique, les déflatés administratifs ne disposant pas de la carte du parti ne peuvent que grossir les rangs de ceux qui se sentent lésés. A l’évidence, les sanctions arbitraires et les frustrations de toutes sortes dans leurs carrières annihilent la conscience professionnelle des agents dévoués. A compétences égales, l’Etat montre qu’il n’est pas juste et ne peut donc faire respecter son autorité par la masse des frustrés de l’Administration publique. Le secteur économique est gangrené par la corruption et le libéralisme indéfini. L’accaparement du milieu des affaires par des clans crée des distorsions, génère des sans-emplois et des sous-emplois, favorise l’évasion fiscale. La croissance dans le Burkina émergent ne semble pas profiter à la grande masse des indigents. Pendant ce temps, la prolétarisation urbaine croît dans un contexte où tous les paramètres du secteur informel ne sont pas encore maîtrisés, de sorte qu’il ne génère pas de projets structurants pouvant lutter durablement contre la pauvreté et impulser une dynamique de croissance. L’insuffisance de mesures d’accompagnement pour atténuer les effets néfastes de l’essor effréné du néo-libéralisme est criarde, et les citoyens sont des laissés-pour-compte de la mondialisation. L’Etat providence connaît des limites dans un pays aux maigres ressources. Des actions ponctuelles d’aide aux défavorisés ne peuvent les sortir durablement de la misère qui revêt trois caractéristiques principales : la pauvreté, la précarité et la vulnérabilité. La pauvreté existentielle crée forcément les conditions de la misère morale. Dans ce cas, l’autorité de l’Etat ne peut se prévaloir auprès de gens qui savent qu’ils ne représentent rien dans un système de compétition et d’exclusion. Aussi, manifester quand l’occasion se présente, de façon bruyante et parfois violente est la seule voie pour la jeunesse d’assurer sa propre survie et de préserver sa dignité. 3-Des voies de solutions Les crises à répétitions et les manifestations violentes compromettent la paix, la cohésion sociale et le développement de la nation. Aussi, des voies de solutions peuvent être explorées selon quatre dimensions : institutionnelle, économique, culturelle et sociale.
La dimension institutionnelle repose essentiellement sur une véritable politique de promotion de la démocratie et de l’Etat de droit. Dans ce cas, il faut :
La dimension économique La dimension économique se rapporte à une gouvernance réformatrice afin d’atténuer les effets néfastes de la mondialisation néolibérale. Il s’agira de façon prioritaire de :
La dimension culturelle La dimension culturelle englobe à la fois l’éducation et les médias. Au titre des propositions :
La dimension sociale La dimension sociale se rapporte à la réduction des inégalités, à la paix et à la solidarité nationale. A ce titre, il faudrait :
Pour conclure, il faudrait envisager l’élaboration d’un Pacte social qui engage les gouvernants, les partis politiques, la société civile, les responsables religieux, les coutumiers, les représentants de jeunes, de femmes. Dr Dramane KONATE |
Vos commentaires
1. Le 13 novembre 2014 à 12:56 En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
l’os est jeté.se ruent les opportunistes
2. Le 13 novembre 2014 à 12:57, par Ka En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Propositions, idées, pour un Burkina nouveau, vraiment se sont des rêves, le pouvoir est dans la main de l’armée, ça été comme ça en 1983, et ça dure depuis 30 ans. Diendiéré ne vous permettra de réaliser vos rêves : Car Il est clair que l’armée a décidé de confisquer la victoire du peuple. Aucune hiérarchie militaire n’est au-dessus du peuple, tous ces tras, la, la, sont orchestrés par Diendiéré qui veut prendre la place de Blaise Compaoré, et qui ne veut pas quitter Kossyam pour la continuité. Les coulisses des concertations savent que l’armée veut sa grande part du gâteau pourtant qui ne la revienne pas. Peuple Burkinabé, ne nous laissons pas faire par Zida, Dendiéré et les anciens acolytes du CDP qui achète la conscience de l’armée comme ils ont fait toujours avec le peuple qu’ils ont appauvri à cause de la corruption à ciel ouvert.
3. Le 13 novembre 2014 à 13:35, par le ZONGALE En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Voici un potentiel président de la transition. Pourquoi chercher loin pendant que nous avons des hommes de valeurs à côté ? Voici un Monsieur qui m’a enseigné le français (en temps que professeur de lycée au Lycée Municipal de Koudougou, que j’ai retrouvé quelques années plus tard à l’OIF puis un jour, à la Télévision Nationale, j’entend qu’une mention honorable lui est attribuée lors de sa thèse de Doctorat. Moi j’ai en tout cas choisi mon président de la transition et je suis sûr que ceux qui me suivront ne se seront pas trompés
4. Le 13 novembre 2014 à 14:24, par LeMogobiteur En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Vraiment !!! C’est maintenant que je vois que Cynthia Benao a raison. Nous sommme plus ou moins responsables de la duree de blaise au pouvoir. Des gens avaient des ecrits pour faire des propositions mais ils attendent que le Roi fuie pour sortir ca de leur buffet. Donc tout le monde est devenu courageux parce que Blaise a pris la cle des champs, quoi ? Si cet ecrit etait venu avant il aurait ete vraiment plus utile.
5. Le 13 novembre 2014 à 14:34 En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Doctoré c’est beau tout ça mais est-ce que vous avez écrit tout ce que vous dites dans votre fameux rapport de cette institution bidon qui ne sert à rien qu’est le Conseil Economique et Social ?Si oui rendez-le public.
Suggestion :
Comme notre assemblée de dormeurs est partie en fumée,je suggère que le nouveau président civil profite de l’occasion pour supprimer ce machin afin que ses locaux puissent servir à la nouvelle assemblée de transition
6. Le 13 novembre 2014 à 15:20, par Kinim En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
voici un bon candidat à la présidence de la transition
7. Le 13 novembre 2014 à 16:11, par anderson En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
En tout cas tu auras fait ton travail en son temps. Merci pour ces analyses. Le nom respect d’aucune de tes propositions : conséquence chute du régime. Belle leçon. Mes encouragements .
8. Le 13 novembre 2014 à 16:40, par Sidrata En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Les braves et les courageux ont pris le risque de s’opposer très tôt, d’autres se sont sacrifiés les jours du soulèvement, maintenant tout le monde peut sortir du bois et crier : à moi le héros !
9. Le 13 novembre 2014 à 17:26, par dao En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
excellente analyse, mais vaste programme qui a besoin d’ommes, de femmes et de jeunes, intègres, travailleurs !
"la patrie c’est ce qui nous reste quand on a tout perdu" que cette belle phrase soit affichée partout : dans les écoles, les ministères, les universités ; sur les grands chantiers.... pourquoi ne pas en faire la dévise du pays des hommes intègres !!! c’est très significatif
10. Le 13 novembre 2014 à 17:56, par Cheikh En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Belles propositions de solution que je trouve un peu prématurées.
Attendons d’abord que le gouvernail soit valablement occupé, pour songer à de telles solutions.
11. Le 13 novembre 2014 à 18:07 En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Way to go, Pr.! Brining people to reflect helps to improve things of the present for bettering tomorrow. Nothing happens out of the bloom if not by the will of God for the good of his people. The Burkinabe expressed their willing for a better country where it is nice to live together with the goods for everyone. Thanks, professor
12. Le 13 novembre 2014 à 19:46, par Bernard Luther King En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Dr, c’est quoi ce GROS FRANCAIS qu’on a du mal à assimiler : pas d’exemples historiques, pas de references à des faits precis, rien ! Rien que de la theorie ! Pensez-vous nos dirigeants et autres specialistes en tout genre n’ont pas mis tout ça en pratique ?
Siou Plait, you proposez quoi ? Eeehhh, papier de blanc va gater tête de gens là dè.
Vous êtes resté perché sur l’estrade de l’idéalisation sans faire même un petit pas concret.
Nous savons que vous pouvez nous apprendre mieux, on vous re-attends !
13. Le 13 novembre 2014 à 21:02, par Hamavo En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
j’ai lu avec beaucoup d’attention les propositions du docteur Dramane Konaté. je ne savais pas qu’il existe encore au burkina des cervaux capables de sursaut. je profite lui adresser mes félicitations pour son point de vue. Cependant, je regrette que ce soit après la mort du patient qu’ on devoile la térapie qui devait le sauver. de fevrier à octobre cela fait exactement huit mois. pourquoi depuis ce temps les burkinabè ( le peuple ) n’a pas eu droit à cette synthène de dignostic ?
Ou bien les ’’ex " propositions du docteur étaient un testament ?
A mon avis c’est une insulte au peuple burkinabè. l’heure n’est plus à la reflexion mais à l’action.
Fraternellement , Hamavo.
14. Le 14 novembre 2014 à 00:24, par Karissa En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Opportunistes et larbins se précipitent devant le roi d’un jour
Quand tranquillement le fleuve du temps suit son cours
Et qu’en eau profonde petit et gros poissons s’épient
Destin singulier d’occupants d’un même lit.
A conjurer le grand vent d’hier qui balaya un intrigant
Qui se levant de nouveau en emporterait autant.
15. Le 14 novembre 2014 à 08:25, par Inch Allah En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Félicitations au dr Konaté pour la pertinence de ses propositions et surtout pour avoir édifié et inspiré les conseillers de Paramanga Ernest Yonli et lui himself. Il nous a été rapporté que le président du C.E.S avait recommandé d’exploiter largement les recommandations du Dr. Konaté. Les rapports sont-ils restés une fois de plus dans les tiroirs ? La suite des événements a vraiment donné raison au Dr Konaté, qui ne s’était pas focalisé uniquement sur les réformes non consensuelles (dont le fameux article 37) mais sur l’ensemble des maux qui gangrènent la société burkinabè. Voici des hommes qu’il faut à la tête des institutions de notre pays pour la mise en oeuvre de cet excellent projet de société !
16. Le 14 novembre 2014 à 12:23, par koudous En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Excellentes analyses de la situation ! dommage que Kosyam n’a pas daigné voir les signaux qu’on lui envoyait depuis le mois de février. Je revoie ses prises de positions qui n’étaient pas par exemple du goût d’un certain Djibril Bassolé qui est resté fidèle à son maître. Mais Dr. Konaté a su imposer sa personnalité et sa clairvoyance. Cela montre qu’il semble avoir eu raison trop tôt pendant que beaucoup jouaient à l’hypocrite !
Bref voici des propositions qui vont au-delà du simple article 37 comme le dit Inch Allah, pour englober toutes les questions de société.
Dr Konaté fait partie de cette intelligentsia qui fait honneur au Faso et à l’Afrique entière !
17. Le 17 novembre 2014 à 18:16, par Alexio En réponse à : Pour un Burkina nouveau : Propositions du Dr Dramane Konaté
Un bon diagnostic strategique pour assoir des institutions fiables et pour le progres durable de notre Democratie. Une cle du developpenet que l ancien regime c etait administrer a son clan partisanal.Le bien etre de ses partisans versus la majorite du peuple.
Gouverner est une science et non une fiction.
Ou est cet Etat emergeant que Blaise nous avait promis apres les elections de 2010 ?
Merci Dr Konate