Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »Le chef de l’Etat, Yacouba Isaac Zida a accordé ce samedi une série d’audiences. La première délégation à être reçue par le Lieutenant-Colonel était conduite par la sous-secrétaire d’Etat adjoint affaires africaines, Bisa Williams. La délégation américaine a été suivie respectivement par celles des personnes âgées, des femmes, des acteurs du secteur informel et des jeunes. « Je salue d’abord le peuple burkinabè pour cette période qui est très importante dans votre avenir, dans votre histoire. Je venue de Washington pour vraiment indiquer que les Etats-Unis s’intéressent beaucoup à ce qui se passe ici et que nous espérons que la promesse de la mise en place dans un court délai d’un gouvernement de transition civile et démocratique sera respectée afin de remettre le pays sur le chemin de la démocratie ». C’est en ces termes que la sous-secrétaire d’Etat adjoint affaires africaines des Etats-Unis, Bisa Williams, s’est exprimé après son audience avec le chef de l’Etat Yacouba Isaac Zida, ce samedi. Une audience qui aura duré plus de 45 minutes. Mais, la sous-secrétaire d’Etat est-elle satisfaisante des échanges qu’elle a eus avec le Lieutenant-Colonel Zida. Sa réponse tient en ces mots : « J’ai bien compris maintenant les schémas envisagés dans cette transition. Nous attendons de voir ce qui va se passer dans les prochains jours, nous attendons de voir ce que le peuple a décidé de faire ». Que feront les Etats-Unis pour aider l’équipe en place pour arriver à ce résultat ? « Toute la responsabilité incombe aux Burkinabè. Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après », a encore indiqué Bisa Williams qui était accompagné de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi, et bien d’autres responsables de l’ambassade américaine de Ouaga. Les conseils des personnes âgées à Zida et à ses collaborateurs
Après la délégation américaine, ce sont les membres du conseil national des personnes âgées conduites par leur président Vitalien Poda qui ont été reçues par le chef de l’Etat Yacouba Isaac Zida. De quoi a-t-il été question au cours de cette audience ? A la suite des personnes âgées, ce sont les femmes qui ont été reçues les autorités. Haridiara Dacouré, porte-parole des femmes, dresse ici l’économie de leurs échanges avec le Chef de l’Etat : « Il a demandé à nous rencontrer pour faire le point de la situation depuis les événements que nous avons connus dans notre pays. Il demandé à ce que les femmes les soutiennent pour la transition en insistant sur la nécessité de la paix. Nous avons apprécié cette démarche et nous avons promis de les soutenir s’ils travaillent pour la paix. Nous leur demandons de faire en sorte qu’effectivement qu’il y ait la paix dans ce pays et que la transition se fasse comme prévue et qu’ils respectent leurs engagements ». « Notre souhait, c’est qu’il y ait la paix, que la transition se fasse de façon inclusive et que chacun retrouve sa place dans notre le pays, le Burkina Faso pour que nous puissions vivre ensemble la main dans la main », a ajouté Mme Dacouré. Les jeunes désireux de participer pleinement au développement du pays Les jeunes ont été la cinquième délégation à être reçus ce samedi par le Lieutenant-Colonel, Yacouba Zida et ses plus proches collaborateurs. Sur l’objet de la rencontre, le président du conseil national de la jeunesse, Oscar G. Zoehinga précise : « Nous avons été conviés par les autorités afin de discuter, d’échanger, de recueillir un certain nombre d’informations mais également de partager les préoccupations des jeunes qui ont été des acteurs phares de ce que nous avons connu ces derniers temps dans notre pays ». Sur les doléances et les préoccupations de la jeunesse, M. Zoehinga a été aussi clair : « Aujourd’hui, la jeunesse burkinabè a montré de par les événements du 30 octobre dernier sa maturité et son envie profonde de participer activement au développement de notre pays. C’est cela que nous avons traduit et nous avons souhaité vivement que nos amis jeunes qui sont tombés pendant ces manifestations-là, que leur ultime sacrifice ne soit pas vain. Nous souhaitons vraiment que les bases réelles d’un Etat de droit et d’une démocratie profonde soient posées pendant cette phase de transition afin que les jeunes puissent participer pleinement au développement de notre pays. Les jeunes sont prêts, ils sont compétents, créatifs, tout ce dont le Burkina a besoin aujourd’hui pour pouvoir se projeter dans le concert des nations ». Le président du conseil national de la jeunesse s’est voulu rassurant sur la question de la remise du pouvoir aux civile à l’issue de la transition. Oscar G. Zoehinga : « Depuis la prise en main des choses par le chef de l’Etat, nous avons remarqué une réelle volonté d’aller vers une société burkinabè ouverte au monde mais aussi une société burkinabè qui se regarde en face et qui va vers un même but. Et cela nous a rassuré encore aujourd’hui de savoir qu’il est totalement disposé au dialogue et totalement ouvert à toutes les propositions ».
Autre délégation reçue ce samedi au siège de la transition le chef de l’Etat Zida, celle des acteurs du secteur informel. La délégation a été conduite par Roger Zoungrana, représentant des structures associatives et des syndicats du secteur informel. Saluant le courage du Lieutenant-Colonel Zida d’avoir pris ses responsabilités pour sauver le Burkina Faso d’une situation de chaos, Roger Zoungrana a surtout évoqué les préoccupations du monde du secteur informel. Grégoire B. Bazié |
Vos commentaires
1. Le 8 novembre 2014 à 21:39, par socrates En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
Je pense qu’il faut laisser le colonel Zida travailler. Il a eu le mérite et le courage de repondre à l’appel du peuple. Maintenant, il faut travailler à une transition afin de remettre vraiment tout le monde au travail. A cette allure, les étudiants, les élèves, les chômeurs, les paysans, etc demanderont une au fiancé. Le peuple a pris ses responsabilités, travaillons sincèrement pour une vraie démocratie
Vive le Burkina
2. Le 8 novembre 2014 à 21:39, par Ka En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
Ou était tout ce monde il y a deux semaines ? Pourquoi ils n’ont pas vu Assimi Kouanda, Alain Yoda, Achille Tapsoba, et même le président du Faso pour leur dire de respecter la lettre et l’esprit de l’article 37 qui interdisent tout président de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs ? Ça allait éviter ce soulèvement populaire et ses dégâts et morts. Mr. Zida Yacouba, trop de médiations trop des dégâts : Madame Williams Bisa des Etats Unis pour son observation, c’est raisonnable, mais tout ce monde avec leur divergence n’apportera rien à la transition que des problèmes. Pour ma part que les acteurs politiques de notre pays trouvent l’homme idéal pour le volant de la transition, le reste n’est que secondaire, chacun n’a qu’a rester chez soi et attendre l’election présidentiel de 2015 pour choisir le meilleur président pour le destin du Burkina que nous aimons tous. Mr. yacouba Zida doit limiter les vas et viens de ces faut dignitaires qui se sont tus depuis 27 ans. La victoire du peuple revient à tout le peuple et non d’un groupe d’individu. Son excellence Mr. Yacouba Zida, votre rôle est de veiller à la sécurité et a la bonne marche de la transition. Oubliez ces groupes d’individus qui deviennent des troubles faits pour notre alternance politique
3. Le 8 novembre 2014 à 22:55, par Abdoul En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
Salut je tien à vous remerciez pour tous ce que vous faites.
Que la paix reigne au Burkina Faso.
4. Le 8 novembre 2014 à 23:04, par Louise En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
A quoi ryme tout ça ? Pour quelqu’un qui doit partir la semaine prochaine, pourquoi toutes ces rentres ? Que fera le président de transition ? A moins qu’il n’aie pas l’intention de céder la transition.
5. Le 9 novembre 2014 à 05:43, par Annie Amousso Traoré En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
A quel jeu joue notre Lieutenant-Colonel ? Il ne s’agit pas de recevoir tel ou tel, mais de s’effacer pour laisser une transition civile. Il faut que les acteurs de la 25è heure aussi arretent. Ce sont les memes qui encensaient le CDP il y a 2 semaines
6. Le 9 novembre 2014 à 07:37, par olas En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
FAUDRAIT PAS LAISSER DES IMPOSTEURS (ANCIENS CDP) S’INFILTRER DANS CE QUE NOUS CONSTRUISONS. LAISSER NOUS SECHER NOS LARMES, SURTOUT CES DAMES QUI SONT DEVENUES PAR LES TEMPS DE VRAIS CUBE MAGGI. SI BLAISE TOMBE JE TOMBE. SOYAONS VIGILANTS LA VERMINE N’A PLUS SA PLACE DANS NOS CADRES
7. Le 9 novembre 2014 à 09:14, par Amani En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
Il faut remercier lles EU car il ont ete franc avvec nos autorites il faut reconnaitre au moins cela il faut savoir reconnaitre ses bons amis.
8. Le 9 novembre 2014 à 10:05 En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
en tout cas, si Zida doit passer le témoin à un civil, il aurait pu faire l’économie de certaines rencontres. surtout que certains individus sont véritablement disqualifiés pour être encore au premier plan.
Que Dieu guide les autorités de la pré-transition pour que l’équipe de transition qui émerge soit inspirée de Dieu tout puissant pour le salut du peuple burkinabè et surtout pour un renouveau vrai et accepté de tous.
9. Le 10 novembre 2014 à 00:59, par konaté En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a de lieu de faire »
zida doit rendre le pouvoir a un civil, les militaires aux casernes merci.
10. Le 10 novembre 2014 à 11:25, par Michel En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Merci au USA pour leur soutien indéfectible au peuple du Burkina Faso.
11. Le 10 novembre 2014 à 11:51, par HAMADOU OUMAROU En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Merci au USA pour leur soutien indéfectible au peuple du Burkina Faso
les vrais amis du BURKINA doivent à présent nous soutenir dans ces moments douloureux et difficiles que nous traversons
12. Le 10 novembre 2014 à 12:37, par gouroungaPremier En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Ah bon c’est une bissa ? Mes esclaves ont percée zoukaaa Amérique derrière l’eau
13. Le 10 novembre 2014 à 12:55, par Haba En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Soyons clair maintenant. Y’en a marre, marre, marre
Peuple burkinabé, ne succombez pas à la naïveté
J’estime à l’étape actuelle que les ambitions du Colonel ne sont pas clairs. Je demande au peuple de rester mobiliser. Il sait qu’il n’y aura pas de personne de consensus et lui continuerait de rester président avec cet alibi.
Il a fait l’école et l’armée et il est incapable de trouver en 7 jours une personne qui fera la paix au pays des Hommes Intègres.
L’environnement de transition n’est pas un environnement pour quelqu’un qui cherche la paix.C’est un environnement de polémique. Tu demande au CDP de proposer face à l’Opposition des candidats pour la transition. Si un candidat de CDP passe y’a problème. Si un candidat de CDP ne passe pas y’a problème.
Il fallait juste chercher quelqu’un loin de tous ces partis politiques et vous le portez à la tête du pays. Point, un trait c’est tout. Les parti entre eux vont se consulter pour les candidats pour les présidentiels à venir.
Tout ça c’est pour gagner du temps. Les Dienderé sont derrière tout ça. Le colonnel n’est qu’une façade. C’est la partie visible de la tombe.
Honnêtement on a pas besoin de ces défilés, c’est du montage. On en a marre.
Il y’a des personnalités hors norme au Burkina Faso. Y’avait François. C’est à dire ces personnes ne sont liées à personne si ce n’est à Blaise et à la présidence. C’est la même que Dienderé. Il n’est pas lié à quelqu’un qu’à Blaise et à la présidence. Ces gens se promènent à Ouagadougou tranquille.
Le groupe de RSP (Colonel Zida) ne sont pas lié à l’armée mais à Blaise et à la présidence c’est à dire à Diendéré aussi. Faite la lecture.
Tous ce qui se passe n’est pas sain
En tout cas celui qui a la photo de Guï Robert qu’il le donne au colonel pour qu’il médite.
C’est de la violence. Le peuple prend le pouvoir et c’est quelqu’un d’autre qui lui dicte sa vie maintenant. y’en a marre.
Le colonel ne sait pa que l’armée peut fuir. Ok. La patience des hommes a des limites.
14. Le 10 novembre 2014 à 14:45, par Passeck En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Franchement, je fais partis de ceux qui ne crois pas en la sincérité de Zida et son équipe. Rien quà lire son attitude, sa démarche il y a des raisons de douter. Maintenant à eux de nous prouver le contraire et j’aurais tord.
15. Le 10 novembre 2014 à 15:05, par ledjango En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Monsieur le journaliste,a mon sens cet écrit n’a rien d’émotionnel pour que tu y laisses tant de déchets.Essaie de relire,tu verras qu’il y a plein de fautes et d’incohérences.Moi je suis en train de travailler,donc je n’ai pas le temps pour te les montrer.
Mais je suis aussi d’accord avec celui qui pense que le lieutenant doit arrêter de recevoir n’importe qui.
Sinon même les gars de Banfora (les buveurs de Bangui) vont refuser de récolter leur coton et puis demander a être reçus.
Je ne peut terminer sans tirer mon chapeau aux USA.Ils nous ont soutenu du début jusqu’à ce moment ;contrairement a ceux qui jouent aux sapeurs pompiers.
16. Le 10 novembre 2014 à 19:09, par Képpia En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Moi je ne cautionne pas cette publicité que ZIDA se fait, il commence à ne pas m’inspirer confiance. je doute très fort de sa sincérité. Que Mr ZIDA et ALLAH me pardonnent si je me trompe
17. Le 10 novembre 2014 à 20:40, par diaspora En réponse à : Bisa Williams, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines : « Notre rôle, c’est d’observer pour bien comprendre. On verra après ce qu’il y a lieu de faire »
Vous de la société civile du Burkina, société politisée civilement, vous devez être aveuglé par la soif du pouvoir, dans aucun pays normal, un appel à candidature pour assurer une transition n’est faisable. Votre rôle a-t-il été inversé ?le rôle de contre pouvoir veut le pouvoir ?
Vos volontaires doivent attendre en 2015 ou la candidature indépendante est admise.
Nous voulons un civil capable pour nous sortir de la crise et selon notre culture, si c’est un vieux sage expérimenté, il ne vous suivra pas dans votre appel fou de candidature comme c’était un concours
Si nous l’identifions c’est à nous d’aller vers cette personne la supplier pour qu’il aide notre nation.
Soyez sérieux 21 candidats pour diriger une transition.
Vos contractions internes 4 jours 4 présidents ,Appel à candidature ridicule ,6 ou 21 candidats pour un président de transition ,votre volonté d’exclusion des acteurs nationaux et surtout de la diaspora ,un droit constitutionnel ,vos tergiversations ,me permettent de dire au lieutenant Isaac ZIDA de s’entourer des sages et nous choisir un bon président civil et laisser ces calculateurs .Je suis avec un coopérant actuellement qui rit de nous ,et à moi de poser une question ,les organisations civiles divisées d’ailleurs de OUAGA seules , peuvent elles imposer leur vue à tout le BURKINA ?ZIDA COURAGE .