UEMOA : 20 ans au service d’un développement solidaireL’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) a 20 ans. Elle célèbre cet anniversaire sous le thème : « UEMOA, 20 ans, les voies d’un développement solidaire en Afrique de l’Ouest ». La cérémonie officielle marquant les deux décennies de l’institution a eu lieu ce 20 octobre 2014, à Ouagadougou, en présence des différents chefs d’Etat des pays membres. Cette cérémonie était co-présidée par Boni Yayi, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etats et de Gouvernements, et Blaise Compaoré, président du Faso, hôte de la manifestation. En présence de cinq autres chefs d’Etat (seule la Guinée Bissau était représentée par son président de l’Assemblée nationale). C’est le 10 janvier 1994 que l’UEMOA naquit, à Dakar au Sénégal. Avec pour principal objectif : réaliser l’intégration économique des huit Etats membres (Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger Sénégal et Togo). Ce, à travers la construction d’un espace ouvert et concurrentiel, reposant sur « un cadre juridique rationalisé et harmonisé et un renforcement de la compétitivité des activités économiques ». Aujourd’hui, l’institution a 20 ans, « l’âge de la maturité ». A travers cette cérémonie commémorative de la création de l’Union, les premiers responsables de la structure entendaient faire le point des acquis et des insuffisances, afin de se projeter sereinement vers l’avenir. D’où la pertinence du thème : « UEMOA, 20 ans, les voies d’un développement solidaire en Afrique de l’Ouest ». Plusieurs projets réalisés ou en cours
Les 10 premières années ont permis de poser les bases de l’architecture institutionnelle et fonctionnelle de l’Union. La deuxième décennie, quant à elle, a été consacrée à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes, en faveur de la croissance des économies des pays membres, et de l’amélioration des conditions de vies des populations concernées. L’UEMOA, une référence à l’échelle continentale
Ce qui vaut à l’Union d’être qualifiée aujourd’hui d’organisation exemplaire à l’échelle continentale. Elle est surtout une référence de par sa qualité et l’efficacité de ses différents organes qui ont permis aux pays membres d’amortir les chocs exogènes dont principalement la crise internationale qui frappe le monde depuis près de huit ans. Consolider les acquis
Il importe donc de renforcer la complémentarité et la solidarité entre Etats membres. Car, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. En dépit des acquis énormes enregistrés, les défis sont tout aussi immenses. Et, en appellent à plus d’ingéniosité et d’innovations. Il s’agit prioritairement de maintenir les acquis engrangés, si non les consolider. Mais encore et surtout de relever de nouveaux défis qui se dressent quotidiennement sur le chemin du développement des Etats membres.
L’une des valeurs de l’UEMOA étant la solidarité, elle n’a pas manqué de l’exprimer à l’endroit des pays affectés par la maladie à virus Ebola. Dans la « déclaration de Ouagadougou » des chefs d’Etat de l’UEMOA, Yayi Boni, le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union, a exprimé la solidarité aux pays affectées et populations victimes. Mieux, il a annoncé que l’UEMOA offre la somme de 1,5 millions de dollars aux pays affectés par la maladie. Même si aucun cas de la fièvre à virus Ebola n’a été au Burkina, les mesures d’hygiène étaient plus que visibles à l’entrée de la salle des banquets de Ouaga 2000. Tous ont dû appliquer du gel désinfectant sur les mains avant d’avoir accès à la salle. Moussa Diallo |
Vos commentaires
1. Le 21 octobre 2014 à 07:37, par jeanine Debo En réponse à : UEMOA : 20 ans au service d’un développement solidaire
Entre OUAGA et Bobo les cars sont fouillés par les douaniers
Entre Bobo et Bamako nous subissons 6 contrôles
Les voitures privées payent des laisser passer pour circuler dans l’union
Les touristes doivent prendre huit visas !
De quelle union parlons-nous ?
2. Le 21 octobre 2014 à 13:18 En réponse à : UEMOA : 20 ans au service d’un développement solidaire
Ces guignols vivent vraiment sur une autre planète car je me demande s’ils savent ce qu’ils racontent.Que des balivernes et des contre vérités
3. Le 21 octobre 2014 à 23:01, par Le citoyen En réponse à : UEMOA : 20 ans au service d’un développement solidaire
UEMOA : 20 au service d’un développement solidaire. umh !!! comme on le dit chez nous, ’’c’est bon mais c’est pas arrivé’’. Vous vous battez, la plupart d’entre vous, de bonne foi pour sortir l’Afrique de la misère et déclencher enfin son développement. Le problème est que beaucoup de vos combats sont superficiels. Pour ce qui est de l’UEMOA par exemple la première bataille devrait être celle l’indépendance et de la souveraineté monétaire. La première génération de politiciens Africains, Les Maurice Yaméogo, Gérard Kango Ouédraogo, Félix Houphouet , Sekou touré et j’en passe se sont battus pour nous ayons l’indépendance politique. Il est grand temps que la générations actuelle se battent pour que nous ayons l’indépendance monétaire. Quand nous aurons la maitrise totale de notre monnaie, nous serons économiquement saints. Alors nous pouvons donc jeter les bases du développement. Il faut se rappeler que le FCFA que l’UEMOA utilise n’est pas le nôtre. Le FCFA veut dire : franc des colonies françaises d’Afrique ayant pour banque centrale le trésor français, notre BCEAO vient en second rang et ne pèse pas lourd dans le système du point de vue décisionnel et de la politique monétaire. Beaucoup d’Africain de la zone FCFA l’ignorent.
A l’aube de ma formation en finance dans une des grandes écoles de la sous région, le Directeur du département de finance a confié une étude portant le système monétaire de la zone FCFA à deux de mes camarades et moi dans le but de l’expliquer à nos camarades de classe. De la BCEAO d’Abidjan en passant par celle de Dakar, nous avons scruté le système monétaire de la zone franc CFA et j’avoue que, ce que nous avons vu, nous a laissé bouche bée. Je ne peux ici vous donner les détails mais je vais résumer la situation en une image centrale. « Il s’agit d’un groupe de 13 personnes qui réunit tous les ingrédients nécessaires et en fait un gâteau mais le groupe estime qu’il ne peut bien le découper et lui donner de la valeur. Il fait alors recours à tierce personne qui supposément a les meilleurs outils pour découper le gâteau. Cette dernière découpe le gâteau, se sert, le vend au reste du monde et décide pour le bien du groupe, quel montant des recettes elle va lui transférer ».
Tous ceux qui comprennent bien le langage imagé, l’ont bien compris. Que la lumière éclaire davantage les zones grises de l’Afrique afin que l’Homme Africain soit tout simple libre !