Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualitéPubli-com
lundi 1er septembre 2014.Les offres de formation universitaire se décentralisent à l’intérieur du pays. Depuis 2011, les nouveaux bacheliers et professionnels de Koudougou et des environs peuvent se former sans parcourir des kilomètres. L’Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou (IEPSK) y a vu le jour avec pour objectifs de donner aux étudiants et aux professionnels des formations initiales ou de perfectionnement de proximité et de qualité. Dans cet entretien, Adjaratou Sessouma, la directrice adjointe de ce jeune établissement qui compte être une référence dans la région du Sud-ouest, nous parle des offres de formation, des possibilités de Co-diplomation avec des universités de la sous-région et des perspectives de l’IPESK. Lefaso.net : Quelles sont les offres de formation de l’Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou(IPESK) ?Adjaratou Sessouma : Nous avons commencé avec deux filières, mais au fil des années, la demande est grande et nous essayons de la satisfaire. Actuellement, nous avons les filières Finance-comptabilité, Banque-assurance, Secrétariat bilingue, Economie-finance-fiscalité, Ressources humaines. L’élargissement des filières s’accompagne d’un corps professoral de qualité, des professeurs agrégés, tous de bons pédagogues. Ils connaissent très bien le milieu du travail et de la formation professionnelle. L’ouverture des filières de formation est aussi précédée d’une étude de terrain. Nous sommes à la troisième promotion. En novembre 2013, la première promotion est sortie officiellement et ce fut une réussite. La formation à l’IPESK est sanctionnée par quel diplôme ?Pour le moment, nous délivrons un Diplôme de technicien supérieur(DTS) et une licence professionnelle. Au fur et à mesure, nous aurons le master, etc. Quelle est la portée de vos diplômes, sont-ils reconnus par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ?Il faut 5 ans d’existence pour que les diplômes d’une université soient reconnus par le CAMES. Nous n’avons pas encore l’âge requis pour cela. Mais dès que nous remplirons les conditions nous entreprendrons les démarches pour cela et nos diplômes seront reconnus. C’est vrai que pour la notoriété, c’est important, mais nous estimons que ce n’est pas une fin en soi. Nous disons qu’il faut aller doucement parce qu’il y a des choses qu’il faut maitriser avant. Notre établissement a été autorisé par les autorités nationales et il faut d’abord satisfaire à toutes les exigences des autorités burkinabè avant de voir ce qui se passe ailleurs. Avoir un diplôme reconnu par le CAMES signifie que vous pouvez aller travailler dans un pays membre, ou y continuer vos études. Mais si on fait le bilan, je ne suis pas sure que tous les établissements qui disent avoir des diplômes reconnus par le CAMES, leurs diplômés ont la possibilité d’aller à l’étranger ou faire reconnaitre leur diplôme à l’extérieur. C’est de manière empirique que je le dis. Nous, nous pensons que la meilleure façon de montrer que le diplôme est bon, c’est sur le marché du travail. Quelle est la spécificité de votre institut dans l’univers des établissements supérieurs de Koudougou ?
Il y a 3 ou 4 ans, il n’y avait pas d’institut privé d’enseignement supérieur à Koudougou. L’idée, c’est d’apporter un complément à l’enseignement supérieur public. Une ville qui se veut universitaire doit avoir un enseignement universitaire public et privé. Nous avons voulu compléter pour que ceux qui n’ont pas eu la possibilité d’aller à l’université de Koudougou, ou qui ne veulent pas y aller puissent avoir la possibilité de rester sur place dans une université privée. Quels sont vos effectifs actuellement ?Nous misons sur la qualité de l’enseignement qui passe par des effectifs réduits. Nous avons actuellement une centaine d’étudiants pour permettre aux enseignants de pouvoir suivre chaque étudiant. On a choisi à l’IPESK de ne pas bourrer les classes. Au fur et à mesure que nous allons progresser, que les capacités d’accueil vont augmenter, nous reverrons aussi les effectifs à la hausse. Quel est le coût de la formation à l’IPESK ?Nous sommes moins chers que la plus part des établissements. Nous avons une vision et dans notre business plan, nous n’espérons pas avoir de l’argent avant les 5 ans qui viennent. Quelles sont les conditions pour s’y inscrire ?C’est un établissement supérieur et le diplôme pour s’inscrire, c’est le BAC, premier diplôme universitaire, ou tout diplôme équivalent. Nous sommes ouverts à tout le monde dans les limites des places disponibles. Dès le mois de Juin, nous ouvrons les candidatures et nous sélectionnons les dossiers, au besoin, nous faisons un test pour retenir les meilleurs candidats. Nous recalons certaines candidatures parce que nous ne voulons pas accueillir à L’IPESK des gens qui ont échoué à l’université avec tout ce que cela peut comporter comme difficultés. Qu’est-ce que vous faites pour l’insertion professionnelle de vos étudiants, parce que c’est cela la problématique actuellement ?
Il y a deux niveaux. Pour le stage, l’institut se fait fort de trouver des stages obligatoires à tout le monde. C’est justement parce que les effectifs sont maitrisés que nous y arrivons. La ville de Koudougou peut pour le moment absorber notre demande, notamment dans les filières banque, assurance. Il y a des succursales qui s’ouvrent donc, il n’y a pas de problèmes. Quelles sont les perspectives ?A côté de tout ce que j’ai dit, l’Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou, dans sa volonté d’élargir son offre de formation et ainsi d’offrir aux étudiants et aux travailleurs de nouveaux horizons professionnels, s’est allié à deux nouveaux partenaires pédagogiques de la sous-région. Il s’agit de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA) de Côte d’Ivoire et de l’Institut Universitaire des Métiers d’Avenir de Cotonou (IUMA-C) du Bénin. Nous avons signé le jeudi 31 juillet 2014 un partenariat scientifique et pédagogique. L’accord va permettre de développer un programme inter-pays sanctionné par des diplômes co-signés, d’héberger réciproquement des classes interuniversitaires, par l’intensification de la coopération entre les parties, notamment par la mobilité des étudiants et des enseignants. Nous partons du principe qu’entre pays du sud, on peut travailler parce que nous avons les mêmes réalités. Nous pouvons échanger les enseignants, les étudiants. Nous comptons également mettre en œuvre la formation continue. Des formations de courte durée, de deux semaines ou un mois sanctionnée par des attestations ou des certificats de formations. Nous envisageons également aussi développer l’enseignement à distance et construire un nouveau siège qui réponde mieux à nos ambitions et en la matière, les choses sont déjà bien avancées. Propos recueillis par Tiga Cheick Sawadogo |
Vos commentaires
1. Le 1er septembre 2014 à 09:23, par Koumbem Tipousga En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
Très bien. Bonne chance.
2. Le 1er septembre 2014 à 15:51 En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
Contact svp
3. Le 2 septembre 2014 à 11:25 En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
Madame Felicitation et encouragement pour l’initiative ! cette approche de la formation en collaboration avec l’Agence de l’Emploi est très interessante !
cepndant revoyez votre conception de la reconnaissance des diplômes par le CAMES : la reconnaissance par le CAMES c’est bien plus que cela : les programmes enseignés, le niveau et la qualité des enseignants etc sont autant de critères pris en compte par le CAMES. ce n’est pas parce que tous vos enseignants ont le niveau doctorat qu’ils sont automatiquement aptes à dispenser des cours dans une université, fut-elle privée. aussi je vous encourage à poursuivre les démarches en vue de la reconnaissance par le CAMES
Courage à vous et beaucoup de succès car le milieu Education/Formation professionnelle est assz difficile !
4. Le 2 septembre 2014 à 12:04, par Bénéwindé En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
Félicitation et courage à vous. Mais contrairement à vos dires, il y a 3 ou 4 ans, il y avait bien un établissement privé d’enseignement supérieur à Koudougou, l’institut supérieur de management de Koudougou (ISMK) qui a ouvert ses portes depuis 2008.
5. Le 2 septembre 2014 à 18:34 En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
Félicitations Madame, Nous sommes tous au courant de ce problème du CAMES, pourtant les professeurs qui enseignent dans le privé enseignent dans les universités et sont même reconnus par le CAMES, pire c’est notre Ministère qui donne l’autorisation d’ouverture d’une école, lorsque les gens réclament obligatoirement le CAMES c’est injurier nos écoles privées car beaucoup d’ecoles n’ont qu’une seule filière reconnue par le CAMES mais en font un objet de pub illicite en bernant les moins informés. cette seule filière reconnue et ils en viennent à dire nos diplômes sont reconnus par le CAMES. Le CAMES est là pour booster notre formation ou décourager ?
6. Le 2 septembre 2014 à 20:25, par Pegd En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
Tous nos professeurs sont des docteurs : c’est bien mais faites attention. Pour une matière en banque comme montage de dossiers bancaires et financement de projet, c’est mille fois mieux de d’avoir comme professeur un banquier niveau master avec plusieurs années d’expérience que de prendre un docteur pour dispenser ce cours. Quand vous allez à l’université de Ouagadougou dans une filière comme UFR/SEG, y’a pleins de docteurs en 1ère et 2ème année mais à partir de la troisième année, dans les filières professionnelles, la majorité sont des professionnels qui dispensent les cours ; c’est seulement dans les filières de recherches que les professeurs sont tous des docteurs. Pour vous dire que si vous optez pour les filières professionnelles, avoir des enseignants tous docteurs, n’est pas la bonne solution. Faites appels aux experts comptables, aux cadres supérieurs des cabinets, des banques, des projets, etc.,
7. Le 24 novembre 2015 à 10:21, par OUEDRAOGO BLANCHE En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
bonjour j’aimerais savoir si vous avez la filière finance comptabilité . Les cours se fait en soire aussi ? si oui il y a toujours la possibilité de de s’inscrire et combien s’élève les frais
8. Le 6 avril 2016 à 18:09, par bakala Jérôme En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
C est pour moi un honeur de m adresser a votre etablissement je suis un jeune burkinabe vivant en Cote d’Ivoire j ai le bac technique j ai faire la 1er année bts en fcge et j aimerai terminer la 2eme année dans votre etablissement si vous voulez bien me renseigner sur la scolarité de la 2eme année
9. Le 6 octobre 2019 à 07:07, par Kiendrebéogo Syntyche En réponse à : Institut privé d’enseignement supérieur de Koudougou : Offrir une formation professionnelle de proximité et de qualité
Bonjour j’aimerais savoir si on peut toujours s’inscrire ?si oui à combien s’élève les frais pour les ressources humaines ?les cours débutent quand ? j’aimerais avoir vos contacts svp