Présidentielle 2005 : "Burkinabè, ouvrez les yeux !"Dans cet "appel à la jeunesse du Burkina Faso", deux citoyens donnent leur vision de la gestion du pouvoir par le président Compaoré et incitent, de cet fait, les futurs électeurs à la vigilance. Nous, citoyens du pays des hommes intègres, Burkina Faso ; nous, représentants et issus de la Jeunesse de ce beau et respecté pays ; nous, apolitiques et ayant pour seule préoccupation l’avancée notable du Burkina Faso dans le concert des nations à tous les niveaux ; nous, après plusieurs années d’observation et de réflexion, avons décidé aujourd’hui de nous adresser à la Jeunesse du Burkina à travers cette plume que nous avons baptisée "Notre Testament". En d’autres lieux et en d’autres temps, le vent de folie qui a parcouru le Burkina Faso et qui le parcourt ces derniers temps aurait été mis (et encore) sur le compte des avancées démocratiques. Dans une démocratie civilisée en effet, quoi de plus normal que la liberté d’expression s’exerce, à travers les médias ou par des manifestations sur la place publique. Certes, il reste encore beaucoup à faire pour achever d’asseoir une démocratie forte chez nous, mais une vérité se dégage. Voilà qui impose cependant aux journalistes de respecter et les règles élémentaires de convivialité, et les limites que prescrivent les lois de la république, qu’elles aient un caractère général ou qu’elles soient spécifiques à la pratique du noble métier d’informer, car la rumeur tue. En d’autres termes, on peut estimer que, si de bonne foi, quelques écrits peuvent comporter des erreurs d’informations ; nombre d’entre eux ne visent qu’à user de manière délibérée, d’une capacité de nuisance imparable :
"Volonté de délégitimer les gouvrnants" Nous disons qu’il appartient à la jeunesse de ce pays de se ressaisir des rumeurs infondées qui n’ont pour but que de nuire à l’avancée de ce pays, une avancée amorcée depuis plus d’une décennie sous la conduite clairvoyante du Président Blaise Compaoré. Une chose est certaine : la plupart des honnêtes citoyens de ce pays, qui, ces derniers temps, ont eu le courage de parcourir les colonnes d’une certaine presse, ont le plus souvent, été dégoûtés par des écrits de tout genre. Qu’ils soient politiques, économiques, culturels ou sportifs. Ces papiers sont marqués du sceau de la bêtise, de la méchanceté gratuite et de la mauvaise foi. Et dans cette volonté de délégitimer les gouvernants, surtout le chef de l’Etat, qu’ils chargent systématiquement de tous "les péchés d’Israël", il ne leur restait plus qu’à l’accuser d’avoir généré la pauvreté des Burkinabè, d’avoir assassiné ou fait assassiner telle ou telle personne au Burkina ou suscité des conflits sous d’autres cieux, lui dont l’action, depuis plus d’une décennie a produit des retombées bénéfiques à la majorité des Burkinabè, ce que ne manquent pas de saluer des observateurs objectifs, même de l’extérieur, qui savent bien faire la part des choses. Jetons un regard rétrospectif sur ce qu’était le Burkina, il y a plus d’une décennie.
Chers concitoyens, méfions-nous de la rumeur, de la calomnie, des "on dit", "il paraît que", "il est écrit que", car la calomnie blesse, déshonore, tue. Chers concitoyens, refusez désormais d’être dupes et à la solde du premier venu. Ouvrez les yeux et sachez choisir vos responsables politiques, ceux-là qui ont pour seuls soucis le développement réel du Burkina Faso. "S’unir dans un même esprit" Connaissez-vous un pays dans ce monde qui n’a pas connu des périodes aussi sombres dans l’histoire de son existence ? Malheureusement cela est arrivé chez nous. Au nom de l’Etat, le président Blaise Compaoré a endossé tout cela le 30 mars 2001 et des réparations ont été faites ou sont en train de l’être. Il faut avoir le courage de reconnaître ses propres fautes et endosser celles des autres. Il faut aimer son pays pour le faire. Blaise Compaoré l’a fait. Il a demandé pardon. Les oeuvres que nous faisons doivent contribuer à fonder la communauté burkinabè et non la détruire. Nous demandons à toute la jeunesse du Burkina Faso de renouveler sa confiance à Blaise Compaoré et à tous les gouvernants actuels qui le soutiennent lors des échéances électorales à venir. Aussi, nous demandons à tous ceux qui le soutiennent de s’unir dans un même esprit et d’un commun accord, parler le même langage. Dans la division, vous ne lui rendrez pas service. Rappelez-vous que notre diplomatie a sauvé l’Afrique de la division en Afrique du Sud lors de la signature de l’acte constitutif de la naissance de l’Union africaine. Comme l’a dit Seydou Badian dans son oeuvre "Sous l’orage", il faut avoir le courage de marcher de l’avant. Chez nous, poursuit-il, la fraternité est une vérité. Il nous exhorte à marcher avec nos valeurs, à marcher courageux et à refuser la haine, car dit-il, si de la haine nous tirons notre ferveur, le jour où la haine disparaîtra, nous serons un peuple mort. Vive le Burkina Faso Vive nos gouvernants Vive la Jeunesse burkinabè Fait à Bobo Dioulasso, le 7 février 2005 M. Moussa OUEDRAOGO Mlle W. Bérénice TRAORE |