Elections 2005 : La CENI plante le décorLa Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait ici le point des préparatifs des opérations électorales de 2005. La présidentielle devrait avoir lieu entre la mi-novembre et le début du mois de décembre. Mais pour les municipales, "il n’y a pas de contrainte constitutionnelle", affirme-t-elle dans cet écrit. Le mardi 1er février 2005, le président de la CENI, monsieur Moussa Michel Tapsoba, entouré des membres du Bureau permanent, a reçu en audience et sur sa demande, monsieur Didace Douamba, président du comité de suivi des Engagements de la Journée Nationale de Pardon du 30 mars 2001, accompagnés des autres membres de sa structure L’objet de cette rencontre de travail portait sur les points suivants :
Après les salutations d’usage, le Président de la CENI a fait une synthèse des points en objet. De l’état d’avancement des préparatifs des opérations électorales 2005 a. Election Présidentielle Le président du Faso a été élu le 15 novembre 1998 et a prêté serment devant la Chambre constitutionnelle de la Cour Suprême le 21 décembre 1998. Conformément à l’article 40 de la Constitution, la prochaine élection doit se tenir vingt et un jours au moins et quarante jours au plus avant l’expiration du mandat du président en exercice. Par conséquent, le prochain suffrage universel pour l’élection présidentielle doit se faire entre la mi-novembre et le début de décembre 2005. b. Elections municipales Les dernières élections municipales ont eu lieu le 24 septembre 2000 et le mandat des conseillers municipaux étant de cinq (5) ans, le prochain scrutin municipal devrait avoir lieu, sauf cas de force majeure, au cours de l’année 2005 pour respecter le principe de la tenue régulière (à date échue) des élections dans un système démocratique. Cependant, il n’y a pas de contrainte constitutionnelle. c. Informatisation du fichier Prenant en compte les propositions de la classe politique, de la société civile et de la volonté du gouvernement, la CENI a entrepris depuis le 1er avril 2004 avec l’accord du gouvernement, l’informatisation des listes électorales qui ont servi aux législatives du 5 mai 2002. Cette importante opération est aujourd’hui presque à son terme. L’informatisation des listes électorales participe de la lutte contre la fraude électorale, donc à l’instauration de la nécessaire confiance entre les différents acteurs de notre processus électoral. d. Mise en place des démembrements de la CENI En prévision de la révision exceptionnelle des listes, la CENI a mis en place les démembrements de la CENI. Conformément à l’article 17 nouveau du Code électoral, les démembrements de la CENI sont : la CEPI, la CEDI, la CECI, la CEIA. Les difficultés rencontrées a. Au niveau de l’informatisation des listes électorales Un léger retard dans l’exécution de cette opération est constaté, dû au travail minutieux mais aussi à la conjugaison d’un certain nombre d’événements comme des retards de décaissements des fonds nécessaires à la poursuite sereine de l’opération. b. Au niveau de la mise en place des démembrements On a voulu que nous tranchions des problèmes internes à un parti politique, à une organisation de la société civile notamment en disant qui était de la majorité présidentielle et qui était de l’opposition, ce à quoi nous nous sommes naturellement refusé car nous ne détenons point cette attribution et ne pouvons pas tenir un rôle qui n’est pas le nôtre. Les perspectives a. Finalisation de l’informatisation des listes électorales Une très prochaine révision exceptionnelle des listes électorales
b. L’organisation des deux scrutins, à savoir les élections municipales et l’élection du président du Faso. Divers Le statut de la CENI La CENI est toujours dans l’attente de la prise par le gouvernement du décret d’application de l’article 29 du nouveau Code électoral et relatif au statut des membres de la CENI, des personnels techniques et administratifs. Ouagadougou, le 04 février 2005 Le Directeur de la Presse et de la Communication Arsène Evariste KABORE |