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Coupe de l’Association A2S : Le LTO en dames et le Réveil en messieurs

dimanche 2 mars 2014.

 

La 2e édition de la Coupe de l’Association Soyons solidaires (A2S) a désigné, hier 1er mars 2014, ses vainqueurs. Le Lycée technique national/ El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana, Ex LTO, est vainqueur de la compétition en dames tandis que le Lycée le Réveil s’est imposé chez les hommes.

Débutée le 25 janvier dernier, la Coupe Inter-Etablissements, initiée par l’Association Soyons Solidaires (A2S) a connu son épilogue sur le terrain de l’Ecole le Petit Poucet. Les filles de l’Ex-LTO qui étaient opposées à celles du Lycée privé le Réveil sont venues à bout de leurs adversaires sur la marque de 2 buts à 1. Menées dès la première partie, les filles du Réveil vont réduire la marque à la 2e partie.

Même scénario avec les messieurs. Les garçons du lycée Bogodogo, qui avaient perdu le match dès la première partie du match, 2-0, face à leurs homologues du Réveil, ont réussi à réduire le score à un quart d’heure de la fin du match avant de faire vivre un enfer à leurs adversaires. La technicité, l’adresse devant les buts et aussi la chance n’ont pas été avec eux. En finale, ce sont les filles du LTO qui remportent la compétition en dames. Elles ont un trophée, un jeu de maillots et la somme de 50 mille francs CFA. Les joueurs du Lycée privé le Réveil ont également reçu un trophée, un jeu de maillots et la somme de 50 000 FCFA.

Prôner le civisme en milieu scolaire

Créée en 2009 puis reconnue en 2011, l’Association A2S a pour ambition d’encourager la solidarité et le civisme au Burkina Faso. C’est la raison pour laquelle, elle a placé cette 2e édition de sa Coupe sous le thème : « le civisme en milieu scolaire et estudiantin ». Après 2 semaines de compétition, les initiateurs du tournoi sont convaincus d’avoir obtenu des résultats. « La compétition a sans doute contribué, minime soit-elle, à renforcer les liens entre les liens et entre les jeunes », se convainc Dimitri Ouédraogo, président de l’Association.

Au milieu scolaire et estudiantin, un constat se dresse : le civisme perd du terrain au profit de l’incivisme. Des débrayages actifs à répétition, des actes d’incivisme dans la vie courante, etc. Et selon Dimitri Ouédraogo, il faudra que les parents s’impliquent d’avantage dans l’éducation de leurs enfants. Il a aussi exprimé son indignation d’apprendre chaque jour que des attentats ont lieu à certaines parties du globe. Pour ce faire, il a appelé les uns et les autres à travailler pour la paix surtout au Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net



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