Municipales partielles : Le scrutin se déroule normalementC’est l’école Somgandé ‘’B ‘’ qui a accueilli le président de la CENI, Me Barthélemy Kéré dans le cadre de sa visite des bureaux de vote du scrutin de ce dimanche 23 février 2014. Scrutin marquant la reprise effective des élections municipales partielles dans sept circonscriptions électorales sur le territoire national. Il était 10h04mn lorsque le véhicule transportant le président de la CENI s’immobilisait devant le bureau de vote N°3 de l’école Somgandé ‘’B’’ sise dans l’arrondissement 4 de la commune de Ouagadougou. Aussitôt descendu, il a visité successivement les bureaux de vote N°3, N°2 et N°1. A l’occasion, il a échangé avec aussi bien les membres des bureaux de vote, que les représentants des partis politiques commis par leur formation politique à la surveillance du scrutin. Une visite au pas de course après laquelle, il a accordé une interview. D’où il ressort que la CENI quadrille effectivement l’ensemble du processus dans les circonscriptions qui sont concernées. En effet, précise Me Kéré, « J’ai des correspondants qui sont un peu partout et qui me rendent compte en temps réel ». Et d’ajouter, « Là, j’ai vu effectivement que c’est conforme à ce qu’on me dit. Tous les bureaux de vote ont ouvert à l’heure, tout le matériel est complet, la sécurité est présente, une bonne affluence, et tout se passe dans le calme ». Le dispositif sécuritaire est le « normal » en pareille circonstance. C’est du moins, ce qu’a confié Me Barthélemy Kéré, avec la précision qu’il y a « dans chaque bureau de vote, un élément de sécurité pour s’assurer que tout se passe normalement ». Ce qui, de l’avis du président Kéré, n’inquiète pas les électeurs ; mais les rassure. Et en plus du dispositif posté au siège de la CENI et d’un autre commis à la sécurisation de ses sites dans chaque circonscription concernée, il est « prévu un dispositif qui peut patrouiller au cas où il y aurait des difficultés particulières ». « De manière générale, relève le président de la CENI, il n’y a eu aucun problème particulier ». Toute chose qui naturellement, « réjouit » l’institution en charge des opérations électorales dans notre pays. 207 conseillers municipaux attendusDans l’arrondissement 4 de la Commune de Ouagadougou, 68 107 électeurs répartis dans 155 bureaux de votes ont à choisir entre 11 partis politiques en lice. Et s’il – le scrutin - se déroule sans incident, la centralisation des procès-verbaux pourra commencer dès ce soir, foi du président Kéré, qui dit espérer pouvoir « donner les résultats dès que disponibles ». Et si des difficultés venaient à être constatées quelque part, que la justice en soit saisie ; car à la CENI, l’on estime « que les problèmes doivent être résolus par la voie judiciaire ». Achat de cartes d’électeur, la CENI veut y voir clairRelativement au cas d’achat de cartes d’électeur dans l’arrondissement 4, le président de la CENI confie qu’un dossier a été ouvert au niveau de la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou. Les investigations se poursuivent et le dossier a été renvoyé au 27 février pour, selon lui, que tous les éléments soient à la possession du tribunal. Intéressée d’en savoir sur la destination et l’utilisation de ces cartes achetées, la CENI s’est constituée partie civile. « Nous voulons savoir en détail pourquoi des gens achètent des cartes d’électeur, et qu’est-ce qu’ils envisagent d’en faire ? », a précisé Me Kéré. Et de poursuivre, « Avec le dispositif que nous avons à la CENI, nous ne savons pas comment ces gens envisagent d’utiliser ces cartes d’électeurs achetées ». En tout cas, le président de la CENI dit ne pas savoir « pourquoi on achète des cartes d’électeur ». Et d’espérer que les investigations au niveau du TGI permettront d’être situé. Ce qui, selon Me Kéré, intéresse la CENI non seulement pour le scrutin en cours, mais aussi dans le cadre de l’amélioration de son dispositif biométrique qui se veut « clair, transparent, crédible », et à même « de rassurer tout le monde ». En attendant, le président Kéré promet de « mettre tous les moyens qu’il faut, pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire ». Attendons donc de voir… Fulbert Paré Lefaso.net |
Vos commentaires
1. Le 24 février 2014 à 09:38, par Tifis En réponse à : Municipales partielles : Le scrutin se déroule normalement
Et voici un exemple de démocratie. Tous les patriotes doivent être fier de l’exemple de démocratie du pays.
2. Le 24 février 2014 à 09:38, par KEKE-OCA En réponse à : Municipales partielles : Le scrutin se déroule normalement
Peine perdue.Des précautions inutiles contre la fraude. J’ai lu pour vous cette vérité :
"La fraude électorale est une idéologie défiant toute technologie pour ceux qui s’obstinent à refuser le changement". Étalon Enchaîné n°5 du 03 janvier 2013.
"Il n’y a pas de parade infaillible face à des esprits malveillants... Même la CENI n’a rien pu faire contre cette machine maléfique programmée pour fausser le vote des électeurs". Evénement BI-HEBDO n°5 du 05 décembre 2012.
Alors, seuls les faussaires peuvent prétendre que ces élections seront démocratiques et pourront apporter des solutions favorables aux masses. En effet la violation des règles établies par le pouvoir lui-même, les fraudes, les achats de voix, les pressions diverses sur les électeurs, les manipulations des résultats ont toujours été une constante sous la IV° République.
3. Le 24 février 2014 à 09:50, par Dicaprio En réponse à : Municipales partielles : Le scrutin se déroule normalement
Les esprits tordus ont crié au fraude avant même les élections. Mais on dirait que la montagne a accouché une sourie. Ils devraient avoir honte de leur dire. Ils pensent ternir l’image des élections au Burkina mais on les a montré le contraire en organisant une élection transparente.
Le 24 février 2014 à 15:28, par Jb En réponse à : Municipales partielles : Le scrutin se déroule normalement
Kan tu vas mieux comprendre la langue de molière.tu pourras stp intervenir au forum ,bon sejour a l,ecole du blanc.on discute pas avec les imatures