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« Notre Temps » : Le dernier né de la presse écrite burkinabè

mercredi 22 janvier 2014.

 

La presse écrite burkinabè enregistre un nouveau-né. Quotidien d’information générale de 16 pages, « Notre Temps » a effectué sa première parution le 20 janvier 2014. Cet organe de presse a vu le jour grâce à l’initiative de quelques « vieux camarades » de l’université de Ouagadougou de la fin des années 1980. Le directeur de publication est Boureima Diallo.

Dernier né de la presse écrite burkinabè, « Notre Temps » fait dans l’information générale. Il vient ainsi enrichir le paysage médiatique burkinabè. « L’homme qui naît, grandit et meurt, subit l’outrage du temps, ce temps qui reste un espace propice à toute chose. Et, c’est dans cette logique que nous nous inscrivons pour apporter notre pierre, aussi petite soit-elle, à l’œuvre de la construction nationale », peut-on lire dans la Lettre de l’éditeur du n°000 paru ce 20 janvier. Pour les promoteurs de ce nouveau journal, le premier défi, c’est d’exister, sans trop de prétention. De ce fait, sa parution est déjà, en soi, un pari gagné.

« Notre Temps » vient enrichir le paysage médiatique du Burkina. Cet organe se veut un creuset où les différentes idées de tous les burkinabè se frotteront et s’aiguiseront pour un meilleur débat démocratique. C’est dire qu’il sera un espace de convivialité pour tous et de confraternité pour les aînés (journaux).

Né dans une période politiquement mouvementée de notre pays, « Notre Temps » veut donc se faire une place dans l’échiquier national de la presse, même si rien n’est gagné d’office. Et, comme les autres quotidiens de la place, il coûte 200f CFA au lecteur et est disponible dans les kiosques et chez tous les revendeurs habituels de journaux.

Bienvenu à « Notre Temps ». Puisse-t-il répondre aux aspirations des lecteurs.

Moussa Diallo

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