Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?La trêve de Noël aura tout juste été respectée. Et il n’a pas fallu longtemps pour que les hostilités politiques reprennent au Burkina Faso où les « hommes intègres » ont parfois tendance à s’adonner avec délectation à la… désintégration. Cette fois, le coup n’est pas venu de l’opposition mais des rangs mêmes du parti présidentiel : le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). J’ose dire : une fois de plus. Et, j’ajoute : avec cette ambiguïté dans le comportement qui est la marque de fabrique de la classe dirigeante burkinabè. Décrypter la vie politique du Burkina Faso est toujours une tâche ardue. Ce pays ne se laisse pas facilement apprivoiser et sa complexité est un héritage, tout à la fois, de sa culture mossi et de ses pratiques « révolutionnaires » passées. Qu’on en juge : après un entretien avec le président du Faso, Blaise Compaoré, quelques figures de proue de la vie politique burkinabè sont venues déposer, le dimanche 5 janvier 2014, à 17 heures, la liste des militants de ce pays qui avaient décidé d’en démissionner. Pas une petite affaire ; mais un vrai clash, à la manière des trotskystes adeptes des scissions ; sauf que ceux qui sont partis n’en sont pas et ne risquent pas d’en être. Des têtes d’affiche, des membres du BP, des militants. 75 au total ! Le trio de tête à l’origine de cette affaire est composé de Simon Compaoré, Salif Diallo et Roch Marc Christian Kaboré. Des apparatchiks et des nomenklaturistes du CDP et qui l’ont été, également, des précédentes formations politiques issues de la « Révolution », de la « Rectification » puis de la « Démocratisation ». Ironie de l’histoire, quelques uns de ces hommes participaient, la veille, le samedi 4 janvier 2014, à la cérémonie de mariage de Cédric Zongo et de Judith Vanessa Tiao, le fils de l’ex-premier ministre Tertius Zongo et la fille de l’actuel premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Le mariage civil a été célébré par le nouveau maire de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo. Il y avait là Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale, Albert Dé Millogo, président de la Cour constitutionnelle, Assimi Kouanda, ministre d’Etat, chargé de mission à la présidence du Faso, directeur de cabinet de Compaoré mais également patron du… CDP, Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), François Compaoré, frère du chef de l’Etat et son conseiller économique, Alizéta Ouédraogo, la belle-mère de François Compaoré, femme d’affaires dont on dit qu’elle est à la tête d’une fortune significative, mais aussi Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré, deux des démissionnaires. Il n’est pas nécessaire d’être un intime de ces gens-là pour savoir la détestation qu’ils peuvent avoir, parfois, les uns pour les autres mais la vie politique est ainsi faite, partout sur la planète, qu’il faut s’en accommoder. Sauf que bien sûr, Roch Kaboré, Simon Compaoré et Salif Diallo, après pas loin de trois décennies de compagnonnage avec les autres, ont jugé l’atmosphère irrespirable au sein du CDP et ont décidé, en ce début d’année, de démissionner du parti (sans pour autant annoncer, jusqu’à présent, leur démission des postes et fonctions qu’ils occupent au titre du parti). « Caporalisation, exclusion, délation, intrigues, hypocrisie, coterie », le CDP est devenu « une affaire de copains ». Du même coup, « les démocrates et les progressistes qui l’on fondé dans le but d’en faire un instrument de conquête démocratique et sociale ne s’y reconnaissent plus ». Les signataires de la lettre de démission mettent directement en cause le secrétaire exécutif national du CDP, en l’occurrence Assimi Kouanda. « Vous êtes parvenu, en si peu de temps [Kouanda est le patron du parti depuis le Vème congrès du CDP, 2-4 mars 2012], à vider cette plateforme fondatrice de son contenu initial et à liquider les nombreux acquis chèrement conquis ». Autrement dit : Kouanda aura été le liquidateur du parti fondé en février 1996. Il est vrai que la liste des « personnalités » qui ont décidé d’aller voir ailleurs ce qui se passe est impressionnante : hormis le trio de tête, il y a là des noms incontournables de l’histoire politique du Burkina Faso : Jean-Marc Palm, Basile Guissou, Mathias Somé… Mais, dans le même temps, les auteurs de la lettre de démission collective appuient leur démonstration sur le fait que « nous sommes en train d’assister à des tentatives d’imposer la mise en place du Sénat aux forceps et à des velléités de réviser la Constitution dans le but de sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels dans un contexte où le peuple est profondément divisé ». Autant dire que dès lors la cible est Blaise Compaoré. Sauf à penser qu’il aurait été mal conseillé par son ministre d’Etat en charge des réformes politiques : Bongnessan Arsène Yé (nommé à ce poste par Tertius Zongo et maintenu par Luc Adolphe Tiao). Mais, du même coup, les « démissionnaires » se positionnent strictement sur la ligne de l’opposition, telle qu’elle ne cesse d’être développée depuis plusieurs mois, et n’apportent aucune proposition nouvelle. Drôle de tactique… ! Et ne parlons pas de stratégie, sauf à penser qu’elle est tordue. On n’oublie pas d’ailleurs que Roch Kaboré a été secrétaire exécutif national du CDP d’août 1999 à juin 2003, puis président de son nouvel organe dirigeant : le Bureau politique national (BPN)*. C’est à l’occasion de la 45ème session ordinaire de son bureau national, le 14 janvier 2012, que Kaboré avait laissé entendre qu’il ne se représenterait pas à la présidence du parti au nom de « l’alternance ». Le vendredi 2 mars 2012, lors de la séance inaugurale du Vème congrès ordinaire du CDP, il avait appelé à « libérer l’esprit », affirmant être « révolu le temps » où celui-ci était « formaté », « incarcéré », « standardisé », « embastillé », « emprisonné », maintenu sous une « chape de plomb » derrière « un rideau de fer ». Un discours dont j’avais à l’époque souligné les « accents de déstalinisation » (cf. LDD Burkina Faso 0296/Vendredi 2 mars 2012). Mais le « stalinien » s’appelait alors Kaboré… ! C’est lui d’ailleurs qui, dans son message aux congressistes, avait appelé à ce que les structures du parti soient « revigorées ». Ce qui laissait entendre que sous sa direction elles étaient plutôt atones. L’arrivée de Kouanda à la tête du parti était une mise sous tutelle présidentielle du CDP qui n’était plus une structure autonome mais une structure d’exécution (le passage d’un Bureau politique national à un Bureau exécutif national était explicite) dans la perspective de la présidentielle 2015. L’arrivée de Kouanda avait été aussi l’occasion de favoriser « l’entrisme » dans le parti de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC) qui se veut l’expression de la société civile et dont le promoteur est « Monsieur », autrement dit François Compaoré, frère du président du Faso. Notons encore que lors de ce congrès de 2012, c’est Simon Compaoré, alors maire de Ouagadougou, qui avait eu la mission de livrer le message du chef de l’Etat aux congressistes (cf. LDD Burkina Faso 0297/Lundi 5 mars 2012). Kouanda a répliqué sèchement à ses détracteurs : « Après plus de vingt ans de camouflage, ils en sont arrivés à utiliser tous les moyens pour liquider le CDP qu’ils n’arrivent plus à contrôler pour assouvir leurs ambitions personnelles » (communiqué de presse du Secrétariat exécutif national – mardi 7 janvier 2014). Reste à savoir à quel jeu jouent les « démissionnaires » et pour le compte de qui ils roulent. Trop tôt pour le dire aujourd’hui. Sauf que la sincérité de leur comportement est mis en question : quand les ex-« clients » dénoncent le « clientélisme », qui les a fait ce qu’ils sont, on peut se poser des questions. * Quand Roch Kaboré présidait le CDP, Salif Diallo en était le premier vice-président en charge de l’orientation politique et Simon Compaoré le deuxième vice-président. Jean-Pierre BEJOT |
Vos commentaires
1. Le 7 janvier 2014 à 20:49, par a.k.a Z En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Oui Oui oui..et puis quoi encore !
Ils sont absous de tous leurs peches de par le pouvoir du peuple maintenant.
Vive la democratie plurielle avec de vrais partis politiques !
J’appelle cependant la Generation d’apres a ne pas dormir sur ces lauriers car le combat est toujours au niveau de cette meme generation arrivee il y a 30 ans maintenant !
Laissons-les se dechirer, alimentons le debat et ramassons a la petite cuillere a la fin...le pouvoir doit absolkument quitter la main de cette generation maintenant.
2. Le 7 janvier 2014 à 20:56, par élément En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
ces clients veulent achetés quoi ?
3. Le 7 janvier 2014 à 20:58, par Burkinbi En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Bon Monsieur,
Merci de nous laisser gérer nos affaires en interne.
A quand la retraite ?
4. Le 7 janvier 2014 à 21:04, par nabiga En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Nous voulons le changement un point un trait.
5. Le 7 janvier 2014 à 21:18, par Inpillo En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Bejo, comme en lui même. Il faut se demander pour qui il roule le Bejo.
Les scissions dans les partis de cette nature sont fréquents. Blaise lui n’a t-il pas trucidé Sankara, qui le considérait comme un frère avant de prendre le pouvoir ?
A la décharge des ex CDP, eux au moins ont été loyaux jusqu’au bout, puisqu’ils sont allés informer Blaise qu’ils quittaient le navire.
A Sankara, Blaise n’a pas donné cette chance.
6. Le 7 janvier 2014 à 21:19, par la torche En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
C est une bonne chose pour le Pays d avoir de véritables forces politiques sur le terrain pour la bonne marche de la démocratie.
Ces démissionnaires ont eu le mérite et le courage de s opposer a la révision de l article 37 et a la mise en place du sénat.
Cependant plusieurs questions me traversent l esprit :
Ont ils véritablement tourné le dos à leur ex mentor ou est ce une stratégie pour lui trouver un scenario de sortie honorable tranquille et paisible ?
Pourquoi ont-ils choisi cette période pour quitter le navire quand on sait qu ils ont jouer pendant longtemps un rôle prépondérant dans la gestion et le maintient du régime actuel et sont eux mêmes les fondateurs du touk djili et sont en partie responsable de la gestion actuelle du pays ?
Dans tous les cas notre pays a besoin d une transition paisible sans effusion de sang avec une tendance a l amélioration réelle des conditions de vie des burkinabè.
7. Le 7 janvier 2014 à 21:37, par Belco En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
RIEN N EST FAIT ENCORE, IL Y AURA DES DEMISSIONS PARTOUT ; DANS LES CONSEILS MUNICIPAUX, L ASSEMBLEE ; ET DES MAIRIES SERONT EN CRISE.
8. Le 7 janvier 2014 à 21:40, par MAX En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Ce pays ne se laisse pas facilement apprivoiser et sa complexité est un héritage, tout à la fois, de sa culture mossi et de ses pratiques « révolutionnaires ». Non BEJOT ; même si le Moré parait être la langue la plus parlée, elle n’influe pas sur la culture générale du pays.
Dans le grand Ouest, parler en moré équivaut a parler chinois ; donc...
Le 8 janvier 2014 à 08:48, par Bhoom En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Bien vu !!! J’allais moi-même faire une remarque similaire ! Parler de la culture mossi comme étant celle du Burkina, c’est négliger voire manquer de respect autres cultures fortes qui y existent au même titre que les Mossé. A mon avis il faut éviter de faire ce genre de restriction !
Le 8 janvier 2014 à 10:24, par Bhoom En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Bien vu !!! J’allais moi-même faire une remarque similaire ! Parler de la culture mossi comme étant celle du Burkina, c’est négliger voire manquer de respect autres cultures fortes qui y existent au même titre que les Mossé. A mon avis il faut éviter de faire ce genre de restriction !
9. Le 7 janvier 2014 à 21:43, par Yidjein En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Analyse pertinente, je crois que ces démissionnaires ont en horreur FRANÇOIS COMPAORE, ce parvenu aux mains ensanglantés a signé un pacte avec son frère Blaise, à savoir tu me positionne comme président de la république et je te recouvre contre toutes les poursuites judiciaires.
10. Le 7 janvier 2014 à 21:54, par Peul En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Mais dites-moi monsieur Bejot, que voulez-vous au juste ?
11. Le 7 janvier 2014 à 22:05, par Tenko En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Je vous signale que ces trois demissionnaires ne pourront pas battre BC en 2015. De toute facon, on verra. Ils font du bruit inutile.
Le 8 janvier 2014 à 01:31, par Tenga En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Bien sûr,,avec bourage d’urnes
12. Le 7 janvier 2014 à 22:10, par TIENFOLA En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
belle analyse. seulement j’ai l’impression que ces démissionnaires se jouent de l’intelligence des burkinabés. c’est pas aujourd’hui que la Caporalisation, exclusion, délation, intrigues, hypocrisie, coterie, existe au CDP. en plus depuis l’époque de l’ODP/MT, les trois savaient que Blaise ambitionnait de régner à vie. maintenant qu’ils n’ont plus part à la soupe, ils prétendent être des démocrates. s’ils vous plait nous n’avons pas aussi la mémoire si courte que ça.
13. Le 7 janvier 2014 à 22:39, par Karissa En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
...parvenus ou parvenu, M. Bejot ? Allons...un supplément d’honnêteté ne gênerait pas trop votre mission.
14. Le 7 janvier 2014 à 23:07, par yam En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Rock est le seul a faire le consensus apres Blaise. Cest un hoe d etat qi a la carrure d une hoe d etat. Blaise doit laisser la place maintenant
15. Le 8 janvier 2014 à 00:04, par l’ancêtre En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
M. Béjot, Blaise lui même qui était client de la révolution a accusé la révolution de clientélisme et à rectifié cette révolution de façon sanglante. Aujourd’hui Roch et compagnie ont aussi le droit de quitter le navire pour rectifier le CDP.
Hommage à ceux qui font pénitence
16. Le 8 janvier 2014 à 00:24, par Yâ sida En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Pourquoi dit-on que la politique est une mer éternelle ? En effet dans ce milieu en perpétuel mouvement, on s’allie, on démissionne et on se rallie... Pour ma part, je pense que nous assistons à une mascarade qui va permettre au partie au pouvoir de rester au pouvoir ! Je vous en dirai plus si vous n’avez pas encore saisi le scénario !
17. Le 8 janvier 2014 à 07:40, par DGT En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
" Tout change, tout évolue, seuls les Im....... ne changent pas".
18. Le 8 janvier 2014 à 09:57, par lhommedubasquartier En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
ce régime m’a appris quelque chose. Personne n’est honnête, ni intègre. Selon vous comment le Président Blaise Compaoré pourrait-il échapper aux questions sur les crimes économiques, de sang (assassinat de ThomSank, Norbert Zongo et bien d’autres ? Il doit remettre le pouvoir à ceux qui peuvent toujours le protéger. Alors il se crée une opposition. Je pense que beaucoup de burkinabé, par soif de changement, se laisse facilement berné. Hélas
Le 8 janvier 2014 à 14:02, par Le Mage En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Moi je partage le point de vue de lhommedubasquartier. Nous n’avions pas besoin de ces démissionnaires pour remettre de l’ordre dans la gestion du pays. On ne peut tout de même pas redresser un bois mort ?! Ils devaient rester dans leur "truc" et laisser ceux qui ont depuis le départ été à l’opposition. A mon avis, c’est ça le changement. Même si quelqu’un change de chemise dix mille fois, sa tronche ne change pas. Il reste toujours le même. Enfin !!!!! Comme certains veulent jouer à l’autruche, tant pis pour nous. Cette situation cache forcement quelque chose.
19. Le 8 janvier 2014 à 16:49, par François En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Un de ces spécialistes de l’Afrique qui ne connaisse le continent que pour avoir passé quelques nuits dans les plus grands hôtels de nos capitales. la preuve : "Ce pays ne se laisse pas facilement apprivoiser et sa complexité est un héritage, tout à la fois, de sa culture mossi et de ses pratiques « révolutionnaires » passées."
20. Le 8 janvier 2014 à 16:53, par Le laic En réponse à : Les ex-« clients » du CDP quittent le parti présidentiel burkinabè. Trop « clientéliste » disent-ils ! Ah bon, c’est nouveau ?
Monsieur, je vous ai connu meilleur. Un mea culpa , savez vous ce que ça vaut pour un chef en pays moaga ? Sûrement, non. Eh bien allez l’apprendre. Roch l’a fait.
Quand on se dit analyste politique, on doit aussi maitriser le contexte social dans lequel vivent les acteurs politiques dont on décrypte les faits. Visiblement vous y êtes bleu. et cela plombe toute votre analyse. Vous avez encore du chemin à parcourir avant de pouvoir prétendre éclairer l’opinion des Burkinabè qui vous lisent sur les faits politiques qui se déroulent dans leur pays.