Filière fruits et légumes : L’UCOBA répond à ses "détracteurs"L’Union des coopératives maraîchère du Burkina va-t-elle à vau-l’eau ? Face à la campagne qui tend à le faire croire, la doyenne des coopérations travaillant les fruits et légumes a décidé de réagir. Et aucun de ses "détracteurs" n’est épargné. Suite à la diffusion répétée dans la presse de certaines allégations faisant état parfois de la « faillite », de la « faillite déguisée » des « difficultés », ...de l’UCOBAM, allégations faites par certaines autorités et personnalités du monde politique et économique, nous venons par la présente apporter les réponses appropriées. Tout d’abord, nous tenons à rappeler ce qui suit : Mais voilà que cela risque de compromettre notre travail dans nos champs, et que les efforts que nous fournissons sur le terrain se trouvent être en péril si nous n’y prenons gare, puisque nos clients, nos fournisseurs et les autres partenaires étrangers (sur la base des déclarations de certaines de nos autorités politiques et économiques) perdent confiance en nous. Nous tenons à rappeler que l’UCOBAM est une société coopérative de droit privée, qui a toujours joui de la personnalité morale privée distincte de l’Etat, créée par les producteurs de la Haute Volta en 1968. Le capital initial souscrit était de 1 275 000 F CFA. Si l’Etat s’est invité dans sa gestion jusqu’à l’avènement du Programme d’Ajustement Structurel (PAS), date de son départ de la gestion de l’UCOBAM, il n’a jamais été ni propriétaire, ni copropriétaire de cette union comme l’atteste le KITI N° AN V-0243/ FP/PRECO du 25 mai 1988 signé entre autre par le Président du front populaire, le capitaine Blaise COMPAORE. Ce KITI donne à son annexe A, la liste des entreprises publiques et parapubliques du Burkina Faso et nulle part l’on ne retrouve le nom de l’UCOBAM. Ce sont :
Ces membres ainsi désigné ont voix consultative seulement. » Ce n’est donc pas une situation nouvelle que nous connaissons. Cependant, la présente prend une dimension jamais égalée avec l’implication de nos concurrents installés au Burkina, de l’Etat burkinabè et de certains milieux d’affaires nationaux. 1) De disposer de chambres froides de grandes capacités, bénéficiant ainsi d’un sérieux avantage commercial sur ses concurrents ; 1) Les infrastructures de l’UCOBAM ont au départ été acquises par les paysans du groupe qui ont consenti des retenus de 10 F par KG de fruits et légumes vendus pour cela. Les acquisitions ultérieures l’ont été sur la base de prêts contractés quand l’Etat avait la gestion de l’UCOBAM, et dont une partie a été remboursée par les mêmes paysans et une autre partiellement remboursée pour plusieurs raisons. Le désengagement de l’Etat de l’UCOBAM a été négocié. C’est ainsi qu’une partie du personnel a été licenciée, que les dettes croisées entre l’UCOBAM et ses membres ont été abandonnées, que les fournisseurs et autres créanciers de l’UCOBAM ont abandonné partiellement les créances, que les banques ont abandonné partiellement les créances, que l’Etat et ses démembrements ont abandonné les dettes de l’UCOBAM dans leurs livres, excepté la CNSS ; donc y compris les prêts non remboursés. Le reste des dettes de l’UCOBAM jusqu’en 1995 a été supporté par une aide budgétaire de l’Etat et de ses partenaires dont la France à travers l’AFD (ex CFD). Une partie de la convention de financement entre l’Etat voltaïque et l’Etat Allemand |