Conjoncture nationale : Dénoncer, condamner, réclamer sans omettreFrédéric Ayéréoué Assomption, citoyen de son état porte ici un regard sur certains draps sales de la République. Le sage nous prévient : "Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle rapporte le fagot qui lui plaît". Prévenu par le sage, nous voulons oser faire de la polémique à propos de la conjoncture nationale marquée du signe de l’anniversaire de deuils, de violences en politique : 9 décembre 1991-13 décembre 1998 notamment. L’articulation des discours, des propos, des écrits prononcés, parus à propos, inspirent plus d’une question, dont entre autres celle-ci : Le bilan des quatre années de révolution "les actes" de la transition vers l’Etat de droit, actes venus donner couleur. Vernis au fait "démocratique" de la coordination du "Front populaire"... ne sont-ils circonstances absolutoires à l’endroit du président Blaise Compaoré, quand le 15 Octobre 1987, il épousa in"croncreto" les mots de Rodrigue" : "Je dois tout à mon père avant qu’à ma maîtresse". Traduisons : je dois à mon Peuple avant qu’à l’amitié. N’est-ce pas que X... auteur (s) de l’assassinat de coupable (s) des meurtres de ... Sont de cette unité "d’élite" travaillée pour ? à assassiner la République depuis le meurtre du capitaine de Gendarmerie Ademdipê ? Hélas, des individus, plutôt des gourous pleinement gavé (es) de vodka, constipés par abus de tomates farcies, sont allé (es) sortir les capitaines Sankara et Compaoré de leur caserne de Pô. Dénoncer, Condamner, Réclamer sans omettre serait gage d’une saine critique des crimes de sang impunis depuis le meurtre du colonel Nézien. Fréderic Ayéréoué Assomption |