Partis extraparlementaires : La Coordination pour l’alternance« Pour la paix sociale durable au Burkina Faso, la COPEP prône l’alternance démocratique et la stabilité politique ». Tel est le thème de la conférence de presse donnée le 18 décembre 2004 à « l’Eau vive » par la Coordination des partis politiques extraparlementaires (COPEP). Au Burkina Faso, 103 partis politiques cohabitent. Parmi eux, 90 ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale. Or, rappellera Kouanda Idrissou, président de la Coordination des partis extraparlementaires, dans sa déclaration liminaire, l’article 5 de la loi portant statut de l’opposition politique précise que l’opposition extraparlementaire peut apporter sa contribution au débat par des avis et des appréciations sur les activités gouvernementales, dans le respect de la loi. C’est donc pour « présenter ses préoccupations pour un bon fonctionnement, consolider l’Etat de droit et un meilleur enracinement de notre jeune démocratie » que les sept partis (voir encadré) que compte pour l’heure la COPEP ont rencontré la presse autour du thème : "Pour la paix sociale durable au Burkina Faso, la COPEP prône l’alternance démocratique et la stabilité politique". A ce sujet, les différents intervenants ont expliqué que tout parti politique aspire à l’alternance, c’est-à-dire à la conquête du pouvoir. Mais la paix sociale propice à une vie politique fructueuse suppose une stabilité politique, différente de la stabilité gouvernementale. Parlant de l’éventuelle candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle de 2005, les porte- paroles de la COPEP disent ne pas y faire obstacle, mais promettent de travailler à le vaincre. Et pour ce faire, la Coordination, qui se réclame d’une opposition modérée, en appelle à l’union des 90 formations de l’opposition extraparlementaire pour la constitution d’une véritable force. Rappelons que la COPEP se veut :
Liste des partis politiques membres de la COPEP :
H. Marie Ouédraogo |