Commission mixte de Coopération Burkina-Gabon : Un nouvel élan pour redynamiser l’axe Ouagadougou-LibrevilleLe Burkina Faso et le Gabon ont tenu, les 5 et 6 novembre 2012 à Ouagadougou, la première session de la commission mixte de coopération entre les deux pays. Pendant 48heures, les participants ont passé en revue la coopération bilatérale aux fins de la redynamiser davantage. La prochaine session se tiendra à Libreville en 2014 La clôture de la première session de la commission mixte de coopération Burkina-Gabon est intervenue le 06 novembre 2012 sur une note de satisfaction et d’espoir. Elle était co-présidée par le ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibrill Bassolé, côté burkinabè et Emmanuel Issoze Ngondet, le ministre des affaires étrangères, de la coopération internationale, de la Francophonie, chargé du NEPAD et de l’intégration régionale, côté gabonais. Les travaux ont permis de réactualiser le cadre juridique de la coopération gabono-burkinabè à travers la signature des accord-cadre de coopération ; accord portant exemption des visas pour les détenteurs des passeports de diplomatique, officiel et de service ; d’un mémorandum d’entente entre les deux ministères des affaires étrangères, relatif aux consultations diplomatiques régulières ; et d’un accord portant création d’une commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la république Gabonaise. Et, les discussions pour les accords en cours de négociation se poursuivront. L’évaluation à mi-parcours sera faite à l’issue de la première réunion du comité de suivi de ces assises à Libreville en 2013, avant la tenue de la deuxième session 2014, toujours en terre gabonaise. Un nombre important de burkinabè vivent en terre gabonaise par le biais de l’immigration. A travers la réactualisation du cadre juridique des accords, « l’immigration sera désormais mieux encadrée afin qu’elle soit une immigration réussie », soutient Djibrille Bassolé, le ministre burkinabè des affaires étrangères et de la coopération régionale. Il a, par ailleurs, invité les burkinabè vivant au Gabon au respect des lois de leur pays d’accueil afin de donner la meilleure image possible du burkinabè et du Burkina Faso. « Sans un encadrement bien ajusté, il est difficile de suivre pour les autorités compétentes de suivre ou d’accompagner cette migration », ajoute Emmanuel Issoze Ngondet, le ministre gabonais des affaires étrangères, de la coopération internationale, de la francophonie, chargé du NEPAD et de l’intégration régionale. Néanmoins, il reconnait que « quand vous constatez qu’entre deux Etats, il y a un flux migratoire important, c’est un bon signe ». Au sortir de cette première session de la commission mixte de coopération entre le Burkina et le Gabon, « c’est un sentiment de satisfaction et un sentiment d’espoir » qui se dégage, à entendre Emmanuel Issoze Ngondet. La rencontre a pris fin par un dîner à l’hôtel Laïco de Ouaga 2000. Moussa Diallo Lefaso.net |