Semaine du Cinéma Scientifiquedu mardi 16 au samedi 20 octobre 2012 à l’Institut français Petit Méliès. Entrée gratuite
mardi 2 octobre 2012.L’Institut français accueille dans ses locaux la deuxième édition de la Semaine du Cinéma Scientifique. Pendant 5 jours, des films et des débats avec des experts vous en apprendront plus sur des sujets passionnants tels que l’énergie, la pollution et la dépollution, la vie dans des conditions extrêmes... La Semaine du Cinéma Scientifique, c’est aussi le concours des Mils d’Or de Ouagadougou qui récompensera le meilleur film documentaire scientifique. Détail des films et dates LE DELTA DU NIGER, LA GUERRE DU BRUT - Mardi 16 oct., à 18h30
Conseiller scientifique : Marc Antoine Pérous de Montclos, IRD Depuis 20 ans, armée gouvernementale et compagnies pétrolières luttent main dans la main contre les rebelles, qui réclament un meilleur partage des ressources. Car, dans le delta, malgré une manne pétrolière qui se chiffre en milliards d’euros chaque année, la population vit toujours avec moins de deux euros par jour. Des champs pétroliers du delta du Niger au camp des révoltés, ce documentaire en forme de road-movie montre une réalité violente : le véritable prix de quelques litres d’essence à la pompe. CREATURES DU SEL ET DE L’ACIDE - Mercredi 17 oct., à 18h30
Un film de Thierry Berrod
Dans ces milieux, les micro-organismes sont les rois. Pour pouvoir s’en nourrir, certains animaux ont d’étranges adaptions. Les scientifiques étudient comment ils réussissent à vivre dans une eau aussi acide que du vinaigre ou alcaline comme la lessive. Au Lac Retba, au Sénégal, vivent des bactéries extrêmophiles carrées qui fabriquent un pigment rouge pour résister à la concentration de sel. Leur concentration est telle que ce lac est devenu totalement rose. Au Lac Natron en Tanzanie, des poissons extrêmophiles nagent dans une eau ultra-saline et avoisinant les 48°C. Au Lac Mono en Californie, les berges du lac accueillent la plus grande concentration mondiale de mouches Alkali. Pour évoluer dans cet enfer salin, 10 fois plus salé que la mer, les diptères Alkali se sont équipés d’un scaphandre autonome de plongée. Au Lac Owens, la poussière d’arsenic soulevée par le vent est comparable à la quantité de poussière générée lorsque les Twin Towers sont tombées. Pourtant, dans ce lac diabolique la vie a fait son chemin. En Nouvelle-Zélande, des larves de mouches et des sangsues arrivent à vivre dans une eau verte fluo, aussi acide que notre suc gastrique. L’inventaire des extrêmophiles et de leur écosystème ne fait que commencer. Leur découverte récente a d’ores et déjà permis de formuler de nouvelles hypothèses sur la vie sur Terre et peut-être ailleurs… Prix du Film Scientifique, FILMAR, Hendaye, 2012 UN NUAGE SUR LE TOIT DU MONDE - Jeudi 18 oct. à 18h30
« L’air de l’Himalaya est aussi pollué que celui des villes d’Europe » Les nuages ne connaissent pas de frontières…. Et la science enquête… LA GRANDE MURAILLE VERTE - Vendredi 19 à 18h30
En 2004, 11 pays africains se sont rassemblés pour prendre en main un défi écologique majeur : la désertification du Sahel. C’est ainsi que le projet de la grande muraille verte a vu le jour. L’ambition est de créer une vaste zone arborée écologiquement et économiquement viable pour les populations locales, traversant l’Afrique dans sa largeur sur près de 7000 kms et 15 kms de large. Depuis 2008 le Sénégal s’est lancé dans ce projet ambitieux. Au Nord du pays les chantiers de plantation ont lieu pendant la courte période humide. Leur développement va jouer un rôle majeur pour la protection des forêts, la gestion de l’eau mais aussi l’accès des populations locales à ses besoins fondamentaux, éducation et santé, contribuant à la lutte contre la pauvreté. Les retombées de la grande muraille verte au Sénégal sont étudiées, en particulier grâce à l’implantation à Tessékéré d’un observatoire Hommes-Milieux créé par le CNRS. L’observation des changements écologiques, médicaux et sociaux permettra d’évaluer l’impact de cette muraille verte sur le devenir des populations. LA BOUE ET LE ROSEAU - Vendredi 19 oct. à 18h30
Certains végétaux ont la capacité de dépolluer les terres souillées et les eaux usées. Alain Manceau, biominéralogiste au CNRS, nous explique ce qu’est la phytorestauration et parle de sa collaboration avec la société Phytorestore. Dans une démarche de renouvellement des ressources naturelles, la phytorestauration (ou phytoremédiation) consiste à utiliser les végétaux pour l’élimination des polluants, comme les métaux lourds, tout en prenant en compte la valeur sociale, économique et paysagère des sites traités. SEANCE SPECIAL JEUNE : L’ENIGME DU CAÏMAN NOIR - Jeudi 18 oct. à 16h Vierge de toute présence humaine, le marais de Kaw, en Guyane française, reste un mystère écologique. Ce milieu qui semble peu propice à la vie, est pourtant l’un des derniers sanctuaires des caïmans noirs. Comment y vivent-ils ? Les scientifiques mènent l’enquête. PROJECTION DES FILMS EN COMPETITION POUR LES MILS D’OR DE OUAGADOUGOU Samedi 20 octobre à partir de 15h. L’IRD et l’Institut français organisent pour la deuxième année consécutive un concours au documentaire scientifique africain. Véritable plateforme de valorisation des produits audiovisuels, l’événement encourage la diffusion des résultats de la recherche pour le développement. Les 6 films sélectionnés seront projetés le samedi 20 octobre à partir de 15h. Le meilleur documentaire recevra un trophée offert par l’IRD. |