Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’UnionDes paysans un peu organisés dans certaines localités par des membres de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina, qui connaissent bien le fonctionnement de cette faîtière, notamment à Solenzo, avec un embryon dans le Tuy se plaignent de la retenue de 5 F CFA par kilogramme de coton sur le prix d’achat complémentaire qui devait leur être rétrocédé. Dans la plupart des zones cotonnières, les producteurs sont déjà payés et ont même très bien apprécié cette opération pour deux raisons essentielles. D’abord, alors qu’ils s’attendaient pour certains à 25 F CFA, voire moins que cela, ils ont été payés à 29 F CFA. Ensuite, ce prix d’achat complémentaire leur a permis de s’acheter des intrants pour faire face aux préoccupations de la saison. Ou même des céréales pour ceux qui n’en avaient plus pour traverser la dure période de soudure. C’est dans un tel contexte que des producteurs trouvent le moyen de se plaindre alors que les 5 F CFA retenus vont servir au fonctionnement de leur Union qui défend leur cause. Aussi, si j’étais Karim Traoré, président de l’UNPC-B, je convoquerais une réunion de mon bureau que j’élargirai aux membres des bureaux des unions départementales pour parler franchement de cette question qui, si on n’y prend garde, risque d’empoisonner tôt ou tard la filière coton. Comme ce fut le cas il y a un an suite à la fixation du prix du kilogramme de coton et des intrants. Car en réalité, ce qui se trame depuis le début de la campagne n’est rien d’autre que le résultat d’une organisation mise en place et entretenue par d’anciens membres de l’UNPC-B qui ne veulent pas croire jusqu’à présent qu’ils devaient quitter l’Union. A la rencontre que j’aurais avec tout ce beau monde, producteur de coton, le langage sera clair. L’UNPC-B est une union de producteurs. Elle fonctionne de ce fait sur les cotisations de ses membres. Cela est valable pour toute association. Si ces cotisations ne sont pas payées directement, elles sont retenues quelque part. Si des membres sincères et vrais de l’Union refusent de cotiser pour le fonctionnement de leur faîtière, il n’y a pas de raison de les maintenir dans l’union. L’Union à des statuts et sans aucun doute un règlement intérieur qui codifient son fonctionnement. S’il faut les exclure, je n’hésiterai pas à le demander à l’instance supérieure de notre faîtière. Car, de plus en plus, l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina, au regard des efforts que l’Etat fournit pour sauver la filière cotonnière, au regard des efforts des partenaires pour accompagner la filière ne doit pas s’accommoder de comportements de manière à saper tous ces efforts. Il n’y a pas de honte à laver le linge sale en public si les autres continuent de se comporter de cette manière. N’est-ce pas que certains dirigeants par le passé de l’Union pourraient rendre compte de leur gestion ? D’ailleurs, ce sera l’occasion pour l’Union de mettre le producteur qu’il faut à la place qu’il faut. Car en effet, comment comprendre que des présidents de Groupements de producteurs de coton (GPC), d’Unions départementales, provinciales ou membres de bureaux à ce niveau soient « impayés » ou ne produisent même pas une dizaine de tonnes de coton par an ? Alors que l’une des conditions d’accès à ce niveau de responsabilité exige au moins qu’on soit un producteur modèle. Dabaoué Audrianne KANI L’Express du Faso |
Vos commentaires
1. Le 30 août 2012 à 02:13, par bouba En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Ton article sent le griotisme et ton analyse trop legère :
1) Tu parles de statuts et de réglement intétérieur que tu n’as même pas consulté pour y faire référence ;
2) Tu dis que "cela est valable pour toute association" : cite moi les associations où on coupe les cotisations directement sur le salaire (en réalité le revenu des producteurs, c’est leur salaire) ; cite moi les associations où si le membre ne paie pas ses cotisations, le président convoque une réunion des membres du bureau et on les exclut,
Même si tu veux jouer au pyromane, essaie d’avoir des arguments.
2. Le 30 août 2012 à 05:54, par Omar En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Dommage que tu soit une journaliste qui ignore le domaine.Connais-tu karim barro ?Qui t’a dit que sa gestion est bonne, je suis déçu par ces genres de journaliste.On peut fixer une cotisation à payer par zn,mais pas couper une somme par kg,simplement du vol.
3. Le 30 août 2012 à 05:59, par Omar En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Par exple si le bf produit 500000tonnes de coton,l’union va couper 5fcfax1000x500000=2500000000.Soyons sérieux.En plus de ça l’union a un soutien de ses partenaires,bonjour les coups bas.
4. Le 30 août 2012 à 08:24, par Mouss En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
C’est trop facile, cher journaliste amateur. Arrêtes d’accuser à tort et à travers et de jeter l’huile sur le feu. Tu penses que Karim et son équipe ne reflechissent pas à comment gerer cette situation ?
La filière coton est faite ainsi et il faut gerer sans idée d’exclusion que tu as.
C’est donc dire que chaque fois qu’une union va deconner plus tard, il faudra l’exclure ? Cela sera un précedent très dangereux
Et si les exclus se mettent après ensemble pour former leur union ? qu’adviendra t-il de la filière coton et de leur relation avec les sociétés cotonnières.
Pardon cher amateur, n’importe qui ne peut pas analyser dans cette filière sans connaissance solide
Le 30 août 2012 à 13:49 En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
depuis que je lis les supposés articles de ce journaleux et si ma mémoire ne me fait pas défaut,en tout il a écrit un seul article que j’ai personnellement aimé sinon le reste du temps il divague dans ses écrits sans oublier qu’il manque cruellement de déontologie. je me demande bien où il a pu braquer son diplôme sinon comment on peut être aussi réremptoire dans ces positions ?Mais sache que c’est la structure qui a le plus besoin de ces paysans et non l’inverse. en plus pour toi,5 francs ce n’est rien ce qui montre tes limites parceque tu as sûrement raisonné dans l’absolu alors qu’il fallait multiplier cette somme par les centaines de milliers de tonnes que représentent la filière cotonnière pour se rendre compte que c’est une vraie manne financière que cette structure accapare à moindre frais sans suer comme nos braves paysans pour ensuite la gérer de manière opoque. il serait même intéressant que l’asce s’occupe de cette structure et tu verras les puanteurs qui en sortiront. on se connait bien dans ce pays
5. Le 30 août 2012 à 08:48, par Power En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
salut ! La culture du coton est le symbole de l’esclavage et de la colonisation. De plus, ceux qui gagnent véritablement dans le coton ne sont pas nos braves paysans. Il ya des cultures plus rentables que le coton. Pourquoi nous continuons même de produire le coton ? Malheur au coton.
6. Le 30 août 2012 à 10:10, par Obit En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Mon KANI, 5f sur chaque kilogramme c’est pas petit hein ! et tout ça pour quoi faire ? du n’importe quoi ? les membres qui refusent ont leur raison, pour une bonne marche de la structure, il faut fixé des modalilités de cotisation qui arangerait tout le monde. Il pourraient par exemple faire des classes de payement. c’est à dire : Producteur de moins de 10 tonnes paye 10f, producteur de 10 à 20 tonnes payent 20f. Au lieu de dire 5f par kilogramme, c’est énorme ça
7. Le 30 août 2012 à 12:20 En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Mon frère il faut te calmer. La politique d’exclusion que tu préconise est une solution très facile. A Voir ton écrit tu as déjà pris postion et laquelle position ne se fonde pas sur des arguments solides. Tu connais moins le domaine que ceux qui cultive et qui se font gruger. Cherche encore au lieu de poser des dynamites.
8. Le 30 août 2012 à 12:23, par LeDUC En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Hé griotisme quand tu nous tiens. mr le journaliste si j’étais à votre place je laisserai le soin à l’UNPCB de réagir face à cette fronde avant de m’instruire en défenseur avant-gardien sans pour autant maîtriser les contours du problème. c’est dangéreux pour le journalisme qui se veut sérieux. Juste un conseil du Duc. merci
9. Le 30 août 2012 à 13:42, par lynx En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
je l’ai toujour dis, cet organe de presse preche dans le désert. Article nul à tous les niveaux. cependant, à ce que je sache, il y a une structuration classique des organisations :
les membres forment un groupement (GPC par exemple)
les groupements réunis forment l’union (UPC)
les unions réunis donnent la fédération.
comment se fait-il qu’un membre cotise pour une union sans au préalable passer par son groupement ?
N’empeche je reviens au journaliste pour dire qu’il défend un domaine pour lequel il n’a aucune connaissance. qu’il se renseigne avant de nous servir une telle salade qui sent du griotisme.
10. Le 30 août 2012 à 17:21 En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Je ne pensais pas qu’un journaliste pouvait avoir une courte vue comme ca. A moins que ce ne soit les bennis oui-oui de l’UNPCB. Pensez-vous, Kani, que ce soit l’UNPCB qui produit le coton ? Ce sont les producteurs de coton a la base et si l’UNPCB veut se maintenir, elle doit continuer a composer avec les braves producteurs
Le 31 août 2012 à 07:32 En réponse à : Autant le dire… : Il faut payer leur argent et les exclure de l’Union
Mon cher Kani. Quand on est journaliste de profession, il faut aller a la source de l’information au lieu de divaguer. A moins que... Pour ton information, c’est l’ancien president de l’UNPCB, Dr Francois B. Traoré qui a intervenu pour apaiser la situation a Solenzo. Il a fait le deplacement de Bobo a Solenzo avec sa moto pour resoudre cette crise. Cet enorme argent est le fruit du dur travail des cotonculteurs, donc il faut leur accord pour une retenue quelconque. Ce n’est pas l’UNPCB qui produit le coton, ce sont les producteurs a la base. C’est eux qui peuvent dissoudre l’UNPCB et non le contraire. Informe toi davantage sur la vie des organisations paysannes pour eviter ces genres d’ecrit