Retour au format normal
lefaso.net

Experts comptables et comptables agréés : La profession actualisée et renforcée

mercredi 26 novembre 2003.

 

Le séminaire de formation de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés (ONECCA) sur les "Normes internationales d’audit IFAC" a pris fin mercredi 19 novembre 2003 dans l’après-midi à Ouagadougou. Cette session a permis aux participants d’actualiser et de renforcer leurs connaissances en matière d’audit comptable.

Trente-deux (32) experts comptables et comptables agréés ont pris part à la formation continue sur les "Normes internationales d’audit IFAC" du 17 au 19 novembre 2003. Trois jours durant, les participants venus de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ont échangé sur la profession comptable et partagé leurs expériences sur l’audit.

Sous la houlette de deux animateurs du Conseil supérieur de l’Ordre des experts comptables de France, cette formation a permis aux membres de l’ONECCA d’harmoniser les stratégies d’approche des auditeurs au Burkina Faso et de les rendre conformes aux normes internationales en la matière. Ces stratégies reposent, entre autres, sur la responsabilité de l’auditeur en matière de contrôle de qualité, la prise en compte des facteurs de fraude et d’erreur, l’approche par les risques et ses corollaires de prise de connaissance de l’entreprise, l’importance et l’aspect permanent de la planification des travaux. Ces différents modules permettront aux experts comptables et comptables agréés de mieux conduire leurs missions d’audit et de sécuriser le milieu des affaires et des investissements au Burkina Faso. Les participants ont tous affiché leur sérénité quant à l’obligation de résultats qui les attend désormais dans leurs cabinets.

Le président du Conseil national de l’Ordre, M. Siaka Traoré, a réaffirmé l’engagement de l’ONECCA à poursuivre de telles sessions de formation dans le but d’une meilleure maîtrise de chaque norme d’audit international. La formation continue, a rappelé M. Traoré, est une obligation pour le comptable et une exigence prescrite par la loi. Selon le président, le problème majeur auquel restent confrontés les comptables burkinabè, ce sont les difficultés de formation. Pour parer .à ces insuffisances, d’autres séminaires de formation sur la microfinance et ses attentes en matière d’audit, les normes d’arrêté des comptes annuels et le commissariat aux comptes dans le contexte de l’OHADA constituent les prochaines actions prioritaires de l’Ordre et seront programmés dans les tout prochains mois.

Présidant la cérémonie de clôture, le ministre des Finances et du Budget, M. Jean-Baptiste Compaoré a souligné l’intérêt de la formation des membres de l’ONECCA pour son département. Le ministère des Finances, a-t-il clamé, ne ménagera aucun effort pour faciliter l’organisation de telles rencontres. Son département renouvelle l’engagement à poursuivre le renforcement de l’environnement juridique et institutionnel de la profession comptable. Ainsi, M. Compaoré a assuré les participants que le ministère des Finances accueille favorablement leur proposition de relecture de la loi n° 22/96/ADP du 10 juillet 1996 réglementant la profession d’expert comptable et comptable agréé.

Jolivet Emmaüs SIDIBE
PAG BELEGUEM
Sidwaya