22è Journée de l’Enfant africain : « Le handicap n’est pas une fatalité et ne saurait être exploité négativement », déclare Madame Chantal COMPAOREPlacée sous le thème « Droits des enfants handicapés : devoir de protéger, de respecter, de promouvoir et de réaliser », la 22è Journée de l’Enfant africain a été célébrée le 16 juin 2012 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre nord. La cérémonie présidée par Mme Chantal COMPAORE, épouse du chef de l’Etat et Marraine de la Journée de l’Enfant africain au Burkina Faso, a connu une forte mobilisation de la population, des autorités nationales, des Organisations non gouvernementales (ONG) et des organisations internationales. La célébration de cette journée, selon Chantal COMPAORE, « offre l’occasion aux autorités de jeter un regard particulier sur la problématique des enfants handicapés de façon générale, tout en portant un œil critique sur le thème auquel elle est consacrée ». En effet, le thème accordé cette année à la journée se justifie par le fait qu’au Burkina Faso comme partout ailleurs en Afrique, les enfants handicapés sont généralement confrontés à des problèmes d’éducation, de santé, de mobilité, de discrimination, etc. Le handicap n’est pas une fatalité et ne saurait être exploité négativement », a déclaré Chantal COMPAORE à Kaya. Elle a réaffirmé sa disponibilité à « accompagner toujours les autorités dans leurs multiples actions pour lutter contre l’injustice, l’exclusion et les causes de vulnérabilité ». Pour Mme Chantal COMPAORE, « l’investissement en faveur de l’enfant contribue à bâtir une société de progrès où chacun jouera pleinement son rôle d’acteur de développement ». La Journée de l’Enfant africain a été instituée par la 26è session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) en juillet 1990, en mémoire du massacre d’enfants innocents à Soweto en 1976 par le régime raciste d’alors d’Afrique du Sud. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso Vos réactions (1) |