Kouritenga : Le ministre de l’Action sociale visite les rapatriésDans le cadre du suivi- évaluation de la mise en œuvre du plan d’appui à la réinsertion socioéconomique des rapatriés, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Mariam Lamizana a effectué une tournée dans la province du Kourittenga, le samedi 9 octobre 2004. « Je suis venue constater de visu l’état de réinsertion socio- économique de nos compatriotes rentrés de la Côte-d’Ivoire ». C’est en ces termes que le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Mariam Lamizana a situé l’objet de sa tournée au Kourittenga. Dès le déclenchement de la crise ivoirienne avec la chasse aux étrangers, le gouvernement burkinabè a réagi en prenant un certain nombre de mesures au plan politique et social en faveur de nos compatriotes vivant en Côte d’Ivoire. Il s’est agi dans un premier temps, de permettre un retour dans la dignité de nos rapatriés d’où « l’Opération Bayiri ». La seconde étape a consisté en leur réinsertion socioéconomique. Pour ce faire, un plan d’appui à la réinsertion économique des rapatriés a été adopté en août 2003. Comment les premiers concernés (les rapatriés) ont-ils accueilli ce plan et quels en sont les résultats après une année de mise en œuvre ? Dans les départements de Gounghin et de Pouytenga, l’occasion A l’étape de Gounghin, la mission a visité les réalisations du groupement Dakiswendé. Ce groupement qui constitue un bel exemple de l’accueil, de l’intégration et de la réinsertion des rapatriés, a bénéficié d’un appui appréciable du plan de réinsertion. Toute chose qui a permis à ses membres de réaliser des micro-projets telle l’embouche bovine. Le groupement Lagemtaaba de Pouytenga qui compte en son sein 14 rapatriés, a présenté au ministre, 07 taureaux dont deux déjà prêts pour le marché. A Gounghin comme à Pouytenga, la délégation ministérielle s’est entretenue avec les rapatriés. Ceux-ci, dans l’ensemble, se disent satisfaits de la mise en œuvre du plan de réinsertion. Leurs nouvelles préoccupations se posent en termes de besoins de diversification des activités socioéconomiques et de la prise en charge de leurs enfants déscolarises. « Nous avons constaté avec bonheur que la réinsertion se passe bien en termes d’intégration sociale dans le milieu. Ici, les rapatriés ont été bien accueillis, bien intégrés, acceptés dans les organisations paysannes. A travers les Ce sont donc Onésime Aké Loba LANKOANDE |