Chronique du gouvernement - Conférence des ambassadeurs et consuls : Consolider de la place du Burkina Faso en Afrique et dans le mondeLes représentants du Burkina Faso à l’étranger se sont retrouvés, du 20 au 22 février 2012, pour leur XIIème conférence. Tenue pour la première fois en 1961, la Conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina Faso a connu quelques balbutiements, avant de se stabiliser à partir de 1986, et de devenir plus régulière, à partir de 1990, avec l’adoption du principe de la périodicité biennale. La Conférence des ambassadeurs et consuls généraux offre aux participants, l’opportunité d’un échange approfondi sur des questions touchant à leur mission, ainsi que sur l’orientation de la politique étrangère du Burkina et sur les questions liées à l’organisation et au fonctionnement du département en charge de la diplomatie. Cette rencontre permet aux ambassadeurs et consuls généraux, non seulement d’échanger sur les défis et les enjeux des relations internationales, mais aussi d’entrer en contact profond avec les réalités de leur pays, l’enjeu ultime étant le développement et le rayonnement du Burkina Faso. Au terme de chaque conférence, des directives sont prises pour consolider les acquis ou pour réorienter les questions qui l’exigent, au regard des contextes national, sous-régional, régional, et international. Cet exercice qui a prouvé son efficacité et son efficience dans la conduite de la politique étrangère de notre pays, n’est pas une spécificité burkinabè. Ces réunions existent depuis longtemps dans de nombreux pays, à travers le monde. Ainsi, pour un pays comme le Burkina Faso, il est toujours utile et salutaire de faire le point, à intervalles réguliers, de son action diplomatique sur la scène internationale. Généralement, la Conférence des ambassadeurs et consuls généraux est placée sous le signe de l’examen des changements et des bouleversements qui modifient la marche du monde. Défis environnementaux, crises économique et financière, crise alimentaire, sans oublier les préoccupations nationales. À chaque rencontre donc, l’accent est mis sur une facette de ces changements multiples. C’est dans ce contexte que se tient la XIIème Conférence des ambassadeurs et consuls généraux qui se penchera sur le programme quinquennal de gouvernement 2011-2015 du Président du Faso, « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ». Au regard des grandes ambitions de ce programme qui constituent un véritable challenge pour la croissance soutenue, le développement solidaire et le bien-être du peuple burkinabè, notre diplomatie est interpellée. Elle doit identifier les voies et moyens de la poursuite et de la consolidation de la place du Burkina Faso en Afrique et dans le monde. Elle doit explorer toutes les possibilités pour une mobilisation efficace des ressources nécessaires au financement de nos ambitions. La XIIème conférence constitue donc, une précieuse occasion pour les ambassadeurs et consuls généraux, d’échanger avec le Président du Faso, Blaise Compaoré sur la conduite de notre diplomatie et de recueillir ses très hautes orientations de la politique étrangère du Burkina Faso. Il est donc prévu des échanges sur le thème de la conférence : « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent : la contribution de la diplomatie ». Ce thème sera abordé, à travers trois sous-thèmes portant sur des questions spécifiques : Le développement économique et social Ce sous-thème est ponctué de trois communications : la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le budget-programme, la promotion des investissements privés pour le développement économique et social du Burkina Faso. La gouvernance Ce sous-thème a permis de passer en revue les politiques transversales qui soutiennent la mise en œuvre du programme quinquennal 2011-2015 : il s’agit de la politique nationale genre, la politique nationale de bonne gouvernance et la modernisation de l’administration, la communication gouvernementale, les réformes politiques en cours. Il est impératif de garder à l’esprit, que le métier de diplomate est devenu pluriel et exige en même temps, un sens élevé d’initiative, d’anticipation, de créativité et de réactivité aux évènements. De ce fait, le diplomate doit sans cesse, s’adapter aux nouveaux enjeux par des actions novatrices, avec abnégation, habileté et professionnalisme. La conférence a donné donc, l’occasion à nos diplomates, de réfléchir sur les mutations profondes de notre outil diplomatique ; ce qui permettra à la diplomatie burkinabè, à court et moyen terme, d’être l’une des plus modernes et des plus performantes de la sous-région. Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale Sidwaya |