SAGAMUSIC 4 : Encore l’épineuse question de la diffusion des artistes burkinabè à l’international.Organisée par Umané Culture et ses partenaires, la quatrième édition de Sagamusic s’est tenue du 27 au 28 janvier 2010 à l’Institut français de Ouagadougou. Cette édition n’a pas failli à la règle des précédentes qui consistait à mener des réflexions sur la diffusion des œuvres musicales burkinabè aussi bien au niveau national qu’international. Unique salon dédié à la musique au Burkina Faso, Sagamusic se veut une plateforme d’échanges et de rencontres entre professionnels burkinabè et internationaux de la musique. Les professionnels internationaux invités cette année étaient :
Ainsi, lors du panel organisé à cet effet, le 28 janvier, à la salle TV5 , Papus Zongo et Fat Lion, en leur qualité respective, de Président de l’association des managers professionnels de musique au Faso et Président du syndicat des musiciens et associés du Burkina, ont interpellé Alain Millot, Directeur de l’Institut français sur les difficultés de plus en plus grandes d’obtention des visas pour les artistes burkinabè. Au dire de ces derniers, même des artistes confirmés qui ont déjà fait plusieurs fois l’aller-retour entre le Burkina et l’hexagone, se sont vus refuser le visa sans explications convaincantes. Le Directeur de l’Institut français à reconnu que l’ajout de documents complémentaires pour les dossiers de visa a rendu les conditions d’obtention un peu plus complexes qu’auparavant. Mais, tient-il à rassurer les professionnels burkinabè, il ne s’agit aucunement d’une politique délibérée pour empêcher les artistes burkinabè de se rendre en France. La preuve, plus d’une centaine d’artistes, toutes disciplines confondues s’y rendent chaque année. Comparé à d’autres pays africains, ce quota est loin d’être le pire. Toutefois, il déplore le fait que certains artistes, non seulement, fournissent de faux documents, mais aussi, profitent de ce créneau pour faire de l’immigration clandestine. Ce qui ne manque pas de rejaillir négativement sur l’ensemble de la corporation, emmenant ainsi les autorités consulaires à être plus tatillonnes sur l’analyse des demandes de visa. En dehors des rencontres et des échanges, les 48 heures de Sagamusic, étaient ponctuées chaque soir de spectacles. Occasion pour les artistes programmés, de taper dans l’œil des professionnels présents. Au regard de l’exubérance du public, sorti nombreux, malgré les matchs de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations), le moins que l’on puisse dire, est qu’ils ont véritablement mouillé le maillot. Il s’agissait de : PATRICK KABRE, BIOGENESE, IBRAHIM KEITA, BILL AKA KORA , FASO KOMBAT , KUNDE BLUES , SMARTY (Burkina Faso) Issoufou SARE (issousare@hotmail.com), Collaborateur |
Vos commentaires
1. Le 30 janvier 2012 à 12:59, par ya zée En réponse à : SAGAMUSIC 4 : Encore l’épineuse question de la diffusion des artistes burkinabè à l’international.
J’ai suivi une émission ou on se plaignait du faible quota de nos artistes sur nos chaines local. Comment voulez-vous faire la promotion de nos artistes à l’international si même ici on ne les écoute point. A ma connaissance les artistes étrangers qui sont écoutés ici ne font pas de promos ici. Seule la qualité de leur ouvre nous intérérrèsse et nous attire.
2. Le 30 janvier 2012 à 13:00, par ya zée En réponse à : SAGAMUSIC 4 : Encore l’épineuse question de la diffusion des artistes burkinabè à l’international.
A mon avis votre combat devra être autre. Restez ici faites la promotion de nos vrai artistes ici et vous verrez que les autres viendront les chercher ici et fini les incessants problèmes de papier. Ces derniers ne sont en réalités que des prétextes pour ne pas vous dire en face qu’on ne veut pas de vous, là où vous aspirez aller.